Chronologie thématique de la vie et de l’œuvre de Charles Péguy
Nous nous sommes largement inspiré des chronologies de
Jean Bastaire (parue dans Le Porche du mystère de la deuxième vertu,
Poésie, Gallimard, 1986) et de Robert Burac dans les Œuvres en prose
complètes (La Pléiade, Gallimard, 1987-1992).
Romain Vaissermann
7 janvier 1873 |
naissance de Charles Pierre
Péguy (témoins : Jean-Baptiste Milon, François Pié) au 50 rue du
faubourg Bourgogne, Orléans |
13 avril 1873 |
baptême de Charles Péguy,
église Saint-Aignan (parrain : Paul Brunet ; marraine : Marie
Picard) |
18 novembre 1873 |
mort de Désiré Péguy son père,
d’une tumeur à l’estomac, Orléans |
20 novembre 1873 |
acte de sépulture de Désiré
Péguy son père, Orléans |
18 avril 1880 |
mort de Charlotte Guéret sa
tante maternelle, Orléans |
20 mai 1885 |
mort de Jean-Louis Péguy, son
grand-père paternel, Orléans |
12 février 1887 |
décès d’ةtiennette Guéret sa grand-mère maternelle, Orléans |
1er janvier 1891 |
déménagement au 2 bis rue de
Bourgogne, Orléans |
an. scol. 1893-1894 |
rencontre Marcel Baudouin, qui deviendra son intime |
25 juillet 1896 |
mort de Marcel Antoine Baudouin
d’une fièvre typhoïde, pendant son service militaire, à Dreux où Péguy
accourt pour s’assurer que la mort n’est pas dû à des mauvais traitements
d’un de ses supérieurs |
début juillet 1897 |
emménage au 5e étage
du 7, rue de l’Estrapade, Paris Ve |
28 octobre 1897 |
mariage civil avec Charlotte
Françoise Baudouin, âgée de 18 ans, Mairie du Ve arrondissement
(témoins : Paul Collier, Georges Weulersse ; Charles Abel Baudouin,
Albert Lévy) |
29 octobre 1897 |
emménagement du couple au 5e
étage du 7, rue de l’Estrapade, Paris Ve |
17 juillet 1898 |
persécuté par sa mère, rédige
son testament |
10 septembre 1898 |
naissance de Marcel Antoine
Péguy, fils aîné, Paris |
fin 1898 |
en vacances avec sa famille, découvre la mer en la Méditerranée, à Roquebrune (Var) |
14 juillet 1899 |
déménagement à Saint-Clair
(alias Gometz-le-Châtel) par Orsay |
novembre 1899 |
rencontre pour la première fois
Blanche Raphaël au 17 rue des Fossés-Saint-Jacques |
15 juillet 1901 |
déménagement rue des Sablons,
Orsay |
7 septembre 1901 |
naissance de Germaine Henriette
Péguy, deuxième enfant, Orsay |
début 1903 |
mort de Georges ةdet, son ancien maître, Paris |
3 mars 1903 |
Charles Andler se désabonne des Cahiers |
25 juin 1903 |
naissance de Pierre Albert
Péguy, troisième enfant, Orsay |
1er septembre 1903 |
mort de Bernard-Lazare d’une
péritonite cancéreuse, Paris |
4 septembre 1903 |
assiste aux obsèques de Bernard-Lazare, qui partent du 7 rue de Florence |
1904 |
visite en famille le Laboratoire maritime de Wimereux (Pas-de-Calais), près de Boulogne |
1904 |
fait soigner sa vue par le docteur Victor Morax |
1er mai 1904 |
rejoint son ami Jules Isaac à Sens (Yonne) |
4 juin 1904 |
assiste comme témoin au mariage
de son ami Henri Roy |
déb. juillet 1904 |
visite l’exposition des Primitifs français au pavillon de Marsan (Louvre) et à la Bibliothèque nationale |
17 octobre 1906 |
« mauvaise période » : les trois enfants Péguy ont été malades pour le « changement de saison » |
16 avril 1907 |
« malade comme un chameau », doit par un train du matin rentrer à Orsay, où il restera une semaine |
23 mai 1907 |
malade, ne se rend pas à la Boutique des Cahiers |
7-11 août 1907 |
son médecin l’ayant forcé à prendre un mois de repos, passe quelques jours de repos à Saint-Loup (près Saint-Jean-de-Braye), revient à cause d’un embarras gastrique de son fils Pierre |
7-9 septembre 1907 |
rejoint son ami Eddy Marix au Tréport (Seine-Maritime) |
novembre 1907 |
Jean-Pierre Laurens commence à peindre le portrait de Péguy qu’il exposera au Salon de 1908 |
janvier 1908 |
déménagement à la Maison des
Pins, Lozère par Palaiseau |
6-8 avril 1908 |
est immobilisé chez lui par une forte grippe |
31 août 1908 |
mort d’Eddy Marix, un vieil
ami, Paris |
10 septembre 1908 |
s’alite pour plus de
semaines et manque de mourir d’une hépatite |
15 novembre 1908 |
pendant une crise de
neurasthénie, songe au suicide, comme il l’avoue à Charles Lucas de Peslouنn |
20 juin 1909 |
s’alite à cause d’une angine, après laquelle le rétablissement sera difficile |
31 octobre 1909 |
mariage de Simone Benda (ex-Le Bargy) et Claude Casimir-Périer |
17 novembre 1909 |
Romain Rolland rédige une
lettre testamentaire adressée à lui et confiant aux Cahiers ses écrits
non publiés |
31 décembre 1909 |
possède une « vue normale » d’après la fiche d’avancement du 5e corps d’armée |
1er août 1910 |
demande à Charles Lucas de
Peslouنn de se trouver un second pour
un duel avec Daniel Halévy |
30 juillet 1910 |
mariage de Blanche Raphaël et
de Marcel Bernard, Paris |
14 novembre 1910 |
baptême de son dentiste et ami
le docteur ةmile Amieux |
5 janvier 1911 |
son ami René Salomé se convertit au catholicisme |
13 septembre 1911 |
naissance d’Henriette Bernard, fille de Blanche et de Marcel Bernard |
21 décembre 1911 |
assiste comme témoin, avec
Geneviève Favre, au mariage de son ami ةmile
Aubriot, dit Jean Hugues |
31 décembre 1911 |
« vue : myope (3 dioptries) » juge la fiche d’avancement du 5e corps d’armée |
mai 1912 |
va accueillir Simone Casimir-Perier à Dieppe (Seine-Maritime) |
9 septembre 1912 |
se rend à l’enterrement du
beau-père de Bergson au cimetière de Montmartre |
29 octobre 1912 |
rompt avec son intime Charles Lucas de Pesloüan |
12 décembre 1912 |
en signe de rupture, adresse
une dépêche à Georges Sorel : « Je reconnais votre main dans
tout ce qui se fait contre les Cahiers. » |
21 décembre 1912 |
mort de René Bichet, un ami,
Paris |
12 mars 1913 |
devient président d’honneur d’une équipe de rugby composée de jeunes écrivains et artistes, affiliée au « Paris Université Club » |
10 août 1913 |
déménagement au 7 rue André
Theuriet, Bourg-la-Reine |
21 novembre 1913 |
mort de Dom Louis Baillet, un
vieil ami, Belgique |
février 1914 |
devient président d’honneur de l’équipe de rugby affiliée au « Paris Université Club », devenue société sous le nom de « Jeunesse sportive et littéraire » |
5 septembre 1914 |
meurt au combat près de
Villeroy |
9 septembre 1914 |
est enseveli avec le capitaine
Pierre Guérin et le lieutenant de la Cornillère à Chauconin-Neufmontiers |
27 décembre 1914 |
Jacques-Henri Dreyfuss, grand
rabbin de Paris, nomme Charles Péguy lors d’un office religieux à la mémoire
des soldats israélites tombés au champ d’honneur, à la Synagogue de la rue de
la Victoire |
4 février 1915 |
naissance de Charles-Pierre
Péguy, fils cadet posthume de Charles Péguy, Bourg-la-Reine |
20 décembre 1915 |
son acte de décès est dressé sur les registres d’état civil à Bourg-la-Reine |
25 février 1919 |
par jugement du Tribunal civil
de la Seine, la Nation adopte les enfants mineurs de Charles Péguy, à savoir
Germaine, Pierre et Charles-Pierre |
2
Cursus studiorum
1er octobre 1879 –
juillet 1880 |
suit sa scolarité en 2e
classe, 2e division à l’ةcole
primaire annexée à l’ةcole normale
d’instituteurs du Loiret, 72 rue du Faubourg-Bourgogne, Orléans |
déb. octobre 1880 – août 1881 |
suit sa scolarité en 1re
classe, 2e division à l’ةcole
primaire annexée à l’ةcole normale
d’instituteurs du Loiret |
déb. octobre 1881 – été 1882 |
suit sa scolarité en 1re
classe, 1re division à l’ةcole
primaire annexée à l’ةcole normale
d’instituteurs du Loiret |
4 oct. 1882 – été 1883 |
suit sa scolarité à l’ةcole primaire annexée à l’ةcole normale d’instituteurs du Loiret |
10 août 1883 |
reçoit le premier prix d’honneur de sa classe |
déb. octobre 1883 – juillet
1884 |
suit sa scolarité à l’ةcole primaire annexée à l’ةcole normale d’instituteurs du Loiret |
fin juillet 1884 |
est reçu 1er au
certificat d’études primaires sur 175 inscrits des deux cantons est et ouest
d’Orléans |
début octobre 1884 |
entre en première année à l’ةcole municipale professionnelle d’Orléans (ةcole primaire supérieure de trois ans), Cloître
Sainte-Croix, place de la cathédrale, Orléans |
rentrée de janvier 1885 |
passe en deuxième année à l’ةcole municipale professionnelle d’Orléans |
rentrée de Pâques 1885 |
entre en 6e A au
lycée d’Orléans comme demi-pensionnaire avec bourse municipale |
4 août 1885 |
remporte cinq 3es
accessits (allemand, dessin d’imitation, thème latin, et sciences physiques)
et un 2e accessit (récitation) lors de la distribution des prix du
lycée d’Orléans |
6 octobre 1885 |
entre en 5e au lycée
d’Orléans |
3 août 1885 |
remporte tous les premiers prix
de sa classe lors de la distribution des prix du lycée d’Orléans (sauf un 2e
accessit en musique vocale) |
5 octobre 1886 |
entre en 4e au lycée
d’Orléans |
1er août 1887 |
remporte tous les onze premiers
prix de sa classe (sauf deux 2es accessits en histoire-géographie
et musique vocale) |
4 octobre 1887 |
entre en 3e au lycée
d’Orléans |
31 juillet 1888 |
remporte tous les prix de sa
classe, y compris celui d’instruction religieuse |
2 octobre 1888 |
entre en 2de (les
Humanités) au lycée d’Orléans |
an. scol. 1888/1889, 3e trim. |
quitte le cours d’Instruction religieuse |
30 juillet 1889 |
remporte tous les premiers prix
des matières où la maladie lui a permis de concourir en juin 1889 (ni
instruction religieuse, ni version allemande, ni version grecque), sauf un 4e
accessit en mathématiques |
2 octobre 1889 |
entre en classe de Rhétorique
au lycée d’Orléans, alors que Marcel Baudouin, interne à Sainte-Barbe, entre
en 3e à Louis-le-Grand |
été 1890 |
échoue au Concours général des
départements |
5 août 1890 |
remporte le prix d’honneur de
Rhétorique, et trois premiers prix en composition française, langue latine et
version grecque |
13 août 1890 |
