Gometz-le-Châtel se souvient de Péguy

 

par Romain Vaissermann

 

 

« Nous arrivons vers vous du lointain Palaiseau

Et des faubourgs d’Orsay par Gometz-le-Châtel,

Autrement dit Saint-Clair ; ce n’est pas un castel ;

C’est un village au bord d’une route en biseau. »[1]

 

 

Il y a cent ans les époux Péguy et leur petit enfant Marcel séjournèrent à Gometz, Gometz-le-Châtel par différence avec Gometz-la-Ville. Les suivit la belle-mère de Péguy, Caroline Baudouin[2], et les rejoignit le beau-frère de Péguy, Albert Baudouin après son service militaire, qu’il fit au 21e R.A. comme sous-lieutenant à Angoulème (paru à l’officiel en septembre 1900) et après qu’il sortit 90e de Centrale ; de Gometz, il remplaça même Péguy aux Cahiers pendant sa période du 27 août au 23 septembre 1900. Comme Péguy l’indique le 3 juillet 1900 : « nous vivons en commun cinq personnes » dans la pourtant petite maison de Gometz-le-Châtel[3].

C’est-à-dire ce « Saint-Clair », en « Seine-et-Oise », que la Poste d’alors rejoignait « par Orsay ». Nom de « Saint-Clair » dont certains disent qu’il date d’avant la Révolution et que Péguy aurait préféré toujours[4]. En réalité, les deux appellations concurrentes « Gometz-le-Châtel / Saint-Clair » semblent avoir à la Belle époque des usages qui touchent à l’idiolecte[5] ou à la volonté de différencier nettement, grâce au nom « Saint-Clair », Gometz-le-Châtel de Gometz-la-Ville, plus qu’à un usage, historiquement complémentaire, aussi strict. Tout juste peut-on noter que saint Clair, connu pour ses pouvoirs médicinaux et la source qui porte son nom, est le patron du village de Gometz depuis le Moyen Âge — la châsse de l’église abrite encore aujourd’hui une relique de son crâne. C’est dans cette église d’ailleurs que Dom Louis Baillet, ordonné prêtre le 29 juin 1900, vint célébrer une messe à Gometz-le-Châtel en juillet 1900, à l’invitation de Péguy, chez qui il passa la journée et à qui il offrit un bréviaire[6]. Mais Péguy désigne aussi bien par le nom du saint la commune elle-même[7] : « Vous n’avez fait procéder à aucun scrutin, soit par les habitants de votre commune de Saint-Clair, soit au moins par un conseil élu, par le conseil municipal, soit enfin par les différentes personnes de votre famille ! »…

Le 16 septembre 2000 donc a été apposée sur le mur du 74, route de Chartres, « route nationale de Chartres »[8], une plaque rappelant le séjour de Charles Péguy, en location, du 15 juillet 1899 au 15 juillet 1901, dans cette maison située à droite dans la fameuse côte de Gometz[9]. Péguy fut le seul « homme célèbre » à avoir habité Gometz-le-Châtel[10], où Théophile Gautier mit seulement les pieds pour témoigner à un mariage.

Il aura fallu les bons soins d’une association locale loi 1901, nommée « Mémoire castel-gometzienne » et créée il y a 6 ans, pour que le projet de plaque, formé depuis 5 ans, puisse aboutir, après que la Mairie eut la bonne idée de baptiser en « rue Charles-Péguy » un chemin autrefois anonyme, qui part de la route de Chartres presque en face de la maison habitée par les Péguy. Plaque attendue depuis longtemps. Plaque apposée sans le soutien de notre Amitié, dont l’on n’avait prévenu que quelques membres. Plaque inaugurée lors d’une des journées du patrimoine par une vingtaine de Gometziens, dont le maire de Gometz-le-Châtel, le président de l’Union Nationale des Combattants, l’actuelle propriétaire de la maison[11]. Plaque rappelée les 18 et 19 novembre 2000 au vernissage d’une exposition d’histoire locale organisée à Gometz par la même association castel-gometzienne, suivant le principe que « toute association d’histoire se doit d’entreprendre le sauvetage du patrimoine » (discours d’Albert Thiry).

Le texte de la plaque, dont la photographie apparaît dans deux feuilles locale[12] et départementale, est sobre : « Ici habita de 1899 à 1901 / Charles Péguy (1873 à 1914) / écrivain, poète / philosophe français / Mémoire castel-gometzienne / 16 sept. 2000 ».

