Les Cahiers de la quinzaine : reprises avortées

 

Nous avions exposé trois tentatives de reprise des Cahiers de la quinzaine de Charles Péguy, en remettant à plus tard la dernière reprise effective que nous recensions[1]. Certains lecteurs se sont étonnés que nous passions si rapidement sur la reprise, pourtant effective elle aussi, des Cahiers par la veuve de l’écrivain en 1924. C’est que nous savons peu de choses sur cette tentative éditoriale, sinon qu’elle échoua ; et que nous pensions qu’elle n’était qu’une introduction aux Cahiers de Marcel Péguy. Nous donnons aujourd’hui nos raisons à ce sujet en même temps que nous levons le voile sur la quatrième reprise effective des Cahiers. que l’on nous permette de mentionner au passage un appel à la reprise des Cahiers lancé en 1939 et non rappelé dans le BACP numéro 93 (janv.-mars 2001) consacré au centenaire des Cahiers de la quinzaine.

 

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I. - Le Mystère des Cahiers de la quinzaine de Charlotte Péguy

 

Lorsque, en achetant un Cahier de Charles Péguy, Auguste Martin trouva un exemplaire du numéro 1 de ces Cahiers de la quinzaine inconnus de lui, il en fut stupéfait ; qui plus est, Marcel Péguy, questionné par lui sur le sujet, déclara ne pas connaître cette publication : le mystère s’épaississait... L’Argus de la Presse de l’époque ne mentionne pas cette reprise...

Fait étrange : dans les colonnes de cette large feuille[2], il est question de tout sauf de Péguy ! Seul un rappel de l’auteur établit la continuité en toutes lettres : « Fondé en 1900 par Charles Péguy (1873-1914) » puis implicitement : « Nouvelle série (faisant suite à la quinzième) ». Légitimité toute familiale : la directrice-gérante de ces Cahiers nouveaux n’est autre que Madame Veuve Charles Péguy ; les « bureaux du journal » sont au 12, rue Houdan à Sceaux, dans la Seine.

Du numéro baptisé « Cahier I » et daté d’avril 1924, au « Cahier 10 » de janvier 1925, parurent ainsi 10 numéros[3] d’un mensuel confidentiel aux allures de feuille quotidienne. Mensuel imprimé par Simart (16, rue du Croissant à Paris) et confié au dépôt légal, dont deux exemplaires sont conservés à la Bibliothèque nationale (cote Jo46406) et ont été récemment restaurés à notre initiative.

Nous recherchons activement les numéros 2 à 9 inclus, qui ne sont ni à Orléans ni à Tolbiac : tout lecteur capable de nous indiquer un endroit où les trouver voire de nous fournir copie de ces numéros serait chaudement remercié...

Il semble que cette publication n’ait eu pour but, en publiant avec l’accord de quelques journaux ou journalistes, un choix d’articles de Presse, que de réserver le titre de Cahiers de la quinzaine au fils aîné de Péguy, à une époque où il songeait déjà reprendre la publication : en 1924. Tout montre que Marcel Péguy pensait à sa propre reprise des Cahiers et que Charlotte Péguy pensait elle-même à la reprise de Marcel dès cette même année 1924 ; et ce, malgré « l’oubli » commis par Marcel quand Auguste Martin le questionna sur ces mystérieux Cahiers retrouvés, édités par la veuve de Charles Péguy.

En effet, on trouve la mère et le fils présents en bonne entente début 1925 au salon de la veuve de Gabriel-Tristan Franconi (La Renaissance, 10 janvier 1925). Et les Cahiers de Marcel Péguy sont bien annoncés dans la Presse de l’époque[4]. Notons, sans souci d’exhaustivité, que L’Intransigeant (1er janvier 1925) le premier, mais aussi l’Écho de Paris (15 janv.) ou le Télégramme de Toulouse (7 févr.) font la part belle à la nouvelle parution ; que Le Quotidien (7 janv.), « les Académisards » dans Paris-Soir (8 janv.) et L’Intermédiaire bibliophile (17 janv.) se contentent de faire paraître un entrefilet sur la reprise des Cahiers, tandis que Candide (8 janv.) note l’anniversaire des Cahiers de la quinzaine.