est reçu à la première partie
du baccalauréat ès lettres (mention « assez bien ») |
7 octobre 1890 |
entre en classe de Philosophie
au lycée d’Orléans, alors que Marcel Baudouin, encore interne à Sainte-Barbe,
entre en 2de à Louis-le-Grand |
été 1891 |
refuse de composer au Concours
général des départements |
24 juillet 1891 |
est reçu bachelier ès lettres
complet |
31 juillet 1891 |
remporte le prix d’excellence
de Philosophie (dissertation française) |
1er octobre 1891 |
entre comme pensionnaire en Ire
vétérans (de Rhétorique supérieure) au lycée Lakanal à Sceaux avec une
demi-bourse d’internat, alors que Marcel Baudouin entre en Rhétorique à
Louis-le-Grand |
17-22 juin 1892 |
se présentant au concours
d’entrée à l’ةcole normale supérieure
pour la première fois, est admissible 18e sur 50 mais échoue à
l’oral pour un demi-point (23 juin 1892) |
30 juillet 1892 |
remporte le prix d’excellence,
le 1er prix de version latine et le 1er prix en
composition latine de Rhétorique supérieure |
début août 1892 |
remporte le 2e
accessit de composition latine au Concours général de lycées de Paris et
Versailles, alors que Marcel Baudouin y remporte le 1er prix de
français et le 1er prix de version latine |
déb. octobre 1892 |
fait sa rentrée comme
pensionnaire en Ire vétérans au lycée Lakanal à Sceaux, alors que
Marcel Baudouin entre en Philosophie à Louis-le-Grand |
déb. novembre 1892 |
quitte le lycée Lakanal pour
devancer l’appel |
juin 1893 |
retourne au lycée Lakanal
suivre quelques cours |
juillet 1893 |
se présentant au concours de
l’E.N.S. pour la deuxième fois, n’est pas admissible pour un quart de point |
déb. octobre 1893 |
entre comme interne au collège
Sainte-Barbe, avec bourse du Conseil d’administration, pour suivre les
« Cours supérieurs de Rhétorique et de Philosophie » du lycée
Louis-le-Grand, alors que Marcel Baudouin entre en Rhétorique supérieure à
Louis-le-Grand |
20 février 1894 |
demande à s’inscrire une troisième fois au concours d’entrée à l’E.N.S. |
23 juillet 1894 |
signe son engagement décennal
dans l’Instruction publique |
25 juillet 1894 |
échoue à la licence ès lettres
(philosophie) |
31 juillet 1894 |
se présentant au concours de
l’E.N.S. pour la troisième fois, est admissible aux oraux (27 juillet 1894)
puis admis 6e sur 24 |
août 1894 |
remporte le 4e
accessit de dissertation française en philosophie au Concours général de
lycées de Paris et Versailles |
31 octobre 1894 |
est reçu à la licence ès
lettres (philosophie) |
2 novembre 1894 |
entre à l’internat de l’E.N.S.
en première année d’étude, alors que Marcel Baudouin, toujours interne à
Sainte-Barbe, redouble sa Rhétorique supérieure à Louis-le-Grand |
2 avril 1895 |
obtient son baccalauréat ès
sciences restreint |
21-23 avril 1895 |
invite sa mère au Bal de l’E.N.S. et participe aux autres cérémonies du Centenaire de l’E.N.S. |
7 août – 31 octobre 1895 |
enseigne comme précepteur à
Semur-en-Auxois |
5 novembre 1895 |
entre à l’internat de l’E.N.S.
en deuxième année d’étude, alors que Marcel Baudouin, sur les conseils de
Péguy, devance l’appel, après avoir échoué à l’écrit de l’E.N.S. |
30 novembre 1895 |
obtient de l’E.N.S. un congé
d’un mois pour raison médicale (congé prolongé en janvier 1896 jusqu’au 1er
novembre) |
21 octobre 1896 |
est admis à redoubler sa
deuxième année d’étude à l’E.N.S. |
2 novembre 1896 |
fait sa rentrée à l’internat de
l’E.N.S. en deuxième année d’étude |
mars 1897 |
rédige un mémoire : ةbauche d’une étude sur Alfred de Vigny |
10 novembre 1897 |
rédige sa démission de l’E.N.S. |
15 novembre 1897 |
le ministre de l’Instruction
publique Alfred Rambaud accepte sa démission (mais Péguy suivra certains
cours de philosophie de l’E.N.S. comme auditeur libre) et lui accorde une
bourse d’agrégation |
24 février 1898 |
commence à suivre les cours de
Henri Bergson à l’E.N.S. |
juillet – décembre 1898 |
donne des cours particuliers de
philosophie à Michel Calmann-Lévy |
août 1898 |
se présentant à l’agrégation de
philosophie, y échoue ; estime que cet échec vient de l’opposition de
l’antibergsonien Octave Hamelin |
1er novembre 1900 |
commence à suivre les cours de
Bergson au Collège de France |
été 1901 |
songe à écrire une thèse
principale « De la situation faite à l’histoire et à la sociologie dans
les temps modernes » |
automne 1908 |
commence à écrire une thèse
principale De la situation faite à l’histoire dans la philosophie générale
du monde moderne (édition posthume) |
16 juin 1909 |
dépose en Sorbonne le sujet de
sa thèse principale sous la direction de Gabriel Séailles et celui de sa
thèse secondaire ةtudes et
recherches sur les arts et métiers de la typographie (jamais commencée) |
9 juillet 1910 |
commence le grec avec Marcel |
18 octobre 1910 |
déclare pour la dernière fois
envisager de soutenir sa thèse |
4 septembre 1913 |
ferme le grec avec Marcel |
5 septembre 1913 |
ouvre le latin avec Germaine et
Pierre |
déb. octobre 1913 |
entrée de Marcel à Sainte-Barbe |
9 juillet 1914 |
ne comprend pas l’échec au
baccalauréat de son fils Marcel |
14 juillet 1914 |
se console grâce au 1er
prix en Mathématiques et du 1er accessit en grec de son fils
Marcel à Sainte-Barbe |
11 novembre 1892 |
signe son devancement l’appel
au 131e régiment d’infanterie d’Orléans pour ne faire qu’un an
comme fils de veuve, de par la loi dite du « volontariat d’un an »
(témoins : Louis-Elphège Menardière, Arthur Selletier) |
12 novembre 1892 |
entre à la caserne Bannier
(devenue caserne Coligny, faubourg Bannier), affecté au 3e
bataillon, 2e compagnie |
8 juillet 1893 |
est nommé soldat de première
classe |
28 septembre 1893 |
libéré du service militaire,
est nommé caporal dans la réserve |
26 août – 22 septembre 1895 |
après une période d’instruction
militaire (131e R.I. d’Orléans) à Orléans et Coulommiers, est
nommé sergent dans la réserve |
24 août – 20 septembre 1896 |
période d’instruction militaire
(131e R.I. d’Orléans) à Orléans et Coulommiers |
30 décembre 1897 |
est nommé sous-lieutenant de
réserve |
22 août – 18 septembre 1898 |
période d’instruction militaire
(76e R.I. d’Orléans) à Coulommiers |
27 août – 23 septembre 1900 |
période d’instruction militaire
(76e R.I. d’Orléans) à Coulommiers puis en Beauce jusqu’à Chartres |
25 août – 21 septembre 1902 |
période d’instruction militaire
(76e R.I. d’Orléans) à Coulommiers |
1er août – 28 août 1904 |
période d’instruction militaire
(76e R.I. d’Orléans) près de Fontainebleau |
19 juin 1905 |
complète sa panoplie militaire
au Bon Marché avec sa femme |
20 juillet 1905 |
est maintenu à sa demande dans
les cadres de réserve de l’armée active |
9 septembre 1905 |
est nommé lieutenant de réserve
affecté à la 19e compagnie du 276e R.I. (réserve du 76e
R.I.) |
20 août – 16 septembre 1906 |
période d’instruction militaire
(76e R.I. d’Orléans) à Guise, Saint-Quentin, Ham dans la IVe
division, IIe corps d’armée, versé au 87e |
26 avril – 19 mai 1909 |
période d’instruction militaire
(276e R.I. de Coulommiers) à Coulommiers et Cercottes |
8 mai 1909 |
défile à la tête de ses hommes
sur la place du Martroi à Orléans, pour les fêtes de Jeanne d’Arc |
1er juin 1909 |
« Officier pénétré de ses devoirs, connaissant bien ses fonctions, les remplissant avec goût dans toutes circonstances. Caractère cale et réfléchi. Rendra d’excellents services en campagne », note le lieutenant-colonel Pillot, commandant le 276e R. I. |
octobre 1909 |
« Très bon lieutenant de réserve », note le général de brigade Mallard |
5 mai – 24 mai 1911 |
période d’instruction militaire
(276e R.I. de Coulommiers) à Coulommiers et Fontainebleau |
20 octobre 1911 |
« Par de nombreuses périodes, cet officier a développé ses connaissances militaires, peut faire un bon capitaine de réserve », note le général de brigade Bouchez |
3 janvier 1912 |
rêve de la mobilisation |
14 mai – 31 mai 1913 |
période d’instruction militaire
(276e R.I. de Coulommiers) à Coulommiers et Fontainebleau |
30 juillet 1914 |
interrompt sa Note
conjointe… au début d’une phrase et se prépare au départ |
1er août 1914 |
lit l’ordre de mobilisation
générale affiché le jour même |
2 août 1914 |
revêt son uniforme et quitte
Bourg-la-Reine en train pour Paris |
4 août 1914 |
quitte Paris en train pour
Coulommiers dans la 19e compagnie du 5e bataillon du
276e R.I., compagnie qu’il commande provisoirement |
10 août 1914 |
part de Coulommiers
(Seine-et-Marne) pour le front |
11 août 1914 |
arrive à Saint-Mihiel, marche
jusqu’à Loupmont (Meuse) |
16 août 1914 |
marche jusqu’à Viéville-en-Haye
(Meurthe-et-Moselle) par Nonsard |
22 août 1914 |
cède le commandement de la 19e
compagnie au lieutenant de la Cornillère |
23 août 1914 |
marche jusqu’à Pont-à-Mousson
par Vilcey-sur-Trey |
25 août 1914 |
marche jusqu’à
Jonville-en-Woëvre (Meuse) |
26 août 1914 |
marche jusqu’à Lérouville |
28 août 1914 |
part de Lérouville en train
pour le nord |
29 août 1914 |
marche de Tricot (Oise) jusqu’à
Fescamps (Somme) |
30 août 1914 |
marche jusqu’à Armancourt,
première action de feu puis repli à Ravenel (Oise) |
31 août 1914 |
marche jusqu’à Béthencourt
(Nord), reprend le commandement de la 19e compagnie |
1er septembre 1914 |
marche jusqu’à Catenoy (Oise) |
2 septembre 1914 |
marche jusqu’à Luzarches
(Val-d’Oise) |
3 septembre 1914 |
arrive à Montmélian par Vémars |
4 septembre 1914 |
marche jusqu’à Vémars |
5 septembre 1914 |
part de Vémars vers Meaux et
trouve la mort près de Villeroy (Seine-et-Marne) frappé par une balle
ennemie, la veille du début de la bataille de la Marne |
21 novembre 1915 |
reçoit la Croix de Guerre (une
étoile) à titre posthume : « Officier d’une grande valeur orale.