Pourquoi Péguy choisit-il Gometz ?[13]

Chaque année depuis son départ du collège Sainte-Barbe, Péguy emmenait en excursion de jeunes barbistes. Une année, ce fut à Saint-Clair. En juin, à l’époque des fraises, il acheta pour vingt francs le droit de manger des fraises récoltées sur pieds dans un champ. Se souvenant des délicieuses fraises du pays, Péguy, le moment venu de quitter le petit appartement qu’il habitait à côté de ses beaux-parents, au 7 rue de l’Estrapade à Paris, après son départ de l’École normale supérieure, décide d’habiter Gometz[14], « attiré par la vie au grand air » et escomptant que « la voie ferrée projetée entre Massy et Chartres par Gallardon lui permettra une liaison rapide avec Paris » où il travaille[15].

Péguy fréquente des Gometziens. Peut-être même qu’il prit sa fameuse grippe « aux maisons de ce village, où tout le monde est contaminé »[16] ! La voisine, « madame Bernard » veuve et son fils Henri, habite une ferme en face de l’ancien relais de diligence[17]. Elle invitera souvent la famille Baudouin-Péguy, et encore après leur déménagement ; de même, les Baudouin-Péguy reverront « monsieur Ulysse ».

Est-ce cet unique Ulysse de Gometz à être mort à la guerre, à savoir Ulysse Foucault, sixième Gometzien tué de la Première Guerre mondiale, en 1914 comme Péguy ? Toujours est-il que Péguy aimait parler[18] à son « vieux jardinier »[19], « jardinier dans la vallée de la Seine »[20] qui vivait dans une partie de l’ancien relais de diligence[21] et qui travaillait à Gometz dans « le jardin de la petite maison »[22] qui avait un pommier au moins[23] ou bien un vieux poirier[24]. Péguy lui parlait en même temps qu’il se contentait de bêcher le jardin[25] en sabots[26]. S’il est sûr que cet Ulysse, que Péguy gardera à Orsay[27], n’entretenait pas seulement les arbres fruitiers mais apportait aussi à la famille Péguy fruits et légumes, on peut en revanche douter que cet homme humble ait été le logeur de la famille à Saint-Clair[28], mais cela reste difficile à réfuter, étant donné qu’aucun autre nom de logeur éventuel ne circule !

Malgré la gentillesse de ses habitants, ce « village »[29] « paisible »[30] entre Orsay et Limours[31], alors vrai bourg de campagne, avait quelques inconvénients[32].

Certes, Péguy considère qu’il demeure « auprès de Paris »[33], mais la gare la plus proche ? Non Orsay[34] mais Bures, moyennant un trajet de deux ou trois kilomètres accompli à pieds[35]. Péguy y prend des trains qu’il appelle familièrement les « voitures de l’Orléans » parce que leur ligne est administrée par la compagnie d’Orléans[36]. Le terminus de cette ligne de Sceaux avait été récemment déplacé — le 31 mars 1895 — de Denfert-Rochereau à la station Luxembourg, non loin de laquelle se trouve sa boutique, au 17 rue Cujas. Mais le voyage n’est pas pour autant rapide dans ces vieux wagons aux lampes à huile allumées la nuit tombée. Il faut compter une heure du Luxembourg à Bures, rien que pour le trajet ferroviaire, de sorte que Saint-Clair est alors à 2 heures 30 de la gare de l’Est[37] ! Voilà pourquoi Péguy préférait rester à Paris dormir la nuit du jeudi (où il recevait aux Cahiers) au vendredi (où il suivait les cours de Bergson au Collège de France) au 19 rue des Fossés-Saint-Jacques, chez ses amis Charles dit Jean Tharaud et André Poisson.

Peut-on dire de l’approvisionnement qu’il n’était pas facile[38] ? Comment en ce cas comprendre la description des racontars du village par Péguy[39] ? Le citoyen docteur socialiste révolutionnaire moraliste internationaliste visite le citoyen malade de la grippe (il avait fait un « grand froid » pendant l’hiver 1899-1900) alors convalescent et lui annonce : « J’ai su facilement que vous étiez malade ; le neveu du boulanger l’avait dit au garçon boucher ; celui-ci l’avait redit à la nièce de la marchande de volailles : ainsi vont les nouvelles par ce simple pays. » Même en faisant la part de la fantaisie, l’abondance et le choix semblent caractériser les étals !

