Université de Nice-Sophia Antipolis
Département de lettres modernes
Commission paritaire du 3 mai 2005
compte-rendu
Étaient présents :
Alain Tassel (pouvoirs de Béatrice Bonhomme,
d’Éliane Kotler et de Josiane Rieu)
Jacques Domenech, Florence Hourtic, Paul Léon,
Andreas Pfersmann (pouvoirs de Stéphanie Le Briz et Géraldine Veysseyre de
12h00 à 12h30 ; pouvoir de Patrick Quillier à partir de 13h30), Sylvie
Puech (pouvoir d’Hélène Baby ; pouvoir d’Odile Gannier de 12h à 13h),
Yolande Saïssi-Serieye, Geneviève Salvan (pouvoirs de Lucile Gaudin et d’Anna
Jaubert), Jean-Marie Seillan (pouvoirs de Marie-Hélène Cotoni et d’Aude
Déruelle), Isabelle Vedrenne,
Patrick Quillier (jusqu’à 13h30), Romain
Vaissermann (jusqu’à 13h30),
Philippe Marty (à partir de 12h30), Géraldine
Veysseyre (à partir de 12h30 ; pouvoir de Stéphanie Le Briz), Odile
Gannier (à partir de 13h).
La séance commence à 12h10 en salle 108 de
l’extension à la Faculté des lettres.
A. Tassel annonce qu’un fort contingent
d’étudiants de Durham (Angleterre), de niveau L2 (profils français-anglais,
français-espagnol et français-italien), se sont manifestés auprès de diverses
universités du Midi, désirant étudier en France. M. Symington jouera le rôle
d’intermédiaire auprès d’eux si leur choix se porte sur Nice, courant juin, ce
qui aurait pour effet de doubler les effectifs de L2, avec des répercussions
sur le nombre de groupes de TD. Ils seraient intégrés totalement aux parcours
(à la différence des Erasmus), et désirent apparemment suivre un parcours
pluridisciplinaire.
Est votée à l’unanimité la proposition de
dispenser des deux UE optionnelles en L3 (1er et 2d semestre)
les élèves de CPGE cubant leur khâgne, même si l’offre, un lot de consolation
pour A. Pfersmann, est qualifiée de mesquine par P. Quillier. Mais le
conseil de gestion et le CEVU devront encore accepter le principe de cette
offre avant qu’elle soit effective.
A. Tassel propose d’élaborer un master
« pro » consacré à l’édition et au livre, mettant en synergie les
travaux de collègues sur l’édition de textes de la Renaissance, la présence de
maisons d’édition niçoises ou proches de Nice (éditions du Rocher…) et les
débouchés offerts en bibliothéconomie ; tout ceci formant des
bibliothécaires mais aussi des collaborateurs éventuels de maisons d’édition ou
de librairies. Ce projet est soutenu par E. Kotler au CEVU et pourrait,
s’inspirant du DESS de Paris-IV ou du DUT de la Ville-d’Avray sur les métiers
du livre, être présenté au CEVU en 2006 pour entrer en vigueur en 2006 ou 2007.
Un groupe est formé pour suivre le dossier : A. Pfersmann, P. Quillier, G.
Salvan, A. Tassel, G. Veysseyre.
A. Tassel et S. Puech proposent de mettre en place
une licence pluridisciplinaire orientée vers les concours de l’IUFM et
réduisant quelque peu l’enseignement spécifique de spécialité. L’enseignement
de 1re année et de 2e année sera différent de celui de L3
préparant au concours. Elle existe ailleurs et répondrait à une forte demande
des étudiants niçois. A. Pfersmann s’inquiète : serait-ce récréer une
école normale ? I. Vedrenne craint que le parcours phagocyte tous les
autres, mais constate que les enseignements iront au-delà des matières
littéraires. Un groupe de travail veillera à ne garder que ce que les écoles
normales avaient de bon : S. Puech, G. Salvan, A. Tassel.
De tels efforts pour agrandir et diversifier les
effectifs d’étudiants sont nécessaires, à l’heure où le budget du département
est l’objet de craintes, de même que le nombre de personnels IATOS voire de
postes d’enseignants.