A fait preuve du plus grand courage dans des circonstances très critiques. A
été tué à la tête de sa troupe qu’il conduisait à l’attaque », note le
général Delaporte, commandant la 55e division |
11 mai 1916 |
le général Cousin remet à Pierre Péguy la Croix de Guerre de son père dans la cour d’honneur des Invalides |
27 avril 1920 |
est fait par décret Chevalier
de la Légion d’honneur à titre posthume |
22 juin 1920 |
Publication au Journal officiel du décret le faisant Chevalier de la Légion d’honneur |
octobre 1892 |
participe aux collectes en
faveur des mineurs de Carmaux en grève |
|
|
21-23 avril 1895 |
adhère de fait au socialisme
pendant les Fêtes du centenaire de l’ةcole
normale supérieure, comme il l’écrit à son ami Camille Bidault : « Je
me suis officiellement classé avec les socialistes. » |
|
|
11 mai 1895 |
déclare son adhésion au
socialisme à son ami Paul Collier : « L’universel
affranchissement intellectuel et, comme condition préalable nécessaire,
matériel ne se doit pas arrêter avant que tous les hommes reçoivent, en fait,
l’éducation intégrale. [ …] J’ai devant les yeux un état idéal de
l’humanité. […] Pour y tendre, je marche avec les socialistes. » |
|
|
août 1895 |
précise à Théo Woehrel :
« Pour moi cette conversion demeure peut-être le plus grand événement
de ma vie morale. » |
|
|
septembre – octobre 1895 |
participe aux collectes en
faveur des verriers de Carmaux en grève (depuis le 1er août 1895) |
|
|
janvier - février 1896 |
participe aux collectes en
faveur de la nouvelle verrerie ouvrière de Carmaux |
|
|
courant 1896 |
crée puis anime un Groupe
d’études sociales à Orléans |
|
|
novembre 1896 |
participe aux collectes en
faveur de la verrerie ouvrière d’Albi ; fait circuler une pétition
contre « le Sultan rouge » (Abdul Hamid II) |
|
|
16 janvier 1897 |
assiste à une conférence de
Marc Sangnier sur « Dieu et le peuple » au collège Stanislas |
|
|
27 février 1897 |
à son ami Camille
Bidault : « […] le socialisme est une vie nouvelle et non pas
seulement une politique » |
|
|
14 mai 1897 |
fonde un Cercle d’études et de
propagande socialistes à l’ةcole
normale supérieure excluant la participation des socialistes chrétiens et
dont il devient secrétaire provisoire |
|
|
décembre 1897 |
dédie la Jeanne d’Arc :
« […] à toutes celles et à tous ceux qui auront vécu leur vie
humaine, à toutes celles et à tous ceux qui seront morts de leur mort humaine
pour l’établissement de la République socialiste universelle […] » |
|
|
janvier 1898 |
défend ةmile Zola attaqué par certains étudiants, recrute des
dreyfusistes |
|
|
15 janvier 1898 |
rend visite à Jean Jaurès pour
l’inciter à lancer le parti socialiste dans le dreyfusisme ; s’estimera a
posteriori (16 juin 1903) « […] dès lors anarchiste, en un sens
qui n’est nullement celui de M. Sébastien Faure […] » (dans Reprise
politique parlementaire ; CQ IV-20) |
|
|
21 janvier 1898 |
figure dans les listes de
protestataires publiées dans L’Aurore contre la violation des formes
juridiques au procès de 1894 et contre le mystère qui entoure l’Affaire
Esterhazy |
|
|
18 juillet 1898 |
est arrêté à Versailles « pour
coups aux agents » à la sortie du Palais de Justice après le verdict
du second procès Zola |
|
|
1er août 1898 |
rapport « des plus
favorables » de la 3e brigade de la Direction général des
recherches de la Préfecture de police sur « le sieur Péguy, Charles,
Pierre » |
|
|
26, 30 septembre & 4, 8, 10
octobre 1898 |
figure dans les listes de
souscriptions de La Petite République en faveur des terrassiers en
grève (depuis le 14 septembre 1898) |
|
|
14 octobre 1898 |
demande à Jaurès, rencontré à La
Petite République, de venir faire une conférence à Orléans (la réunion
prévue pour le 23 octobre 1898 n’eut finalement jamais lieu) |
|
|
16, 20, 31 octobre 1898 |
polémique avec le Progrès du
Loiret au sujet de l’Affaire Dreyfus |
|
|
25 octobre 1898 |
participe, le jour de la
rentrée des Chambres, à une manifestation allemaniste pour la révision du
procès Dreyfus |
|
|
1er décembre 1898 |
la Librairie Georges Bellais
étant assaillie par une bande nationaliste, sort son revolver d’ordonnance
prêt à tirer en cas de légitime défense |
|
|
décembre 1898 |
manifeste à la Sorbonne en
faveur de Ferdinand Buisson, dreyfusiste chahuté pendant ses cours |
|
|
janvier 1899 |
fait inscrire un Groupe de la
Recherche de la Vérité à la Fédération socialiste révolutionnaire de la Seine |
|
|
23 février 1899 |
surveille, prêt à la rébellion,
les obsèques de Félix Faure et la tentative de coup d’état de Déroulède |
|
|
4 juin 1899 |
figure dans les listes de
souscriptions de La Petite République pour les travailleurs du Creusot |
|
|
11 juin 1899 |
participe à la manifestation de
Longchamp, riposte des forces dreyfusistes à l’agression du président ةmile Loubet (4 juin 1899) suite à l’arrêt de
révision du procès Dreyfus (3 juin 1899) |
|
|
3 décembre 1899 |
assiste à l’ouverture du
premier Congrès général des organisations socialistes françaises comme
délégué du Groupe d’études sociales des anciens élèves du lycée d’Orléans
(Fédération socialiste révolutionnaire) |
|
|
4 décembre 1899 |
les guesdistes demandant qu’on
n’admette pas la presse au Congrès général des organisations socialistes
françaises, Jaurès ne se prononce pas, alors que Péguy était pour l’admission |
|
|
5 décembre 1899 |
vote contre le soutien à Karl
Liebknecht qui venait de publier une série d’articles antidreyfusistes ;
fait partie de la minorité lors de ce vote |
|
|
6 décembre 1899 |
vote contre l’interdiction
faite aux socialistes d’entrer dans un ministère bourgeois ; fait partie
de la minorité lors de ce vote |
|
|
7-8 décembre 1899 |
ne vient pas aux dernières
réunions du Congrès général des organisations socialistes françaises, fatigué
par sa défense de Jean Jaurès contre le courant de Jules Guesde et déçu des
restrictions apportées à l’expression de la libre pensée |
|
|
21 décembre 1899 |
à Lucien Herr qui lui
déclare : « Vous êtes un anarchiste », répond que le mot ne
l’effraie pas |
|
|
février-avril 1900 |
dans les dialogues De la
grippe, Encore de la grippe et Toujours de la grippe (CQ
I-4, 6 et 7), ridiculise la démagogie socialiste |
|
|
4 juillet 1900 |
dans Réponse brève à Jaurès (CQ
I-11), critique la rhétorique et le schématisme de Jaurès |
|
|
27 septembre 1900 |
assiste, avec Hubert Lagardelle, à une réunion de la Fédération socialiste révolutionnaire |
|
|
28-30 septembre 1900 |
assiste au deuxième Congrès
national des organisations socialistes françaises comme délégué du Cercle
d’études et de propagande socialistes des élèves et anciens élèves du lycée
d’Orléans (Fédération socialiste révolutionnaire) |
|
|
2 mars 1901 |
dans Casse-cou (CQ II-7),
met en garde Jaurès contre le danger de lier le socialisme à un système
philosophique |
|
|
22 octobre 1901 |
le cabinet du Préfet de Police
demande un rapport sur les éventuelles activités politiques de l’officier de
réserve Péguy Charles |
|
|
27 novembre 1901 |
le rapport de la Préfecture de