 

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II. - Péguy = Petitjean ?

 

Quinze ans plus tard, la reprise des Cahiers de la quinzaine reste à l’ordre du jour : Armand Petitjean lance un appel en ce sens dans la Nouvelle Revue Française (1er févr. 1939, p. 351-352) et trouve un certain écho chez Georges Guy-Grand (« Sur la commémoration de Péguy », dans la Grande Revue, févr. 1939, p. 53-62).

Il propose de créer des cahiers « bimensuels, à bon marché, avec de 60 à 90 pages consacrées chaque fois à un sujet déterminé » et traité par des « spécialistes ». Mais le financement semble n’être jamais venu, malgré l’espoir naïf qui s’exprimait en ces termes : « Toutes les souscriptions seront les bienvenues. À partir de 200 francs elles donneront droit à deux ou trois abonnements d’un an. À partir de 1000 francs, les souscriptions seront transformées en parts. / Après tout, il ne nous paraît pas impossible que des hommes de bonne foi, disposant de ressources que nous n’avons pas, ressentent comme nous l’urgence des problèmes que nous voulons poser. »

Armand Petitjean semble avoir plus tard trouvé dans Idées une image approchée de cette revue qu’il appelait de ses voeux en des termes, fortement connotés, qui rappellent nettement les positions de Marcel Péguy, défaitisme en moins : « Une génération droite, qui n’a pas connu de défaite, qui n’a été associée à aucun des abus ni des abandons de la victoire, et qui n’entend, devant une menace qu’elle sent mieux que quiconque, céder à aucun affolement, est en train de mûrir. Elle fait siennes les conclusions d’ensemble auxquelles Péguy, après vingt années de labeur solitaire, était parvenu en 1913. Elle croit à la nécessité d’une Révolution nationale et populaire, nationale parce que populaire. Ces conclusions de Péguy seront sa base de départ. »

Petitjean écrira encore à la NRF « Péguy et nous », témoignant de sa fidélité idéologique à Péguy (n° 310, p. 5-13, 1er juill. 1939), en qui il finit par voir - de façon très contestable - l’un des « théoriciens nationaux-populaires » dans « L’Appel de l’histoire » (Idées. Revue de la révolution nationale, n° 12, oct. 1942, p. 20). Mais qui était donc Petitjean ?

Armand M. Petitjean, [1913-][5], critique littéraire moraliste (par différence avec les tenants de la « littérature pure ») issu de la grande bourgeoisie parisienne, écrivit souvent dans la NRF, dans celle d’avant guerre comme dans celle de Drieu, puis dans Idées. Amputé de la main droite pendant la « drôle de guerre », il codirigea ensuite le Bureau de propagande du Secrétariat à la Jeunesse sous Vichy, avant d’en démissionner en décembre 1940 pour s’investir dans les Compagnons de France, à la tête desquels il se présente en mai 1941 comme candidat, soutenu par Paul Marion. Échouant à cette élection, il tente - également en vain - de constituer les Jeunesses légionnaires. Ce « patriote sentimental » (expression tirée, comme les renseignements biographiques donnés ici, de Gisèle Sapiro, La Guerre des écrivains. 1940-1953, Fayard, 1999) farouchement opposé à la dénatalité, à la lutte des classes, à la désertion des campagnes, milita donc d’abord pour la Révolution nationale, qu’il voit comme une synthèse entre la maurrassisme et le syndicalisme révolutionnaire. Mais fin 1942, il cherche une troisième voie entre Vichy et la Résistance ; en septembre 1943, il dirige des Équipes nationales avec l’accord du gouvernement d’Alger, avant de s’engager dans l’armée du général Leclerc en novembre 1944. Faisant partie des douze noms à flétrir prononcés lors de la première séance plénière du Conseil national des écrivains le 4 septembre 1944 (voir Le Figaro du 9 sept. 1944), Armand Petitjean est de la liste noire du C.N.É., même si Jean Paulhan (qui s’était pourtant brouillé avec cet homme jugé arriviste et orgueilleux) obtient pour lui un non-lieu auprès de la Commission d’épuration des gens de lettres (AN:F218125) : la demande que formule plus tard Paulhan (lettre de Paulhan à Schlumberger du 12 sept. 1946) de radier Petitjean de la liste échoue sans appel (lettre de Paulhan à Schlumberger du 23 nov. 1946).

