6 mai 2009, 11 heures – 12 heures, Auditorium de
la Médiathèque d’Orléans
Présents
et pouvoirs : 18
Ces trois numéros sont bien équilibrés : 76,
76 et 80 pages, soit 28 pages de plus qu’en 2008. Rarement les bulletins ont eu
si peu d’écart en terme de pagination : c’est un signe encourageant de
solidité, même si doit en pâtir notre distinction entre petits et gros numéros
– essentiellement tarifaire d’ailleurs et utile, rappelons-le, pour les anciens
numéros achetés à l’unité. Cette stabilité de la pagination est aussi voulue,
elle est nécessaire pour ne pas dépasser une certaine barre des tarifs de la
Poste (l’idéal étant de 80 pages, sauf présence d’un encart comme dans
l’un des deux numéros de 76 pages de l’année écoulée).
En tout donc, 232 pages ont été publiées, un
« score » historique à comparer avec les deux plus grosses années, à
savoir 2002 : 244 pages et 2003 : 342 pages. La matière en réserve –
sur laquelle nous ne nous étendrons pas pour réserver des surprises – reste
abondante.
Les mois de parution sont bien répartis tout au long de l’année :
avril (4e mois) – août (8e) – novembre (11e).
le lecteur a toujours, ainsi, de la matière à lire.
Les relations avec notre imprimeur sont au beau fixe et nous paraissons
trois semaines après avoir réuni les textes à imprimer. Nous
avons même renouvelé l’expérience des illustrations, en noir et blanc, bien
sûr, dans le numéro 27, dans l’article sur Gounod.
Quant au contenu de ces trois bulletins, nous
relevons avec joie 41 auteurs édités en 2008, dont une majorité de nouveaux, ce
qui montre un renouvellement exceptionnel. Deux numéros ont été des Actes
de colloques, conformément au rythme adopté depuis 2002. Nous avons publié en
2008 un colloque pétersbourgeois de 2005, délai qui n’a rien
d’exceptionnellement tardif dans le monde universitaire. Le numéro central
(« Poésie et traduction ») a été conçu hors colloque.
Les articles ont bien été centrés sur nos deux
figures tutélaires, Jeanne d’Arc (8 articles) et Charles Péguy (12
articles), avec quelques excursus soit poétiques soit religieux, toujours en
lien avec nos pays de prédilection : Russie, Pologne, Finlande. Les trois
pays n’ont pas pu été traités avec égalité dans les trois numéros de l’année
écoulée, car notre représentant en Finlande est immergé dans la rédaction d’une
thèse[1], qui
pourrait d’ailleurs à terme venir garnir quelques numéros du Porche…
Elle porte en effet sur les relations culturelles franco-finlandaises et le
voyage de Maupertuis en Finlande. Le Porche a tout de même publié en
2008 une nouvelle poésie finlandaise sur Jeanne d’Arc.
Vous connaissez l’architecture désormais habituelle
de nos numéros : un avant-propos, des poésies johanniques non regroupées
dans le recueil qui a enfin paru en 2008, soit 4 ans après que le Porche
l’eut annoncé (n° 26, juillet 2004), des actes de colloque ou des articles
spécialisés glanés çà et là, des comptes rendus que je ne suis plus seul à
fournir, ce qui est heureux, pas de courrier des lecteurs faute de matière
suffisante en quantité. Si vous avez des suggestions d’articles, n’hésitez pas
à nous les communiquer.
Tout ceci est conforme au programme énoncé dans le Porche
26.
Pour accroître la diffusion du Porche, nous
avons constitué une liste de bibliothèques universitaires françaises
susceptibles d’être intéressées par notre revue. Nous entrerons en contact avec
elles en 2009.
Après la conférence de Pauline Bernon-Bruley, notre
secrétaire générale adjointe, à l’Assemblée générale de l’an passé (23 février
2008 ; elle ne sera pas publiée, n’ayant pas été écrite), après les
colloques co-organisés et aidés par l’Association en 2008 :
Saint-Pétersbourg (13-15 mars) et Cracovie (10-13 mai), c’est la préparation du
colloque qui commence cet après-midi qui nous a occupés, Yves Avril et moi-même
pendant tout le dernier semestre de l’année 2008. Nous avons largement diffusé au monde
universitaire l’annonce de ce colloque orléanais, par l’entremise du site www.fabula.org,
ce qui a porté ses fruits, en nous permettant d’élargir la palette de nos
invités.
Une bibliothèque « péguiste » partira
prochainement, grâce aux soins d’Yves Avril, pour le Centre de recherche
constitué à l’Université de Białystok en Pologne. C’est aussi l’un des
rôles traditionnels de notre Association que de se faire « passeur »
de livres.
Au titre des projets pour 2009, il y a d’abord les
Porches : trois probablement malgré nos finances obérées par le
colloque imminent, des Actes (avril et décembre) et un numéro
thématique.
Il y a aussi une demande d’aide auprès du Centre
National du Livre, qui aide les associations d’écrivains.
Il y a encore la fin du classement des archives de
l’Association, entrepris il y a plusieurs années.
Il y a surtout la recherche de bonnes volontés
pour renouveler le bureau : qui sera secrétaire général à la place d’Elsa
Godart, éloignée géographiquement et très occupée par ailleurs ? Qui
remplacera de même Pauline Bernon-Bruley, qui ne souhaite plus rester
secrétaire générale adjointe ?
[1] Brillamment soutenue devant l’université de Laponie à Rovaniemi le 16 juin 2009, elle porte le titre La Rencontre des religions. Autour du voyage en Suède de l’abbé Réginald Outhier (1736-1737) et nous essaierons de convaincre son auteur de gratifier nos lecteurs de quelques-unes des bonnes pages de cette thèse au sujet passionnant. [N.d.l.R.]