Police conclut de lui : « ne paraît pas s’occuper de politique »… |
|
|
5 décembre 1901 |
publie les ةtudes socialistes de Jean Jaurès et se dresse, dans
De la raison, contre toute métaphysique d’Etat (CQ III-4) |
|
|
16 août 1902 |
dans « La loi et les
congrégations » (CQ III-21), critique la politique radicale de
Jaurès |
|
|
17 février 1903 |
dans Cahiers de la quinzaine
(CQ IV-12), critique la position de Jaurès dans la question alcoolique |
|
|
16 juin 1903 |
dans Reprise politique
parlementaire (CQ IV-20), dénonce en Jaurès le danger d’un
discours socialiste autoritariste |
|
|
19, 26 janvier & 2 février
1904 |
donne trois conférences
« De l’anarchisme politique » à l’ةcole
des hautes études sociales, où il étudie les régimes politiques en –archie
et –cratie et les deux types d’autorité, de commandement et de
compétence |
|
|
1er mars 1904 |
dans Avertissement (CQ
V-11), professe son socialisme kantien et invite à ne pas opposer de façon
schématique la conservation et révolution |
|
|
8 novembre 1904 |
dans « Un essai de
monopole » (CQ VI-4), décrit ce que pourrait être un
totalitarisme de gauche |
|
|
24 janvier 1905 |
La Délation au droits de
l’homme (CQ VI-9) flétrit le combisme |
|
|
6 juin 1905 |
ressent, après le coup de
Tanger (31 mars 1905) et les bruits de démission de Théophile Delcassé, une
révolution intérieure comparable en force à sa conversion au socialisme
(1895) |
|
|
23 juin 1905 |
croyant ferme à l’imminence
d’une déclaration de guerre allemande, interrompt la sixième série des Cahiers |
|
|
22 octobre 1905 |
dans Notre patrie (CQ
VII-3), répond à Leur patrie de Gustave Hervé (début juin 1905) |
|
|
17 décembre 1905 |
dans Les Suppliants
parallèles (CQ VII-7), invite à ne pas confondre révolte et
révolution |
|
|
22 décembre 1905 |
se désabonne de l’organe
guesdiste Le Socialiste pour l’année 1906 |
|
|
31 décembre 1905 |
dans Louis de Gonzague (CQ
VII-8), exhorte à une vigilance tranquille face aux menaces de guerre |
|
|
17 janvier 1906 |
chez Charles Lucas de Peslouنn, rencontre Maurice Barrès pour la première
fois |
|
|
17 juillet 1910 |
dans Notre jeunesse (CQ
XI-12), dresse un bilan de l’Affaire Dreyfus |
|
|
avril 1911 |
s’associe au projet que nourrit Pierre Marcel (Lévy) de créer l’Influence française : une Action française « sans antisémitisme et sans duc d’Orléans » |
|
|
|
18 mai 1911 |
vice-préside le comité d’action
de la « Ligue pour la culture française » fondée par Jean Richepin |
|
16 février 1913 |
dans L’Argent (CQ
XIV-6), accuse la bourgeoisie capitaliste d’avoir déprécié le travail des
ouvriers et d’avoir par conséquent suscité la grève sur le lieu de travail
comme l’idée du sabotage, contribuant à la disparition du peuple |
|
|
27 avril 1913 |
dans L’Argent suite (CQ
XIV-9), exalte la défense nationale au nom des Droits de l’homme contre le
pacifisme d’Ernest Lavisse et de Jaurès |
|
|
13 mai 1914 |
après les législatives
d’avril-mai 1914 ayant porté à la Chambre une majorité de gauche hostile aux
Trois ans, déclare à Pierre Marcel Lévi : « le résultat des
élections m’a laissé écrasé » |
|
|
16 mai 1914 |
écrit à Pierre Marcel
Lévi : « l’Humanité est exactement contre la France comme
l’Action française est contre les Juifs. Je crois que rien n’est
dangereux comme de vouloir se masquer le mal. Et il y a plus de fidélité dans
le regret que dans la complaisance » |
|
|
juillet 1914 |
dans Note conjointe sur M.
Descartes et la philosophie cartésienne (édition posthume), distingue
deux races de la guerre dans l’histoire et dans les peuples, celle du noble
jeu : le duel, et celle de la domination par la victoire :
l’impérialisme |
|
|
13 avril 1873 |
reçoit le baptême
(parrain : Paul Brunet ; marraine : Marie Picard), église
Saint-Aignan, Orléans |
25 juin 1885 |
fait sa première communion,
sous la direction de l’abbé Cornet, son aumônier, dans la chapelle du lycée
d’Orléans : « J’ai fait ma première communion avec une foi
sincère. » |
2 avril – 30 juin 1889 |
ne reçoit pas de note en
instruction religieuse au 3e trimestre de la 2de :
« En troisième, j’étais absolument révolutionnaire. » |
1891-1892 |
fréquente encore la chapelle du
lycée Lakanal |
courant 1892 |
se montre très irrité par
l’attitude de la presse cléricale prenant le parti du patronat dans la grève
des mineurs de Carmaux |
fin 1893 – début 1894 |
participe à l’œuvre de la Mie
de Pain en distribuant des soupes populaires sur la Butte-aux-Cailles |
courant 1894 |
accepte la présidence
provisoire d’une Conférence lycéenne de Saint-Vincent-de-Paul |
courant 1895 |
sollicite Léon Ollé-Laprune
pour fonder « une conférence Saint-Vincent-de-Paul sans saint Vincent
de Paul » |
décembre 1895 |
écrit à l’abbé Batiffol :
« Vous ne sauriez croire combien je vous suis reconnaissant d’avoir
bien voulu dire, en notre Sainte Barbe, une messe de requiem pour notre amie,
Madame Marsallon » |
janvier 1897 |
est à l’origine d’une pétition
demandant le renvoi d’Ollé-Laprune pour insuffisance et manque de conscience
professionnelle |
27 décembre 1897 |
est à l’origine d’une lettre
ouverte collective très sèche protestant contre l’élection du philosophe
catholique Ollé-Laprune à l’Institut |
5 avril 1900 |
« Les treize ou
quatorze siècles de christianisme introduit chez mes aïeux, les onze ou douze
ans d’instruction et parfois d’éducation catholique sincèrement et fidèlement
reçue ont passé sur moi sans laisser de traces. » (Toujours de la
grippe ; CQ I-7) |
courant juillet 1900 |
son ami Louis Baillet,
récemment ordonné prêtre (le 29 juin 1900 en la cathédrale d’Orléans), vient
dire une messe à Saint-Clair et passe une journée chez lui |
5 décembre 1901 |
« Nous sommes
irréligieux de toutes les religions. Nous sommes athées de tous les dieux. »
(De la Raison, CQ III-4) |
26 juillet 1902 |
écrit de la politique combiste
(qui décrète le 15 juillet la rétroactivité du décret sur les congrégations
du 1er juillet 1902) à son ami Dom Louis Baillet : « Pendant
ces persécutions stupides, injustes, je veux te renouveler l’assurance d’une
amitié qui demeure entière. » |
4 novembre 1902 |
« […] un très grand
nombre de jeunes gens, sérieux, ont renoncé la foi catholique premièrement,
uniquement, ou surtout, parce qu’ils n’admettaient pas l’existence ou le
maintien de l’enfer. » (De Jean Coste, CQ IV-3) |
septembre 1903 |
« […] toutes les
doctrines religieuses qui ont affirmé que la foi ne s’obtenait point par un
acte de simple volonté, mais qu’il y fallait la grâce et l’intervention
divine, affirmaient par là même qu’abandonné à lui seul tout homme pouvait
ignorer la foi […] » (Bernard-Lazare) |
1er mars 1904 |
« […] si l’Eglise
catholique nous apportait la vérité, nous accepterions que l’Eglise et que la
vérité nous, l’un portant l’autre, nous vînt de Rome ; c’est parce que
nous croyons que l’Eglise catholique ne nous apporte pas la vérité, non parce
qu’elle est romaine, que nous avons rejeté ses enseignements […] » (Avertissement,
CQ V-11) |
25 octobre 1904 |
« Le monde moderne,