Questions diverses
G. Salvan s’inquiète du regroupement physique des
secrétariats proposé par C. Kircher : s’il libère un poste, les
enseignants ne devraient-ils pas avoir la clef du secrétariat ? J.-M. Seillan
exprime à ce sujet son vœu de placer la photocopieuse (avec code, propose A.
Tassel) dans l’antichambre, où il verrait bien – avec P. Quillier et G.
Veysseyre – des casiers qui permettraient de laisser à la portée des étudiants
certains documents.
Est ensuite discutée l’augmentation des heures
d’examen évoquée lors de la précédente commission paritaire. G. Salvan veut
regrouper en L1 l’horaire des examens d’option. J.-M. Seillan note que la masse
de travail visant à évaluer les étudiants est générale au cours du semestre et
va croissant au détriment de l’enseignement. A. Pfersmann voudrait pouvoir
juger un mémoire au lieu d’imposer un devoir sur table. J.-M. Seillan serait
même favorable à la disparition du partiel, le contrôle continu suffisant. Mais
A. Tassel rappelle que le contrôle continu, s’il prend une forme libre, n’a pas
l’aspect égalitaire de l’examen. S. Puech rappelle que, ailleurs, la note du
contrôle continu ne peut nuire à l’examen final, mais s’étonne de ce que la
session de septembre ne tienne plus compte du contrôle continu. Ainsi en a
voulu le CEVU. A. Tassel et G. Veysseyre notent que l’oral ne suffit pas à bien
évaluer un étudiant. A. Tassel oriente alors cette question vers les sections,
puisque l’absence d’épreuve terminale n’est pas possible dans l’immédiat.
P. Léon propose de faire passer à 2h les 1h30 de
l’UE 4 en L1, après la baisse de 3h à 1h30 que rappelle A. Tassel. La hausse
serait raisonnable et maintiendrait le principe d’une seule séance. Mais A.
Tassel, qui convient que dispenser un cours digeste en 1h30 relève parfois de
l’exploit, doit pour ce faire vérifier les moyens humains disponibles : le
nombre des options augmente.
A. Tassel annonce l’achat d’un lecteur de DVD pour la salle 201 et d’un ordinateur portable pour la 12a, sous réserve que le doyen réponde favorablement à cette demande, que la bonne gestion des heures complémentaires devrait voir satisfaite.
Le site internet www.unice.fr/lettresmodernes se
met en place, entrant pendant un mois dans une phase de test. Il sera
utilisable pour la prochaine rentrée universitaire. M. Durepaire a accepté,
moyennant salaire, d’en mettre à jour le contenu, proposant notamment le
contenu des enseignements (sans contrainte d’espace, note A. Pfersmann, qui se
réjouit de la nouvelle), des liens avec les centres de recherche et avec
hyperlien vers le courriel des enseignants.
P. Quillier revient sur la question de l’intitulé
des parcours : que les sections fassent des propositions, et la prochaine
commision paritaire en jugera, répond A. Tassel.
O. Gannier distribue la grille envoyée
parallèlement à tous les enseignants pour établir les emplois du temps. Les
collègues, qui sont invités à conserver les horaires existants en l’état si
faire se peut, peuvent faire part d’un souhait spécifique avant la fin du mois
de mai.
Reprise des discussions sur le questionnaire
d’évaluation des enseignements
Alain Tassel distribue à l’ensemble des participants une version du questionnaire amendé par Véronique Magri-Mourgues conformément aux décisions prises lors de la précédente commission paritaire (questions 1 à 5). La discussion porte sur les questions suivantes.
— Les questions 6 et 7 suscitent des
objections : G. Veysseyre juge le terme d’exercice vague et peu approprié. J. Domenech propose alors celui de
travaux, qui semble remporter une
forme d’agrément. A. Tassel trouve la question 7 peu pertinente. S. Puech
souligne que l’utilité de continuer à plancher en détail sur chaque item du
questionnaire est discutable, sachant qu’il a toutes les chances de remonter au
ministère, puis de n’être jamais mis en application ni distribué aux étudiants.