Celui qui plus tard se consacra à la cause écologiste, ne fut donc pas fidèle à Péguy, dont il donne une lecture déformante, sans doute en bonne conscience. Où l’on voit que les reprises des Cahiers ne sont pas toujours très respectueuses des idées exprimées par Péguy. Peut-on dire objectivement que Bugat voulut lui aussi récupérer Péguy au profit ? Le cas de cet honnête homme assez naïf semble différer de celui de Petitjean.

 

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III. - Trop tard pour être honnête ?

Précisions sur un certain Bugat, admirateur de Péguy

 

Les Cahiers de la quinzaine de Bugat défrayèrent la chronique fin 1957 - début 1958. Un tel battage publicitaire n’était pas précisément voulu et nuisit probablement à Bugat, qui n’avait aucune mauvaise intention et que l’on ne pouvait accuser à bon droit que d’indélicatesse. À côté de quelques papiers sympathisant avec la nouvelle revue en Province, Paris n’accepta pas que l’on mêle le nom d’un grand écrivain à une entreprise de bric et de broc où paraissent de médiocres écrits.

Ce fut le Monde du 8 octobre 1957 qui, en publiant un placard annonçant la reprise des Cahiers de la quinzaine, lança la polémique dans la grande presse, relayée par la radio même.

Le gratin des péguystes d’alors s’alignent contre le projet. Autre temps, autres moeurs. Refaire les Cahiers de la quinzaine n’est plus une question à l’ordre du jour comme entre les deux guerres : l’idée ne convainc plus que quelques-uns. Et le ton monte.

J[ean] B[astaire] dans « Debout les morts » (Esprit, nov. 1957) regrette l’« emploi malhonnête » du titre de la revue créée par Péguy.

Roger Secrétain s’éleva dans La Nouvelle République contre « une idée sacrilège (et saugrenue) » : « La Résurrection des Cahiers de la quinzaine » (6 nov. 1957). Il y estime que les Cahiers, « expression historique et originale, profondément personnelle en même temps que collective, ne sauraient être remplacés, encore moins repris ; [...] c’est là une expérience achevée, close, révolue, non pas seulement dans le temps et dans la forme, mais dans l’absolu. » Il y accuse très injustement Bugat d’être homme de vanité ou d’inconscience, et traite in fine son entreprise, de « mascarade littéraire, politique et morale ».

Marcel Engrand (« Le Temps de l’imposture », Artaban, 22 nov. 1957) se fait lyrique et relève l’« inconvenance » du procédé qui consiste à reprendre le titre des Cahiers comme moyen de publicité voire d’amalgame.

L’Amitié Charles Péguy proteste en corps lors de l’Assemblée générale, après l’intervention sur le sujet de son secrétaire général Auguste Martin (compte rendu dans la République du Centre, 26 nov. 1957) : « protestation morale ». Cette indignation s’associe, apprend-on, à celle de la veuve de Charles Péguy, qui qualifia le projet de reprendre les Cahiers d’« indélicatesse ».

Alain Bosquet, qui a voulu attendre de lire ces Cahiers avant de les juger, n’y voit que « médiocrité qui confine au scandale » (« Lu... », Combat, 27 janv. 1958) et regrette que « des écrivains réels » se soient laissés entraîner dans une aventure ridicule.