l’esprit moderne, laïque, positiviste et athée, démocratique, politique et
parlementaire, les méthodes modernes, la science moderne, l’homme moderne,
croient s’être débarrassés de Dieu ; et en réalité, pour qui regarde un
peu au-delà des apparences, pour qui veut dépasser les formules, jamais l’homme
n’a été aussi embarrassé de Dieu. » (Zangwill, CQ
VI-3) |
31 décembre 1905 |
« Héritiers des
chrétiens, nos pères, de Pascal recevons cet enseignement que le salut
éternel est d’un prix infiniment infini [...] » (Louis de
Gonzague, CQ VII-8) |
7 janvier 1906 |
Léon Bloy lui envoie une lettre
élogieuse, à laquelle Péguy ne répondra pas |
4 novembre 1906 |
« La situation, la déjà
ancienne et classique situation d’homme qui a quitté l’Eglise, qui a perdu le
sentiment religieux, qui a quitté le christianisme, qui particulièrement a
quitté le catholicisme [...] est la situation de beaucoup d’hommes et
l’on pourrait presque dire aujourd’hui de beaucoup de peuples. » (De
la situation faite à l’histoire et à la sociologie dans les temps modernes,
CQ VIII-3) |
5 mars 1907 |
confie à Jacques Maritain qu’il
retrouve la foi |
24 mai 1907 |
envoie Maritain en ambassade à
l’île de Wight auprès de deux amis bénédictins (Dom André Wilmart et Dom
Louis Baillet) pour régler sa position vis-à-vis de l’ةglise |
12 décembre 1908 |
ne se présente pas au
rendez-vous avec le père Humbert Clérissac pris pour lui par Maritain |
10 septembre 1908 |
confie à son ami Joseph
Lotte : « j’ai retrouvé la foi, je suis catholique. » |
22 juillet 1909 |
à Lozère, Maritain essaye
vainement de persuader madame Charles Péguy de faire baptiser ses enfants |
fin octobre 1909 |
écrit à Mgr Pierre Batiffol
pour une explication |
16 janvier 1910 |
reconnaît publiquement son
retour à la foi par la publication du Mystère de la charité de Jeanne
d’Arc (CQ XI-16) |
25 avril 1910 |
annonce à Baillet par lettre la
fin du « mandat spirituel » qu’il avait confié à Maritain |
début octobre 1910 |
a une entrevue avec Dom Louis
Baillet |
22 mars 1911 |
figure sur la quatrième liste
de la « pétition des artistes, des écrivains et des savants pour les
églises de France » déposée par Barrès à la Chambre des députés |
23 mai 1911 |
Lotte publie dans son Bulletin
la confidence qu’il lui a faite sur son évolution spirituelle |
24 septembre 1911 |
dans Un nouveau théologien,
M. Fernand Laudet (CQ XIII-2), brocarde les idées des
bien-pensants catholiques |
juin 1912 |
réécrit dans le Dialogue de
l’histoire et de l’âme charnelle (édition posthume) le récit de
Gethsémani |
7 juin 1912 |
a un long entretien avec Mgr
Pierre Batiffol |
14-17 juin 1912 |
accompagné le premier jour
d’Alain-Fournier, fait un premier pèlerinage à Notre-Dame de Chartres en
action de grâce après la guérison de son fils Pierre atteint de paratyphoïde
(février 1912), ainsi que pour résister à une passion adultère et soulager la
dépression de son ami Pierre Marcel Lévi |
juillet 1913 |
écrit Clio, dialogue de
l’histoire et de l’âme païenne (édition posthume), critique virulente du
monde moderne, du point de vue religieux |
25-28 juillet 1913 |
accompagné le premier jour de
son fils Marcel, fait un deuxième pèlerinage à Chartres en accomplissement
d’un vœu pour la guérison de son fils Pierre atteint de diphtérie (20 août
1912) |
28 décembre 1913 |
publie بve (CQ XV-4), sa somme théologique |
14 avril 1914 |
accompagné de la mère, de la
sœur et de la nièce de Maritain, fait un troisième pèlerinage à Chartres, en
train |
15 avril 1914 |
l’abbé Paul Boulin, intégriste
très influent, publie dans La Critique du libéralisme religieux,
politique, social une mise en garde aux lecteurs de Péguy |
juillet 1914 |
dans Note conjointe sur M.
Descartes et la philosophie cartésienne, s’en prend aux néo-thomistes
tels que Maritain et défend Bergson qui vient d’être mis à l’Index (3
juin 1914) |
7 juillet 1914 |
Lotte reçoit à Coutances la
visite d’un émissaire de Rome venu s’informer sur Péguy |
15 août 1914 |
assiste à la messe de
l’Assomption dans l’église de Loupmont (Meuse) |
16 août 1914 |
envoie à Blanche Raphaël le
texte latin, copié par lui-même, du Pater noster, de l’Ave Maria
et du Salve regina |
3 septembre 1914 |
se recueille dans la chapelle
de l’Assomption de Montmélian, devant la statue de la Vierge, qu’il orne de
fleurs |
5 septembre 1914 |
sous le feu ennemi, rage contre
ses hommes : « Tirez ! Tirez ! nom de Dieu ! »
puis, touché par une balle en plein front, murmure mourant, couché à
terre : « Ah ! mon dieu ! mes enfants ! » |
4 avril 1925 |
Mgr Pierre Batiffol baptise
Charles-Pierre Péguy et Marie-Anne Germaine Henriette Péguy à Notre-Dame de
Paris |
courant mai 1926 |
Mgr Pierre Batiffol baptise
Charlotte Péguy à Notre-Dame de Paris |
fin juillet 1896 |
fait la connaissance de Georges
Bellais |
1er mai 1897 |
commence à recueillir des
souscriptions pour fonder un « journal vrai » |
14 mai 1897 |
pour l’édition du programme du
Cercle d’études et de propagande socialistes à l’E.N.S., commence à
collaborer avec l’Imprimerie G. Richard installée à Suresnes (rue des
Bonnets), qui deviendra l’Imprimerie Richard et Husson, 9 rue du Pont (juin
1897) puis l’Imprimerie G.-A. Richard et Cie de Suresnes (1899) |
courant janvier 1898 |
propose à ةmile Boivin de prendre la direction de la future
librairie socialiste |
1er mai 1898 |
fonde la Librairie socialiste
Georges Bellais au 17 rue Cujas avec pour locataires un « Cercle
collectiviste » (anarchiste) et « Pro Armenia » (Groupe
pour la Défense des Arméniens) |
juin 1898 |
sort le premier ouvrage de la
Librairie Bellais : Marcel de Charles Péguy |
septembre 1898 |
propose en vain à ةmile Boivin de devenir le gérant de la Librairie socialiste Georges Bellais |
fin 1898 |
au siège de la Librairie
Bellais, fondation des Journaux pour tous par Jean Vilbouchévitch, qu’ةmile Boivin remplacera au secrétariat à la
toute fin 1899 |
août 1898 |
2e ouvrage de la
Librairie Bellais : Le Coltineur débile des frères Jérôme &
Jean Tharaud |
octobre 1898 |
3e ouvrage de la
Librairie Bellais : Les Loups de Saint-Just (alias Romain
Rolland) |
15 janvier 1899 |
Hubert Lagardelle et Jean
Longuet fondent Le Mouvement socialiste, qui sort son premier numéro à
la Librairie Georges Bellais |
28 février 1899 |
fait visiter la Librairie
Georges Bellais à Henri Bergson |
mars 1899 |
4e ouvrage de la
Librairie Bellais : Le Prince de Bismarck de Charles Andler |
29 mai 1899 |
5e ouvrage,
collectif, de la Librairie Bellais : Histoire des variations de l’ةtat-Major |
30 juin 1899 |
6e et dernier
ouvrage de la Librairie Bellais : Action socialiste de Jean
Jaurès |
2-5 août 1899 |
devient délégué à l’édition de
la Société nouvelle de librairie et d’édition (S.N.L.ة.), coopérative
qui sauve la Librairie Georges Bellais de la faillite |
12 août 1899 |
élection des cinq
administrateurs ; le Conseil d’administration de la S.N.L.ة.
signe un contrat avec le nouveau directeur de la librairie du 17 rue
Cujas : Félix Malterre |
21 novembre 1899 |
démissionne de la S.N.L.ة.