A. Pfersmann suggère de renoncer purement et simplement à ces deux
questions 6 et 7, mais la représentante des étudiants présente maintient
qu’elles sont utiles.
Après vote (6 voix pour la suppression de ces
articles, 8 pour leur maintien et 4 abstentions), il est décidé que l’on
maintiendra les deux questions ; mais il reste à débattre de leur forme.
A. Tassel propose de remplacer dans les deux cas « Le corrigé des
exercices... » par « Le corrigé ou la reprise des travaux... ».
Nouveau vote : 6 voix contre cette proposition, 8 voix pour et 4
abstentions. Le nouveau libellé est donc adopté.
— Question 8. Le libellé de la question étant
généralement mis en cause, J.-M. Seillan propose « La sélection d’ouvrages
proposés à la lecture répond à l’attente de formation des étudiants ».
A. Pfersmann suggère de nouveau la formulation que, s’inspirant des
propositions de Ph. Marty, il avait fait figurer dans le document distribué
lors de la séance précédente : « Le cours et la bibliographie
m’incitent à lire davantage à propos ou autour du programme présenté par
l’enseignant ; un domaine ou une question se sont ouverts à moi que je
voudrais continuer à découvrir ». Plusieurs collègues objectent que la
phrase est trop longue et, suite à quelques débats, elle est ainsi
reformulée : « Les propositions bibliographiques m’incitent à lire
davantage à propos ou autour du programme présenté par l’enseignant ».
Cette nouvelle mouture est adoptée à l’unanimité.
— Question 9. L’ensemble des participants se met
d’accord sur une nouvelle formulation : « Les travaux d’évaluation
correspondent au programme de l’enseignement ».
— Question 10. Faut-il conserver ou non cet
article ? On revient, à la suggestion de Ph. Marty, sur la formulation des
questions 6 et 7, qui est remaniée en « La reprise des travaux... »
dans les deux cas. Un nouveau vote a lieu, avec les mêmes résultats que lors de
la discussion précédente. Retour à la question 10 et acceptation par vote
de son maintien à l’identique (10 voix pour, 7 abstentions).
— A. Tassel souligne, entre l’examen de deux
questions, que l’ensemble B du questionnaire, qui renvoyait aux étudiants, est
à supprimer. En effet, il ne correspond pas au sujet prévu par la circulaire.
Suite à quelques débats (F. Hourtic, notamment, signale que ces questions
avaient leur utilité), il est décidé de renoncer purement et simplement à cette
partie du questionnaire.
— Les questions 11 et 12 sont collectivement
remises en cause ; J.-M. Seillan signale toutefois que ces questions ne
sont pas aussi vides de sens qu’on semble le penser. La question 11 est supprimée
suite à un vote (10 voix pour), de même que la question 12 (A. Tassel ayant
signalé qu’il est opposé à cette question, 12 voix vont dans son sens). F.
Hourtic signale que l’énoncé de la question 11 était trop général, et
qu’elle n’a guère de remaniement à proposer.
— Suite à l’examen des questions existantes, A.
Pfersmann suggère, conformément au document qu’il a fait circuler, que d’autres
articles pourraient être ajoutés au questionnaire tel qu’il se présente. Seule
sa première proposition sera débattue, la suite étant remise à la commission
paritaire de juin. A. Pfersmann propose le libellé suivant :
« L’enseignement m’a familiarisé avec les démarches, les interrogations et
les incertitudes de la recherche dans le domaine étudié ». Plusieurs
collègues (J.-M. Seillan, S. Puech et I. Vedrenne, notamment) signalent qu’à
leurs yeux cet intitulé semble mal approprié pour les étudiants de premier
cycle ; d’autres (J. Domenech, Ph. Marty et A. Pfersmann, notamment)
soulignent qu’il est bon de ne pas secondariser les études universitaires,
fût-ce lors des premières années. Suite à quelques débats, une majorité se
dégage en faveur de l’adjonction de cette question (14 pour, 2 contre), sachant
que les étudiants de premier cycle pourront simplement répondre que
l’enseignement qui leur est dispensé n’est pas concerné par cette question
(réponse 3). L’intégration d’autres articles est reporté au début de la
prochaine commission.
La séance est levée à 14h.