Défense de la langue française

Conseil d’administration du 16 juin 2005

Procès-verbal

 

 

 

La réunion commence à 17 heures 10.

 

Présents : MM. Amboise, Archambault, du Brusle de Rouvroy, Déchamps, Deniau, Edrom, Favre d’Échallens, Faÿ, Mme Goyer, MM. Lalanne-Berdouticq, Lasserre, Mme Mouren-Verret, M. Mourlet, Mme de Oliveira, MM. Rousset, Vaissermann.

 

Absents excusés : MM. Arhan, Chaussepied, Clément, Colignon, Dhaussy, Dutourd, Lavenir de Buffon, Naddéo.

 

La séance est présidée par Mme de Oliveira, vice-présidente.

 

1. Approbation du procès-verbal du précédent conseil

Les procès-verbaux des précédents conseils du 14 décembre 2004 et du 2 avril 2005 sont approuvés à l’unanimité.

 

2. Secrétariat, répartition des tâches

M. Archambault se chargera désormais des conseils d’administration (envoi de l’ordre du jour et du procès verbal aux administrateurs, classement de ces documents au secrétariat, recherche de salles de réunion). Il propose de se charger de trouver une salle pour le déjeuner du 18 octobre – éventuellement au Cercle des Armées, place Saint-Augustin.

M. du Brusle de Rouvroy se charge du dossier de l’assurance, et du rapport moral lors des assemblées générales de l’association.

Le prix Richelieu, exigeant de multiples compétences, pourrait être confié à une équipe de deux personnes.

 

3. Finances et subventions

Le taux de recouvrement des cotisations est normal. Une première relance, suivie d’une seconde relance écrite, puis d’un coup de téléphone, à un ou deux mois de distance les uns des autres, suffisent souvent à obtenir le renouvellement de l’abonnement et/ou de l’adhésion, dont le terme est toujours mentionné sur les étiquettes de routage de chaque numéro de la revue.

La subvention de la DGLF a été de 18 000 euros en 2005, soit une augmentation de 20 % par rapport à 2004. Le Sénat a subventionné D.L.F. pour la Plume d’or, et pour trois ans, à hauteur de 7 200 euros, et la Fondation Louis D. de l’Institut de France à hauteur de 10 000 euros (non renouvelables).

Par ailleurs, en sursis dans les locaux de la rue Émile-Dubois, qui seront probablement vendus à court terme, notre association songe maintenant à acheter un local dans Paris, de 50 m2 environ.

 

4. Préparation du prix Richelieu 2006 (journaliste de la télévision)

Les adhérents ont été invités dans la revue à proposer des noms de candidats ; les administrateurs doivent de même, pour le prochain conseil (du 18 octobre 2005), faire connaître leur proposition au plus tôt, ce qui permettra d’établir rapidement les dossiers de présentation.

 

5. Sections régionales

Le professeur Arhan faisant partie des absents excusés, c’est M. Déchamps qui prend la parole. L’objectif de ces visites, toujours bien vues, est d’ouvrir les esprits à des problèmes qui dépassent la qualité de la langue, comme le souligne M. Favre d’Échallens.

Des états généraux des sections (qui sont treize) pourraient se réunir pendant une ou deux journées à Paris. M. Favre d’Échallens se charge de ce projet, qui permettra de multiplier les échanges entre sections.

Mme Goyer développe une politique active d’affichage à Bruxelles, auprès des institutions européennes. Les députés français sont maintenant informés de l’existence de la section Bruxelles-Europe, qui compte déjà plus de vingt membres ; J. Toubon a même répondu positivement à une prochaine invitation de la section. Une demi-journée sur le plurilinguisme aura lieu le 15 septembre 2005, au « Café Babel » (sic), sous la forme de deux communications de 20 minutes suivies d’un débat. Ce café est organisé par une association parisienne dotée d’antennes dans divers pays. Le contexte est toujours difficile à Bruxelles : unilinguisme anglais de fait, coûts de traduction repoussoirs, démission des intervenants français…

 

6. Bilan des concours 2005. Concours et actions à entreprendre à la rentrée

Mme de Oliveira présente les concours de cette année. Les concours ont maintenant atteint des effectifs stables. Près de 10 000 candidats – élèves de quatrième – se sont présentés au « Plumier d’or », dont les lauréats ont reçu leur prix grâce aux bons soins de la Marine nationale ; et le directeur du groupe Correctif, membre de DLF, a même manifesté l’intention de publier en recueil les meilleures expressions écrites du concours. Divers médias ont rendu compte de la manifestation, qui attend encore d’être annoncé au B.O. de l’Éducation nationale.

Ce sont 150 alliances françaises (le tiers du total) qui ont cette année présenté des candidats au concours de la « Plume d’or ». La lauréate est une jeune Russe ; un Irlandais de Dublin, d’une soixantaine d’années, a pris la deuxième place.

Mme de Oliveira nous apprend que, quand ces deux concours seront pris en charge par d’autres qu’elle, un troisième concours dont elle a l’idée pourrait voir le jour…

Mme Mouren-Verret fait circuler une annonce du « Concours scolaire francophone Philippe-Senghor » ouvert aux élèves du primaire dans le cadre de l’année Senghor.

 

7. Contentieux

Me Amboise a engagé à mi-parcours de l’année civile 7 actions pour le compte de D.L.F. et d’autres associations amies : 3 auprès du Tribunal de police de Paris et 4 en Province (Strasbourg, Marseille, Orléans…). Nous espérons que passera bientôt en discussion un projet de loi qui envisage l’assermentation d’agents des associations leur permettant de verbaliser dans le cadre de la loi du 4 août 1994.

 

8. Dates des prochaines réunions et des déjeuners ou dîners du 4e trimestre 2005

Le prochain déjeuner aura lieu le mardi 18 octobre 2005, autour de Maurice Druon.

Après le succès du repas de Noël de l’an passé, qui avait réuni près de cent convives, un repas sans invité sera organisé le mardi 13 décembre 2005.

 

9. Questions diverses

M. Dhaussy, absent excusé, est toujours actif auprès d’Estoniens francophiles.

M. Archambault informe l’assistance que le ministère des Finances promulgue chaque année un arrêté donnant les équivalents français devant être utilisés au lieu des nouveaux mots anglais du domaine financier.

Mme Mouren-Verret fait part d’un de ses rêves : réunir pour une journée de signatures les nombreux écrivains que compte l’association.

 

L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 19 heures.

 

Le secrétaire de séance

La présidente de séance

Romain Vaissermann

Françoise de Oliveira