puis revient sur sa décision |
décembre 1899 |
rompt avec la S.N.L.ة. |
5 janvier 1900 |
édite le premier numéro des Cahiers
de la quinzaine domiciliés au 19 rue des Fossés-Saint-Jacques |
18 janvier 1900 |
est mis en cause lors de l’Assemblée générale ordinaire de la S.N.L.ة. |
31 janvier 1900 |
le solde des Cahiers (CQ
I-3) est de – 560,35 francs |
9 février 1900 |
suite à sa déclaration comme
gérant du « journal bimensuel » intitulé « Cahiers
de la quinzaine », rapport de la Préfecture de Police |
20 février 1900 |
demande pour les Cahiers
l’argent du fonds commun destiné au « journal vrai » |
28 février 1900 |
le solde des Cahiers (CQ
I-6) est de – 1194,80 francs |
31 mars 1900 |
le solde des Cahiers (CQ
I-8) est de + 923,45 francs |
30 avril 1900 |
le solde des Cahiers est
de + 61,05 francs |
mai 1900 |
collabore avec la nouvelle
Société de l’Imprimerie de Suresnes, dirigée par Georges Richard |
septembre 1900 |
demande à Albert Baudouin de le
remplacer ponctuellement aux Cahiers et à André Bourgeois de devenir
administrateur des Cahiers |
18 octobre 1900 |
discute avec Romain Rolland,
Hubert Lagardelle et Lucien Besnard de l’éventuelle fusion des Cahiers,
du Mouvement socialiste et de la Revue d’art dramatique |
25 octobre 1900 |
à Romain Rolland qui lui
propose de diriger une seule nouvelle revue (au lieu des trois que sont les Cahiers,
le Mouvement socialiste et la Revue d’art dramatique) en
supprimant la partie consacrée à la publication de textes documents, oppose
un refus |
28 octobre 1900 |
démissionne définitivement de
la S.N.L.ة. |
12 novembre 1900 |
déménage les Cahiers à
côté de la Société des universités populaires au 16 rue de la Sorbonne,
adresse de l’Ecole des hautes études sociales |
16 novembre 1900 |
nomme administrateur des Cahiers
André Bourgeois |
21 décembre 1900 |
annonce (CQ II-3) que
les abonnements gratuits passent à 2 francs (sic) |
5 janvier 1901 |
Pages libres, tout nouvellement créées par Charles Guieysse, Daniel Halévy et Maurice Kahn, s’installent au 16 rue de la Sorbonne |
10 janvier 1901 |
à l’Assemblée générale
ordinaire de la S.N.L.ة., se heurte au Conseil d’administration
au sujet de la publication du compte rendu du Congrès socialiste
international de 1900 |
18 janvier 1901 |
Assemblée générale extraordinaire de la S.N.L.ة. |
17 février 1901 |
fait remettre par Jules Isaac une lettre au président de séance de l’Assemblée générale extraordinaire de la S.N.L.ة. |
24 février 1901 |
n’est pas convoqué à l’Assemblée générale extraordinaire de la S.N.L.ة. |
22 juin 1901 |
annonce (CQ II-13) la
fin des abonnements gratuits |
31 août 1901 |
le solde des Cahiers est
de – 10 811,92 francs |
1er octobre 1901 |
déménage les Cahiers au 8 rue de la Sorbonne, où s’établissent aussi Pages libres et les Journaux pour tous (loyer de 1500 francs) |
1er octobre 1901 |
annonce (CQ III-1) que les abonnements dits « de propagande » sont désormais réservés à la France et à la Belgique |
décembre 1901 |
Ernest Payen prend la direction de l’Imprimerie de Suresnes |
15 décembre 1901 |
Jean-Pierre, créé par Robert Debré, Jacques et Jeanne Maritain ainsi qu’Ernest Psichari, rejoint le 8 rue de la Sorbonne et en partage égalitairement le loyer avec les autres occupants |
9 janvier 1902 |
se dispute avec ةmile Buré au sujet du Mouvement socialiste et des Cahiers |
24 mai 1902 |
annonce (CQ III-16) le lancement d’un emprunt dit « de fondation » |
22 juillet 1902 |
annonce (CQ III-20) que les abonnements dits « de propagande » passent à 12 francs |
25 juillet 1902 |
les Journaux pour tous quittent la Boutique des Cahiers pour la S.N.L.ة., au 17 rue Cujas |
31 juillet 1902 |
fondation par ةmile Boivin de L’Œuvre du Livre pour tous à la Boutique des Cahiers |
an. scol. 1902-1903 |
emploie Jules Riby aux Cahiers |
18 décembre 1902 |
inventaire des Cahiers (CQ IV-6) |
13 janvier 1903 |
Almanach des Cahiers pour l’an 1903 (CQ IV-9) |
début 1903 |
André Bourgeois reçoit un salaire de 4 000 francs par an |
15 novembre 1903 |
ةmile Boivin quitte l’administration de Jean-Pierre pour L’Aurore, remplacé par Lucien Van Costen, qui déménage le journal au 3 rue de Pondichéry |
24 mai 1904 |
les abonnements dits « de propagande » cessent d’être mentionnés dans les Cahiers (CQ V-16) |
juin 1904 |
Ed. Grenier prend la direction de l’Imprimerie de Suresnes |
8 juin 1904 |
propose à Fernand Gregh de se faire le « maître imprimeur » des Cahiers |
26 juin 1904 |
comme il refuse l’idée d’une reprise par Gustave Téry, dernier numéro paru de Jean-Pierre |
août 1904 |
après la fuite du directeur-gérant Clément Rueff, la S.N.L.ة. interrompt le remboursement des actions qu’elle devait à Charles Péguy |
27 septembre 1904 |
Catalogue analytique sommaire 1900-1904 de nos cinq premières séries (CQ VI-1) |
octobre 1904 |
choisit de collaborer avec
Ernest Payen [1860-1942], qui crée sa propre imprimerie (13 rue
Pierre-Dupont, Suresnes) |
16 octobre 1904 |
dans le Cri de Paris, Urbain Gohier déclare des Cahiers : « On n’écrira point l’histoire politique et sociale de cette période sans s’y reporter. » |
25 octobre 1904 |
Le Mouvement socialiste prend Cornély comme éditeur |
18 novembre 1904 |
la S.N.L.ة., cédant ses
services de librairie au libraire Albert Schulz, ne se consacre plus
désormais qu’aux travaux d’édition |
30 décembre 1904 |
gagne le procès intenté à la S.N.L.ة. |
1905-1906 |
songe à faire imprimer les Cahiers chez Jacques Richet ou Charles Hérissey (ةvreux) |
janvier 1905 |
Etienne May publie un article
sur « Les Cahiers de la quinzaine » dans Les Essais |
1er avril 1905 |
Pages libres quittent le 8 rue de la Sorbonne |
1er avril 1905 |
André Bourgeois voit son
salaire annuel augmenter de 4000 à 4800 francs |
5 avril 1905 |
la S.N.L.ة. assigne Charles Péguy et Georges Bellais à comparaître devant le Tribunal de commerce de la Seine pour « attaques diffamatoires et violentes » |
4 mai 1905 |
veut fonder les Cahiers en commandite au capital de 120 000 francs |
29 mai 1905 |
estime à 97 094,25 francs la
valeur du stock des Cahiers |
été 1905 |
songe à liquider les Cahiers pour écrire une thèse et enseigner en Province, à cause de son surmenage et de la menace de guerre |
fin juillet 1905 – août 1905 |
demande à Albert Baudouin de remplacer Bourgeois malade au secrétariat des Cahiers |
1er octobre 1905 |
Petit index alphabétique du Catalogue analytique sommaire et Table analytique très sommaire de la sixième série (CQ VII-1) |
30 octobre 1905 |
Eddy Marix établit un bilan de
la santé financière des Cahiers,
très mauvaise |
1er décembre 1905 |
le prix de La Vie heureuse revient à Romain Rolland pour les premiers volumes de Jean-Christophe, parus aux Cahiers |
24 décembre 1905 |
Samuel Cornut publie un article sur « Les Cahiers de la quinzaine » dans le Journal de Genève |
31 décembre 1905 |
commence à tirer des exemplaires des Cahiers sur papier de luxe whatman pour le nouvel abonnement de 100 francs (CQ VII-8) |
10 janvier 1906 |
la S.N.L.ة. est déboutée de son opposition au jugement du 30 décembre 1904 et de sa demande reconventionnelle |
mi-avril – mai 1906 |
subit la grève des imprimeurs puis des brocheurs |
juillet 1906 |
fait remplacer Bourgeois en vacances par Maritain |
7 octobre 1906 |
Petit index alphabétique de nos éditions antérieures et de nos sept premières séries (1900-1906). Table analytique très sommaire de notre septième série (1905-1906), CQ VII-1 |
décembre 1906 |
la S.N.L.ة. se désiste
des appels qu’elle avait interjetés contre Charles Péguy et Georges Bellais |
14 décembre 1906 |
le 4e prix de l’Académie Goncourt revient aux frères Tharaud pour Dingley (éditions Pelletan), qui avait d’abord paru comme cahier (CQ III-13) |
18 avril 1907 |
reçoit les dernières sommes dues par la S.N.L.ة. |
courant 1907 |
envisage de confier la gérance des Cahiers à Maritain, « naissant coadjuteur » |
27 juin – 5 août 1907 |
fait remplacer Bourgeois en vacances par Maritain |
5 décembre 1907 |
le 5e prix de l’Académie Goncourt revient à ةmile Chénin, dit ةmile Moselly, officiellement pour Le Rouet d’ivoire, enfances lorraines (CQ IX-4), en fait pour Jean des Brebis (CQ V-15) |
1908 |
négocie une éventuelle cession des Cahiers à l’éditeur Plon-Nourrit |
avril – 9 mai |
garde la Boutique des Cahiers, en l’absence de Bourgeois malade |
18 octobre 1908 |
annonce la parution, par les soins des Cahiers, d’un Polyeucte, Martyr de luxe pour renflouer les caisses et à l’occasion de la décennale de la revue (CQ X-1) |
18 octobre 1908 |
double le prix de l’abonnement
de luxe, de 100 à 200 francs (CQ X-1) |
5 février 1909 |
envisage de confier la gérance
des Cahiers à Daniel Halévy |
juin 1909 |
Julien Crémieu prend pour
l’impression des Cahiers le relais de Payen en difficulté financière
(13-15 rue Pierre-Dupont, Suresnes) |
20 juin 1909 |
publie ہ mes amis, à mes abonnés (CQ X-13), tragique bilan
de dix ans de gestion |
1er novembre 1909 |
Michel Arnauld publie dans la Nouvelle
Revue Française un article sur « Les Cahiers de Charles
Péguy » |
novembre 1909 |
envoie en vain L’Homme en proie aux enfants d’Albert Thierry (CQ XI-3) aux jurés du prix de l’Académie Goncourt |
mars 1910 |
La Carte au liséré vert (CQ XI-4) de Georges Delahache obtient un prix Montyon de l’Académie française |
30 avril 1910 |
considère comme ajournée
l’édition de Polyeucte |
été 1910 |
imprime pour la première fois « le rouge et le noir », dépliant synoptique présentant toutes les séries de la collection des Cahiers |