Certes, le village est pauvre : beaucoup y sont journaliers. Mais une boulangerie, une charcuterie célèbre, plusieurs épiceries, des débits de boisson y travaillaient — et l’on pouvait danser le soir dans tous les débits et chez le charbonnier ! Péguy n’était pas sans savoir cette vie nocturne au village, lui qui écrit[40] : « Si ce village de Seine-et-Oise ne meurt pas dans les fureurs et dans les laides imbécillités de la dégénérescence alcoolique, si l’imagination de ce village arrive à surmonter les saletés, les horreurs et les idioties des romans feuilletons, nous n’en serons pas moins redevables à ce jeune instituteur [Durand] que nous n’en sommes redevables au Collège de France. »

De plus, Gometz a des moyens de transport à la Belle époque, même rudimentaires : trois voitures, une motocyclette... Se fait surtout ressentir l’absence de médecins et de pharmaciens[41]. Ainsi, à la mi-février 1900, le grippé « fait venir » plutôt le médecin par les voisins qui arrêtent sa tournée. Ce dernier, le docteur Debord, a droit à une description élogieuse sous la plume de Péguy, qui le décrit[42] en « bourgeois » arpentant tout le pays, suivant en somme le trajet du facteur, avec « un cocher fidèle, nommé Papillon », qui « conduit sa voiture de campagne ». Péguy nous dit le recevoir dans sa « chambre de malade » et s’y chauffer à « un feu rouge de coke ». Il n’est pas le seul à être alité : « Il n’y avait plus que lui [le médecin] et le facteur qui continuaient de marcher. Encore le facteur traînait-il depuis trois jours une grippe envahissante. Le cantonnier avait depuis longtemps déserté la route nationale de Chartres et s’était réfugié dans quelque abri. » La consultation tournera en conversation ; et la conversation sera la source du dialogue intitulé De la grippe. Dialogue duquel naîtra une « amitié »[43].

Péguy, une fois en meilleur état, ira – dit-il – « dans la cuisine, où je travaillais l’hiver »[44], et « on monta chercher les Dialogues » de Renan une fois qu’il fallut au convalescent, astreint à rester dans la même pièce autour de la « table ronde », qu’il s’y reportât[45].

Il faudra peut-être, pour voir le docteur Émile André[46], gendre du docteur Debord et devenu à son tour plus tard médecin de famille[47] et ami de Péguy, profiter de la carriole de madame Bernard et gagner Orsay[48] ! Pas d’autre moyen que ses jambes ou cette carriole pour gagner Orsay.

Pas de liaison facile avec l’imprimerie des Cahiers à Suresnes que desservait la compagnie des chemins de fer de l’Ouest : grippé, Péguy doit « faire téléphoner aux imprimeurs »[49]... Pas de médecin surtout : un point d’importance avec un enfant en bas âge.

Certes, le petit Marcel s’amuse à Gometz. « Avant, il fallait descendre de la route dans le jardin par un large escalier de pierre, qui était fort amusant pour jouer au ballon. Je me souviens d’avoir joué au ballon sur cet escalier avec mon père, et c’est là mon premier souvenir. » Mais il souffre aussi de fréquentes otites et doit subir plusieurs paracentèses, car la maison de Gometz est très humide : on découvre qu’elle a été bâtie sur une source ! À l’annonce du deuxième enfant, le couple décide donc de déménager et de se rapprocher de Paris : ils choisiront au 10 rue des Sablons à Orsay une maison assez petite mais plus salubre, construite sur le versant de l’Yvette le mieux exposé au soleil, à proximité — 700 mètres — de la toute nouvelle gare du Guichet à Orsay. La gare d’Orsay est à une heure de la boutique des Cahiers[50] : c’est déjà mieux !

