Blagues (3)

 

 

Divine surprise

 

Un joueur s’est ruiné au casino. Il pense : « Ah, bon Dieu, que faire ? » Or son Dieu lui parle soudain : « Je suis ton Dieu le tout-puissant et vois ton malheur. Regarde au fond de ta poche, un petit billet te reste encore ; va le jouer sur le noir à la roulette ! » Notre homme s’exécute et gagne. Il demande à la voix : « Merci mon Dieu, rejouez avec moi, que dois-je miser maintenant ? – Le trois, c’est mon chiffre », répond Dieu. L’homme met tout son argent sur le trois. Le sept sort. Et la voix de s’exclamer : « Merde, alors ! »

 

 

Passion (suite)

 

Le Christ, comme toujours, est crucifié. Passe un détachement de jeunes komsomols pionniers. Ils voient cet homme humilié, ce prolétaire injustement condamné par l’aristocratie féodale cosmopolite. Ils veulent le délivrer du joug inhumain qu’il subit. Ils font la courte échelle, et l’un d’eux détache Ses mains ligotées et enlève enfin Son bâillon (car bâillon Il avait). Les premiers mots du Christ libéré furent : « Camarades, vite, les pieds... »

 

 

Immaculée conception

 

En mai de l’an de grâce 31 après Lui-même, le Christ prêchait dans une petite paroisse de Palestine en ces termes : « ... car tous les hommes sont pécheurs, et en effet, comme je dis souvent, que celui qui est sans péché me jette la première pierre ! » Il reçoit un caillou en pleine tête, se protège et hurle : « Maman, je ne parlais pas pour toi ! »

 

 

Pourquoi des miracles ?

 

Le Christ est en train de marcher sur les eaux quand vers Lui arrive à la nage un incroyant : « Eh, t’es bête, elle est bonne ! »

 

 

Un miracle ne se répète pas deux fois

 

Après sa résurrection, les disciples du Christ lui demandent de refaire ses meilleurs miracles. Notamment de marcher sur les eaux ; il pouvait bien le refaire, pour leur redonner confiance et leur confirmer qu’il était bien le dieu... Le Christ, à contrecœur, essaye pour leur faire plaisir. Il s’avance dans l’eau mais y pénètre sans parvenir à marcher vraiment sur les eaux. Il marcherait plutôt entre deux eaux. Il revient piteux vers ses disciples restés sur la rive et leur explique : « Attendez, c’est beaucoup plus difficile maintenant, avec les pieds troués... »

 

 

P.S.: Des lecteurs m’ont demandé les sources de la rubrique « Blagues ». La plupart des histoires sont apocryphes et tirées de Télé de A à Z ; d’autres proviennent de Russie ; d’autres encore du tala inconnu lui-même. Lecteur, prie pour moi – pour que ces blagues ne me soient pas, au grand jour, comptées comme blasphèmes ou sacrilèges ; car si les histoires à thème religieux semblent souvent antireligieuses, je tiens et espère pourtant que l’humour désarçonne toutes les intentions – apologétiques ou athéistiques – à seule fin de rire sinon de tout, du moins du maximum.

 

Article paru à l’été 1998 dans Sénevé (Aumônerie catholique des élèves de l’É.N.S.)