1er novembre 1910 |
crée l’association des
« Amis des Cahiers » |
20 janvier 1911 |
fondation du Bulletin des professeurs catholiques de l’Université (Coutances) par Joseph Lotte |
7 août 1911 |
les « Amis des Cahiers »
comptent 83 adhérents |
30 septembre 1912 |
se porte candidat au poste de
bibliothécaire à l’ةcole polytechnique |
décembre 1912 |
subit la grève des typographes
de la Seine |
4 décembre 1912 |
L’Ordination de Julien Benda (CQ XII-9 et XIV-4) échoue au prix de l’Académie Goncourt |
17 décembre 1912 |
se porte candidat au poste de
conservateur de la bibliothèque Mazarine |
26 octobre 1913 |
songe à faire imprimer les Cahiers
par Gouverneur |
16 décembre 1913 |
François Porché prononce une
conférence sur « Péguy et les Cahiers de la quinzaine » au
Salon d’automne (publiée le 1er mars 1914 dans le Mercure de
France) |
15 janvier 1914 |
René Johannet publie
« Péguy et les Cahiers » dans Les Lettres |
13 février 1914 |
n’est plus candidat à la chaire
d’histoire littéraire de l’ةcole des
Beaux-Arts |
courant juillet 1914 |
imprime pour la dernière fois
« le rouge et le noir », dépliant synoptique présentant
toutes les séries de la collection des Cahiers |
octobre 1914 – janvier 1916 |
le stock des Cahiers de la
quinzaine est déposé chez Bourgeois, 4 rue Carrière-Marlé, Bourg-la-Reine |
1er juillet 1915 |
Bourgeois cesse de prolonger la
location de la Boutique des Cahiers |
mai 1905 |
Charles Lucas de Pesloüan le pousse vers un prix de l’Académie française |
2 décembre 1910 |
retire in extremis sa
candidature, pressentant un échec au prix de la Vie heureuse (5000
francs) |
4 mars 1911 |
conférence sur Péguy à Nantes |
8 juin 1911 |
comme le Grand prix de
littérature de l’Académie française n’est pas décerné au Mystère de la
charité de Jeanne d’Arc, reçoit le prix quinquennal Estrade-Delcros (8000
francs) pour l’ensemble de son œuvre |
7 décembre 1911 |
se voit attribuer le prix
quinquennal Estrade-Delcros lors de la séance publique annuelle |
12 mars 1912 |
Léon M. Pitoy prononce à Glasgow une conférence sur Péguy devant la Franco-Scottish Society |
courant 1912 |
candidat, ne reçoit pas le prix
Robichon d’Orléans, doté de 408,50 francs |
14 décembre 1912 |
La Vie parisienne annonce
un pastiche « à la manière de… Charles Péguy » par Paul
Reboux et Charles Müller |
11 janvier 1913 |
La Vie parisienne donne
le pastiche « à la manière de… Charles Péguy » par Reboux et
Müller : « Deuxième subdivision de la trente-septième série
préparatoire du cinquième des Cahiers de la neuvaine » |
février 1913 |
pastiche de Péguy dans Paul
Reboux et Charles Müller, ہ la
manière de… Troisième série, Grasset |
4 juillet 1913 |
commence à lire Chéri-Bibi
de Gaston Leroux dans le Matin |
déb. juin 1913 |
s’inscrit à la Société des gens
de lettres |
16 décembre 1913 |
François Porché donne aux matinées littéraires du Salon d’automne une conférence sur l’œuvre de Péguy et les Cahiers de la quinzaine |
mars 1914 |
conférence sur Péguy en Suisse |
fin 1914 |
les jurys du Prix Goncourt,
ayant vainement cherché une œuvre en prose de Péguy publiée dans l’année,
décident de ne pas décerner le prix 1914, qui ne sera attribué à Alexis
Bertrand, pour L’Appel du sol, qu’avec le prix 1916 |
19 août 1915 |
reçoit à titre posthume le prix
de la fondation Broquette-Gonin, sous la forme d’une allocation versée par
l’Académie française à madame veuve Péguy, après décision du 27 novembre 1914 |
9-16 août
1894 |
voyage à Lyon et Orange, où il
assiste aux représentations d’Antigone et d’Œdipe-Roi de
Sophocle avec Mounet-Sully [Jean Sully Mounet] |
|
avril 1895 |
commence à travailler à la Jeanne
d’Arc |
|
31 octobre –
4 novembre 1895 |
voyage à Domremy, Maxay et
Vaucouleurs jusqu’à Lunéville, pour préparer sa Jeanne d’Arc |
|
vacances de Pâques 1897 |
retourne à Domremy, Maxay et Vaucouleurs sur les traces de Jeanne d’Arc |
|
juin 1897 |
finit d’écrire Jeanne d’Arc |
|
décembre 1897 |
Marcel & Pierre [Charles
Péguy] Baudouin, Jeanne d’Arc. Drame en trois pièces :
« Domremy », « Les Batailles » & « Rouen »,
son premier essai au théâtre |
Librairie
de la Revue socialiste |
14 mars 1902 |
assiste, avec ةmile Boivin, aux répétitions du 14 Juillet de Romain Rolland (CQ III-11) au théâtre de la Renaissance |
|
1904 ? |
écrit [Jeanne et Hauviette] |
posth. |
23 mai 1909 |
veut faire jouer la
trilogie Jeanne d’Arc aux fêtes de Jeanne d’Arc à Orléans en 1910 |
|
fin 1909 – début 1910 |
rédige Le mystère de la
vocation de Jeanne d’Arc, son premier écrit en vers libres |
posth. |
16 janvier 1910 |
Le mystère de la charité de
Jeanne d’Arc |
CQ XI-6 |
début 1910 |
Le mystère de la charité de
Jeanne d’Arc |
Plon |
mai 1910 |
songe à présenter Le mystère de la charité de Jeanne d’Arc au jugement des jurés du prix de l’Académie Goncourt |
|
décembre 1910 |
manque pour Le mystère de la charité de Jeanne d’Arc le prix de La Vie heureuse |
|
25 avril 1911 |
Œuvres choisies 1900-1910,
choix par Charles Lucas de Peslouنn
d’œuvres de prose de Péguy, avec un extrait du Mystère de la charité de
Jeanne d’Arc (P 399-412) |
Grasset |
8 juin 1911 |
le premier Grand prix de
l’Académie française n’est pas décerné, alors que Péguy y était candidat avec
Le mystère de la charité de Jeanne d’Arc |
|
24 septembre 1911 |
Le porche du mystère de la
deuxième vertu |
CQ XIII-4 |
fin 1911 |
Le porche du mystère de la
deuxième vertu |
ةmile-Paul |
1er décembre 1911 |
extrait du Porche du mystère
de la deuxième vertu |
N.R.F. |
20 janvier 1912 |
Le porche du mystère de la
deuxième vertu : « Hymne à la nuit » |
suppl.
au B.P.C.U. |
6 février 1912 |
conférence de Georges Fonsegrive sur les deux premiers mystères de Péguy à Paris |
|
7 février 1912 |
conférence du comte Henri d’Hennezel sur les deux premiers mystères de Péguy à la Faculté catholique des lettres de Lyon |
|
24 mars 1912 |
Le mystère des saints
Innocents |
CQ
XIII-12 |
4 décembre 1913 |
Robert Vallery-Radot, traitant de la renaissance du lyrisme catholique, évoque Péguy lors d’une conférence à Montpellier |
|
26 mars 1903 |
Pierre Baudouin, La Chanson
du roi Dagobert, première chansonnée, son premier écrit en vers réguliers |
CQ
IV-15 |
1911-1912 |
écrit La ballade du cœur qui
a tant battu : « Ballade de la peine » [oct.-déc. 1911]
& « Ballade de la grâce » [avril 1912] |
posth. |
10 novembre 1912 |
« L’épave »,
« L’urne », « L’aveugle » I & II, « Les Sept
contre Thèbes » |
Le
Correspondant |
20 novembre 1912 |
[8e jour] de La
Tapisserie de sainte Geneviève et de Jeanne d’Arc, désigné comme
« Huitième jour de la neuvaine de Sainte Geneviève pour le Vendredi 10
Janvier 1913 » le 20 mars 1913 |
B.P.C.U. |
25 novembre 1912 |
[7 premiers jours] de La
Tapisserie de Sainte Geneviève et de Jeanne d’Arc : I, II, III, IV,
V, VI & VII |
Le
Correspondant |
25 novembre 1912 |
[9e jour] de La
Tapisserie de Sainte Geneviève et de Jeanne d’Arc |
La
Grande Revue |
25 novembre 1912 |
« Châteaux de Loire » |
L’Opinion |
1er décembre 1912 |
La Tapisserie de sainte Geneviève et de Jeanne d’Arc :
|
CQ
XIV-5 |
20 janvier 1913 |
Présentation de la Beauce à
Notre Dame de Chartres [avec 88 des 89 quatrains définitifs] |
suppl.
au B.P.C.U. |
1er mars 1913 |
« Présentation de Paris à
Notre Dame » |
L’Opinion |
10 mars 1913 |
« Les Sept contre
Paris » : « I. — Paris » & « II. — La
banlieue » |
La
Grande Revue |
20 mars 1913 |
« Présentation de Paris à
Notre Dame » |
suppl.
au B.P.C.U. |
20 mars 1913 |
[7 premiers jours] de La
Tapisserie de Sainte Geneviève et de Jeanne d’Arc : « Premier
Jour pour le Vendredi 3 Janvier 1913, fête de Sainte Geneviève, quatorze cent
unième anniversaire de sa mort », « Deuxième Jour pour le Samedi 4
Janvier 1913 », « Troisième Jour pour le Dimanche 5 Janvier
1913 », « Quatrième Jour pour le Lundi 6 Janvier 1913, jour des
Rois, cinq cent unième anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc »,
« Cinquième Jour pour le Mardi 7 Janvier 1913 », « Sixième
Jour pour le Mercredi 8 Janvier 1913 », « Septième Jour pour le
Jeudi 9 Janvier 1913 » |
suppl.
au B.P.C.U. |
20 avril 1913 |
La Tapisserie de Notre
Dame : « Paris vaisseau de charge », « Paris double
galère », « Paris vaisseau de guerre » |
suppl.
au B.P.C.U. |
20 avril 1913 |
les quatre prières dans la
cathédrale de Chartres : « 1. prière de résidence » [avec
un choix par Péguy de 34 des 62 quatrains définitifs], « 2. prière de
demande », « 3. prière de confidence », « 4. prière de
report » |
suppl.
au B.P.C.U. |
2 avril 1913 |
« Trois
sonnets » : « Paris vaisseau de charge », « Paris
double galère », « Paris vaisseau de guerre » |
Le
Temps présent |
1er mai 1913 |
« Paris vaisseau de
charge » |
N.R.F. |
11 mai 1913 |
La Tapisserie de Notre
Dame : « Présentation de Paris à Notre Dame »,
« Paris vaisseau de charge », « Paris double galère »,
« Paris vaisseau de guerre », « Présentation de la Beauce à
Notre Dame de Chartres » |
CQ XIV-10 |
11 mai 1913 |
les quatre prières dans la
cathédrale de Chartres |
CQ XIV-10 |
été 1913 |
écrit la « Prière de
déférence » [5e prière dans la cathédrale de Chartres] |
posth. |
16 août 1913 |
Sainte Geneviève patronne de Paris
|
Le
Figaro |
28 décembre 1913 |
بve |
CQ XV-4 |
20 janvier 1914 |
extraits d’بve (CQ XV-4) : « La
Résurrection des corps » (P 976-986) & « Prière pour nous
autres charnels » (P 1031-1041) |
B.P.C.U. |
20 janvier 1914 |
extrait d’بve (CQ XV-4) : les « Morts
parallèles de sainte Geneviève et de Jeanne d’Arc » |
suppl.