Les Résonnances lyonnaises (« Propos en l’air », s. n., 15 févr. 1958) accueillèrent quant à elles favorablement et sans a priori un nouveau confrère dans les nouveaux Cahiers de la quinzaine :

Un autre fou de vérité [après Léon Bloy] : Péguy. Il écrivait : « Dire la vérité... dire bêtement la vérité bête et ennuyeusement la vérité ennuyeuse ». Inscrira-t-on cette phrase au seuil des nouveaux Cahiers de la quinzaine ? Car ils vont renaître, à Vendôme. On a recherché le seul survivant de l’équipe ancienne (Félicien challaye croyons-nous) qu’on entourera précieusement de vigoureuses jeunes plumes. Puissent-elles retrouver l’encre du Maître et puisse renaître la « boutique », son atmosphère orageuse et sincère !

Un autre aspect des Cahiers fut leur précision typographique. On sait que Péguy dans la petite imprimerie de Suresnes travaillait sur les formes et mettait la main au composteur. Une coquille, une lettre ébréchée le rendait fou ! Aussi les premiers Cahiers de la quinzaine sont-ils l’honneur de l’imprimerie française. Péguy les envoya au début à 2800 personnes. Il souhaitait fonder « un groupe spirituel, une famille mentale ». Bonne chance à notre nouveau confrère de Vendôme, héritier d’une belle tradition de vaillance et de conviction ! »

Mais ces amis encombrants allèrent trop loin dans les bons voeux, ce qui obligea Bugat à faire paraître un rectificatif, ainsi peut-on lire dans le « Courrier des lettres » de Liberté de l’Est (Épinal, 24 déc. 1957[6]) qui donne le sommaire du n° 1 des nouveaux Cahiers de la quinzaine :

La jeune équipe qui anime ce nouveau bi-mensuel en forme de large tribune libre où les hommes de bonne volonté pourront confronter leurs points de vue sur les grandes préoccupations actuelles, nous prie de préciser qu’il ne s’agit en aucune façon, comme des commentaires tendancieux ont pu le laisser entendre, de reprendre les Cahiers de Charles Péguy, qui restent irremplaçables ; mais, « tout en s’inspirant de leur exemple et dans leur esprit de liberté et de lutte contre le sectarisme, il s’agit d’un organe inscrit au coeur de notre XXe siècle et de ses problèmes. »

 

Les numéros suivants tombent dans le plus parfait silence, malgré un regain manifeste vers le premier anniversaire de la revue présentée non plus comme l’oeuvre personnelle de Bugat mais comme l’organe de « l’Association Nationale des Amis du droit » (voir les comptes rendus : « Les Revues », s. n., Nord-Éclair, Lille, 30 janv. 1959 ; G. Champommier, « Les Cahiers de la quinzaine », Liberté, Clermont-Ferrand, 3 févr. 1959). Une conférence-débat de Bugat attire ainsi l’attention comme manifestation de cette Association (« Jeunesse 1959 », s. n., Liber, Troyes, 31 mars 1959).

 

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Conclusion : que les Cahiers sont plus faciles à imaginer qu’à imiter

 

D’autres révèrent d’imiter les Cahiers de la quinzaine de Péguy ; ainsi Raoul-Marie Mortier, comme nous le révèle Pierre Vidal-Naquet au sujet d’Imprudence, dont ne sortirent que 3 numéros (p. 231) : « alors qu’il nous voyait [Pierre Vidal-Naquet et ses amis] à la tête de nouveaux Cahiers de la quinzaine, il fut déçu dans ses espérances »...