Beaucoup de hauts lieux du péguysme se trouvent aujourd’hui balisés, même si l’on peut continuer de regretter que les demeures principales de Péguy soient mal connues[51] et que, soit elles n’aient pas été classées monuments historiques ni même protégées en leur temps (rappelons le triste sort de la maison natale de Péguy à Orléans, de la dernière maison de Péguy à Bourg-la-Reine), soit elles continuent à ne pas l’être aujourd’hui, alors qu’il est encore temps (le 2 bis rue de Bourgogne, la maison de Gometz ou celle d’Orsay) — sans que l’on aille jusqu'à craindre pour la maison des Pins à Lozère, rénovée il y a peu dans un grand respect de ce qu’était la demeure à la Belle époque. L’Essonne se souvient ; et pas seulement cette fameuse vallée de Chevreuse où Péguy vécut : Dourdan, qui s’apprête, grâce à Jean-Claude Béranger, à marquer le souvenir de Péguy par l’apposition d’une plaque sur la maison des Yvon qui hébergea deux fois le pèlerin Péguy sur le chemin de Chartres  Étampes, qui doit à la vitalité d’un prêtre amoureux de Péguy, Frédéric Gatineau, et du conservateur de la Bibliothèque municipale d’Étampes, madame Cohen-Tomala, une belle exposition sur l’écrivain en février-mars 2001, qui eut une succès exceptionnel (elle est désormais confiée aux bons soins du conseil général de l’Essonne et voyagera dans le département) et réunit notamment une centaine d’auditeurs lors de lectures de Péguy. Clôtura cette saison « péguienne » une visite guidée des maisons de Péguy dans la vallée de Chevreuse le 8 avril 2001, organisée et commentée par Albert Thiry, Denys Klein, Frédéric Gatineau et madame Cohen-Tomala, visite qui attira une cinquantaine de personnes. L’Essonne se souvient, et c’est justice :

 

« D’autres te chercheront loin d’ici, dans les prés

Où reposent tes cendres,

À travers les terrains de mort qui, déchirés,

Vont des Vosges aux Flandres ;

 

Pour moi, je te vois mieux, je sens vivre ton cœur

Dans cette transparence,

Cet éclat mesuré, ce charme sans langueur

De notre Île-de-France […] »,

 

écrira un ami de Charles Péguy six ans après la mort de ce dernier[52].

Si les pèlerins qui, de la Tour Saint-Jacques, partaient vers Saint-Jacques-de-Compostelle, gravissaient la côte du village même de Gometz-le-Châtel[53], les pèlerins de Chartres, eux, suivent les traces de Péguy lui-même. Désormais, sur la route de Dourdan, les pèlerins pourront s’arrêter dans la côte de Gometz, souffler devant un nouveau lieu de mémoire péguyste et, se retournant, énumérer :

 

« Gometz, Orsay, Saclay, Villeras, Saint Hilaire [...] »[54]



[1] La Tapisserie de Notre Dame, 11 mai 1913, « Présentation de la Beauce à Notre Dame de Chartres », vv. 125-129, Po, p. 900.

[2] Selon Marcel Péguy dans Le Destin de Charles Péguy, Perrin, 1941 ; éd. revue, 1946.

[3] Lettre de Péguy à Charles Lucas de Peslouän citée par Julie Sabiani, La Ballade du cœur, Klincksieck, 1973, p. 17.

[4] Robert Burac, Charles Péguy. La Révolution ou la grâce, Laffont, 1992, p. 196 ; Denys Klein, « L’église Saint-Clair de Gometz-le-Châtel », Chronique d’Orsay, n° 355, juin 2000.

[5] Frédéric Gatineau écrit que « c’est un nom plus poétique » dans « Péguy essonnien », Info’91 (bulletin du diocèse d’Évry), n° 360, 3 février 2001, p. 10.

[6] Péguy au porche de l’Église. Correspondance inédite Jacques Maritain – Dom Louis Baillet, Cerf, 1997, p. 31 ; Robert Burac, Charles Péguy. La Révolution ou la grâce, p. 212.

[7] Charles Péguy, De la grippe, Pl. I, p. 406.

[8] Comme précise Ch. Péguy, Encore de la grippe, mars 1900, Pl. I 425 ; c’est notre D 988.

[9] Voir Ch. Péguy, De la situation faite au parti intellectuel dans le monde moderne devant les accidents de la gloire temporelle, oct. 1907, Pl. II, 747.

[10] Comme mentionné dans le Guide-découverte des 196 communes de l’Essonne, Comité départemental du tourisme, Évry, 2000.

[11] Et d’autres personnes que dénombre le comte rendu de Fabien Herran, « L’esprit d’un village tranquille et chaleureux », Le Républicain, 16 septembre 2000.

[12] Comptes rendus de Gometz animation, n ° 3, novembre 2000, p. 5 et de Frédéric Gatineau déjà cité.

[13] La source la plus précise pour tous les renseignements biographiques concernant la période gometzienne de Charles Péguy est le livre de Marcel Péguy déjà cité.

[14] Albert Thiry, « Discours lors de l’apposition de la plaque commémorative sur la maison de Charles Péguy », Chronique d’Orsay, n° 358, novembre 2000.

[15] Denys Klein, « L’hommage de Gometz-le-Châtel à Charles Péguy », Chronique d’Orsay, n° 356, septembre 2000.