au B.P.C.U. |
7 février 1914 |
matinée poétique consacrée à Péguy et à Francis Jammes au Vieux-Colombier |
|
21 mars 1914 |
Morceaux choisis des œuvres
poétiques 1912-1913, choix de vers par Péguy parmi : « Les
Sonnets », « Châteaux de Loire », La Tapisserie de sainte
Geneviève et de Jeanne d’Arc, La Tapisserie de Notre Dame, بve |
Ollendorff |
5 mai 1914 |
« Un sonnet » |
Heures
littéraires illustrées |
février 1897 – février 1898 |
collabore à
la « Revue des livres » |
La Revue socialiste |
15 février 1897 |
C. P., « Un ةconomiste Socialiste, M. Léon Walras » |
La
Revue socialiste |
15 mars 1897 |
Pierre Deloire, « ہ propos
des affaires d’Orient » |
La
Revue socialiste |
15 juillet 1897 |
Pierre Deloire, « Georges Goyau (Léon Grégoire). – Autour du catholicisme social » |
La
Revue socialiste |
août 1897 |
Pierre Deloire, De la cité
socialiste |
ةditions
de La Revue socialiste |
début 1898 |
Charles Péguy,
« L’épreuve » |
posth. |
23 janvier 1898 |
Charles Péguy, « Lettre à ةmile Zola » |
L’Aurore
|
15 février 1898 |
Jacques Deloire, « Georges Goyau. – L’Allemagne religieuse ; le protestantisme » |
La Revue socialiste
|
juin 1898 |
Pierre Baudouin, Marcel,
premier dialogue de la cité harmonieuse, de la cité harmonieuse |
Librairie
Georges Bellais |
novembre 1898 – novembre 1899 |
tient la rubrique des
« Notes politiques et sociales » |
La
Revue blanche |
15 novembre 1898 |
Jacques Daube, « La
Rentrée » |
La Revue blanche |
1er décembre 1898 |
Jacques Laubier,
« Défaites en échelon » |
La
Revue blanche |
janvier 1899 |
Pierre Baudouin, Pierre,
Commencement d’une vie bourgeoise |
posth. |
1er février 1899 |
« Service
militaire », premier article signé « Charles Péguy » |
La
Revue blanche |
15 juillet 1899 |
« La crise et le parti
socialiste » |
La
Revue blanche |
15 août 1899 |
« La crise du parti
socialiste et l’affaire Dreyfus » |
La
Revue blanche |
15 septembre 1899 |
« L’affaire Dreyfus et la
crise du parti socialiste » |
La Revue blanche |
1er,15 nov. 1899 |
« Les récentes œuvres de
Zola » |
Le
Mouvement socialiste |
15 novembre 1899 |
« Le ravage et la
réparation » |
La
Revue blanche |
5 janvier 1900 |
Le Provincial, « Lettre du
provincial » |
CQ I-1 |
5 janvier 1900 |
« Le « Triomphe de la
république » » |
CQ I-1 |
5 janvier 1900 |
L’Affaire Liebknecht |
CQ I-1 |
20 janvier, 5 février 1900 |
« La préparation du
congrès socialiste national » |
CQ I-2,3 |
20 février 1900 |
De la grippe |
CQ
I-4 |
20 mars 1900 |
Encore de la grippe |
CQ I-6 |
5 avril 1900 |
Toujours de la grippe |
CQ I-7 |
5 mai 1900 |
Entre deux trains |
CQ I-9 |
4 juillet 1900 |
Réponse brève à Jaurès |
CQ I-11 |
16 novembre 1900 |
« Deuxième série au
provincial » |
CQ
I-12 |
16 novembre 1900 |
Demi-réponse à M. Cyprien
Lantier |
CQ
I-12 |
16, 29 novembre 1900 |
Gustave Leblond, Justin Latour,
Jean Terrier, |
CQ
I-12, II-1 |
1er janvier 1901 |
publication de la lettre de
Charles Péguy (30 décembre 1900) au directeur de L’Aurore :
« Pour prendre date » |
L’Aurore |
28 janvier 1901 |
Pour moi |
CQ II-5 |
2 mars 1901 |
Casse-cou |
CQ II-7 |
25 avril 1901 |
Compte rendu de mandat |
CQ II-11 |
1er octobre 1901 |
Compte rendu de congrès |
CQ III-1 |
courant octobre 1901 |
écrit un Compte rendu des
congrès |
posth. |
17 octobre 1901 |
« Vraiment vrai » |
CQ III-2 |
19 octobre 1901 |
« Pour le docteur
Durand » (CQ III-5) : lettre du 12 octobre 1901 |
Pages libres |
5 décembre 1901 |
De la raison |
CQ
III-4 |
16 janvier 1902 |
Réponses particulières |
CQ III-7 |
22 février 1902 |
[Avertissement] |
CQ III-9 |
5 avril 1902 |
Personnalités |
CQ III-12 |
24 mai 1902 |
Les ةlections |
CQ III-16 |
4 novembre 1902 |
De Jean Coste |
CQ IV-3 |
12 mai 1903 |
Débats parlementaires |
CQ IV-18 |
16 juin 1903 |
Reprise politique
parlementaire |
CQ IV-20 |
septembre 1903 |
écrit Bernard-Lazare |
posth. |
5 janvier 1904 |
Cahiers de la quinzaine |
CQ V-7 |
1er mars 1904 |
Avertissement |
CQ V-11 |
25 octobre 1904 |
Zangwill |
CQ VI-3 |
6 décembre 1904 – 10 janvier
1905 |
Cahiers de la quinzaine |
CQ VI-6,8 |
22 octobre 1905 |
Notre patrie |
CQ
VII-3 |
novembre 1905 |
écrit Par ce demi-clair
matin |
posth. |
fin 1905 |
écrit Heureux les
systématiques |
posth. |
17 décembre 1905 |
Les Suppliants parallèles |
CQ
VII-7 |
31 décembre 1905 |
Louis de Gonzague |
CQ VII-8 |
28 janvier 1906 |
Cahiers de la quinzaine |
CQ VII-10 |
4 novembre 1906 |
De la situation faite à
l’histoire et à la sociologie dans les temps modernes |
CQ
VIII-3 |
2 décembre 1906 |
De la situation faite au
parti intellectuel dans le monde moderne |
CQ
VIII-5 |
fin 1906 |
écrit Brunetière |
posth. |
3 février 1907 |
Cahiers de la quinzaine |
CQ
VIII-11 |
6 octobre 1907 |
De la situation faite au
parti intellectuel dans le monde moderne devant les accidents de la gloire
temporelle, son premier poème en prose |
CQ
IX-1 |
fin 1907 |
écrit Un poète l’a dit |
posth. |
novembre 1907 |
envisage de se porter candidat au prix de La Vie heureuse puis à un prix de l’Académie française pour De la situation faite au parti intellectuel dans le monde moderne devant les accidents de la gloire temporelle (CQ IX-1) |
|
septembre 1908 |
écrit Deuxième élégie XXX
contre les bûcherons de la même forêt |
posth. |
novembre 1908 |
envisage toujours de se porter candidat à un prix de l’Académie française |
|
début 1909 |
écrit De la situation faite
à l’histoire dans la philosophie générale du monde moderne |
posth. |
printemps 1909 |
écrit Nous sommes des
vaincus |
posth. |
20 juin 1909 |
ہ nos amis, à nos
abonnés |
CQ
X-13 |
17 juillet 1910 |
Notre jeunesse |
CQ
XI-12 |
23 octobre 1910 |
Victor-Marie, comte Hugo |
CQ
XII-1 |
fin 1910 |
Notre jeunesse |
Ollendorff |
25 avril 1911 |
Œuvres choisies 1900-1910,
choix par Charles Lucas de Peslouنn
d’extraits d’œuvres en prose mais aussi du Mystère de la charité de Jeanne
d’Arc |
Grasset |
23 mai 1911 |
extrait de Victor-Marie,
comte Hugo (C 313-323) pris dans les Œuvres choisies 1900-1910 |
B.P.C.U. |
juin 1911 |
écrit [Restait M. Lavisse] |
posth. |
17 juin 1911 |
extrait des Suppliants
parallèles (CQ VII-7) : B 345-353 |
Figaro |
25 juin 1911 |
Cahiers de la quinzaine |
CQ
XII-10 |
1er juillet 1911 |
« Une page de Charles
Péguy » prise dans les Suppliants parallèles (CQ VII-7) :
B 374-376 |
N.R.F. |
20 juillet 1911 |
non signé, [Communiqué] |
B.P.C.U. |
24 septembre 1911 |
Un nouveau théologien, M.
Fernand Laudet |
CQ
XIII-2 |
juin 1912 |
écrit le Dialogue de
l’histoire et de l’âme charnelle |
posth. |
16 février 1913 |
L’Argent |
CQ
XIV-6 |
10 avril 1913 |
conclusion de L’Argent,
suite sous le titre « La Guerre et la Paix » : C 991-996 |
La
Grande Revue |
27 avril 1913 |
L’Argent, suite |
CQ
XIV-9 |
juillet 1913 |
écrit Clio, Dialogue de
l’histoire et de l’âme païenne |
posth. |
20 janvier 1914 |
J. Durel [Charles Péguy &
Joseph Lotte], « L’بve de
Péguy » |
B.P.C.U. |
mars 1914 |
écrit Victor Hugo classique |
posth. |
25 avril 1914 |
extrait de la Note sur M.
Bergson et la philosophie bergsonienne : C 1246-1277 |
La Grande Revue |
26 avril 1914 |
Note sur M. Bergson et la
philosophie cartésienne |
CQ
XV-8 et ةmile-Paul |
20 juin 1914 |
conclusion de la Note sur M.
Bergson et la philosophie bergsonienne : C 1276-1277 |
B.P.C.U. |
juillet 1914 |
écrit la Note conjointe sur
M. Descartes et la philosophie cartésienne |
posth. |