Imprudence, eut une publication irrégulière : n° 1 en mars 1948, n° 2 en juin 1948 et n° 3 en mars 1949 ! Le comité de rédaction était composé de Noël Alexandre, Gérald Hervé, Pierre-Charles Nora le futur historien, V. Savill et Pierre Vidal-Naquet chez qui était éditée, à Paris, la revue. Les lecteurs ne dépassèrent pas la centaine ! Les pages imprimées, non plus ! L’éditorial collectif du premier numéro prend certes une allure péguyste avec son titre « Situation », mais rien ne rappelle que Péguy était l’un des « maîtres » des jeunes auteurs de la revue, comme il est précisé dans l’article de Pierre Vidal-Naquet « L’avant-garde n’est à personne » (n° 2, p. 35-38). Péguy se trouvait, au vrai, cité avec Breton, Camus, Claudel, Gide, Malraux, Proust, Romain Rolland, Sartre, Valéry pêle-mêle ! La dernière page d’Imprudence lança certes, en troisième de couverture, un appel pressant aux lecteurs pour qu’ils diffusent la revue, appel intitulé « À nos amis, à nos abonnés », mais rien d’autre n’indique concrètement que les Cahiers de Péguy jouèrent ce rôle de « modèle d’Imprudence » dont parle Pierre Vidal-Naquet. S’il y eut modèle, ce fut bien moins sur le papier que dans l’esprit de Raoul Mortier.

Ce personnage hors du commun[7] fut tout à la fois pédagogue, historien, linguiste, éditeur ; c’est sans doute par ce dernier pan de son activité qu’il ressemble le plus à Péguy.

Le pédagogue attaché à l’enseignement primaire, post-scolaire et technique - son idée maîtresse est de supprimer les écoles normales primaires - publia dans la presse d’idée (Voltaire), la presse spécialisée (L’Éducateur, le Journal des instituteurs...) mais aussi dans la grande presse (la Petite République, le Radical, l’Aurore...) ; il enseigna comme professeur à l’École normale professionnelle de Vierzon, puis fut détaché à la formation professionnelle dans l’Enseignement technique et devint Inspecteur général de l’Enseignement technique.

On doit à cet érudit polygraphe, docteur ès-lettres, une thèse de géographie soutenue à Clermont-Ferrand, l’édition de la Chanson de Roland (10 volumes !) tant attendue des spécialistes de l’ancien français (elle reçut le Grand prix d’histoire littéraire de l’Académie française), une monumentale Histoire générale des religions (4 vol., 1944-1948) qu’il co-dirigea, un non moins imposant Dictionnaire Quillet de la langue française (3 vol., 1946) qu’il dirigea.

Car Mortier, s’il voulut un temps prendre pour modèle Péguy et fonder sa propre revue, se contenta (!) de tenir des chroniques sur l’enseignement dans les divers journaux que nous avons déjà cités, d’écrire des ouvrages savants... et d’éditer non une seule revue mais de nombreuses collections : d’abord directeur de la collection des « Documents historiques et sociaux » (20 vol. parus), fut un éditeur chevronné : il dirigea le Dictionnaire Encyclopédique Quillet (5 vol., 1948).



[1] « Marcel Péguy et la postérité des Cahiers de la quinzaine, BACP numéro 89, janv.-mars 2000, p. 27-49.

[2] 30x44 cm ; les 2 pages y sont composées en 4 colonnes de 14 cicéros en corps 8 plein.

[3] Et non cinq numéros comme nous l’écrivions dans l’article ci-dessus.

[4] À la différence de la réception de la publication autrement plus confidentielle et fantaisiste de Larguez les ris ! en 1957, à un moment où les journaux ne parlent de Péguy que parce que début mai - époque du pèlerinage de Chartres - Albert Béguin [1901-1957] vient de décéder, avant que l’on n’apprenne l’amour de Simone pour Alain-Fournier [juin 1957] et que ne paraissent les Notes politiques et sociales [].

[5] Est-ce le père de ce Roger Petitjean qui éditera la correspondance entre Charles Péguy et Albert Thierry (dans FACP, n° 154, déc. 1964, p. 1-32) ?

[6] Plus précis que Résonnances, ce journal note que Challaye est l’un des deux collaborateurs survivants des premiers Cahiers - sans que l’on sache qui est l’autre et sans nous convaincre outre mesure qu’il n’y en ait pas d’autres encore... Même article dans Résistance de l’Ouest, Nantes, 31 déc. 1957.

[7] Lire la notice nécrologique de Raoul Mortier par Aristide Quillet dans le premier volume du Dictionnaire encyclopédique Quillet, Quillet, 1948.