[16] Comme Charles Péguy l’écrit en février 1900 dans De la grippe (Pl. I, p. 402).

[17] Et non de poste, comme le voudrait Marcel Péguy, op. cit., p. 142-143. Henri est-il ce « voisin » désigné dans la « Réponse provisoire » (Pl. I, p. 339) ? Les chevaux de madame Bernard portaient-ils bien les noms de Taupin (pour le noir) et de Papillon (pour le blanc) ? Marcel ne confond-il pas le prénom de ce dernier avec le cheval du médecin ?

[18] Germaine Péguy, « Le Père », p. 64-66 dans Jean Bastaire (sous la dir. de), Charles Péguy, Cahier de l’Herne, n° 32, 1977.

[19] Robert Burac, op. cit., p. 20.

[20] Ch. Péguy, Par ce demi-clair matin, posth., nov. 1905, Pl. II, p. 191-193 ; Robert Burac, op. cit., p. 196.

[21] Marcel Péguy, op. cit., p. 143.

[22] R. Burac, op. cit., p. 112.

[23] R. Burac, op. cit., p. 20.

[24] Marcel Péguy, op. cit., p. 143.

[25] Burac, op. cit., p. 143.

[26] Ch. Péguy, La Préparation du congrès socialiste national, Pl. I, p. 347 : « […] je me promène en sabots, par ce grand froid, dans mon jardin et je me dis comme une bête : “Ils ont supprimé la liberté de la presse ! Ils ont supprimé la liberté de la tribune !” »

[27] Robert Burac, op. cit., p. 143.

[28] S. Fraisse, Péguy et la terre, Sang de la terre, 1988, p. 50.

[29] Ch. Péguy, Pl. I, 425.

[30] R. Burac, op. cit., p. 142.

[31] Ch. Péguy, Pl. I, p. 1606.

[32] Pour une description du village à la Belle époque, voir la monographie de l’instituteur Durand écrite le 23 septembre 1899 pour le nouveau centenaire ; et la brochure Un regard sur Gometz-le-Châtel, Mémoire Castel-gometzienne, 2000

[33] Ch. Péguy, Lettre du provincial, Pl. I, p. 296.

[34] Ni non plus « la Hacquinière », autre gare desservant aujourd’hui Bures.

[35] À pieds par des chemins de traverse puis par la route nationale (Marcel Péguy, op. cit.), et non en vélocipède.

[36] R. Burac, Pl. I, p. 1606.

[37] Julie Sabiani, « Charles Péguy et les siens », ACP 85, p. 94. De quoi lire dans le train le soir (Ch. Péguy, « Le Triomphe de la République », Pl. I, p. 316) !

[38] Comme le pense Robert Burac, op. cit., p. 142.

[39] Ch. Péguy, De la grippe, Pl. I, p. 401.

[40] Ch. Péguy, Encore de la grippe, Pl. I, p. 425.

[41] R. Burac, op. cit., p. 142.

[42] Ch. Péguy, De la grippe, Pl. I, p. 407-408.

[43] Ch. Péguy, La Préparation du congrès socialiste national, Pl. I, p. 348-349.

[44] Ch. Péguy, De la grippe, Pl. I, p. 401.

[45] Ch. Péguy, Encore de la grippe, Pl. I, p. 421.

[46] Ch. Péguy, Pl. III, p. 997.

[47] Il fit partie de ceux qui soignèrent la paratyphoïde de Pierre en février 1912.

[48] Si Péguy n’est pas même allé en consultation auprès de ce médecin au début de sa fameuse grippe… Relire en ce sens Ch. Péguy, La Préparation du congrès socialiste national, Pl. I, p. 351-352, 400.

[49] Ch. Péguy, De la grippe, Pl. I, p. 402. C’était le cordonnier qui, à Gometz, possédait le téléphone à la Belle époque.

[50] Marc Tardieu, Charles Péguy, Bourin, 1993, chap. 8.

[51] L’absence de Péguy du Guide des maisons d’artistes et d’écrivains en région parisienne (La Manufacture, Lyon, 1995), sa faible présence dans le Guide des maisons d’hommes célèbres (5e éd., Horay, 1995) sont à cet égard très révélatrices.

[52] Charles Lucas de Peslouän, « La Route de Saclay », Amicitiæ in hortis, Société littéraire de France, 1920, pp. 234-238.

[53] Non la côte droite, bien plus récente, à laquelle pense Denys Klein, article cité.

[54] Les Sept contre Paris, 10 mars 1913, « II. La Banlieue », v. 28, Po p. 884.