1. – Charles Péguy

 

La somme de Pia Italia Vergine, bibliographie critique et analytique, renseigne le lecteur curieux d’en savoir plus sur la réception de Péguy pendant la période 1893-1978 et a été complétée par un supplément couvrant les années 1979-1983[1]. On complétera ces travaux par les exhaustifs « Aperçus bibliographiques » publiés chaque année par Simone Fraisse (†) et Marie-Clotilde Hubert dans le numéro d’octobre-décembre du B.A.C.P. (numéros multiples de 4), en attendant une récapitulation générale qui est en préparation[2].

 

1.1. Œuvres de Charles Péguy

 

L’œuvre en prose de Péguy a bénéficié d’une édition récente et érudite publiée dans la collection de la Pléiade et ne comportant que quelques coquilles, mineures. Cette qualité de l’établissement des textes m’a déterminé à restreindre mon champ d’étude à la prose péguienne, même si je me suis autorisé à consulter les éditions originales – report qui s’avéra absolument nécessaire pour toutes les questions de ponctuation, le correcteur de l’éditeur n’ayant pas hésité à fréquemment bouleverser les habitudes de l’auteur, pourtant fermes et conscientes.

Mais faut-il accueillir dans les œuvres en prose ces « textes concernant la gérance des Cahiers de la quinzaine », parfois dits « textes de gérance » ? R. Burac leur fut hospitalier, loin de l’ignorance dans laquelle on les tenait auparavant. J’ai choisi de les intégrer davantage dans les œuvres, tant les nouvelles études sur les Cahiers montrent l’union de l’écrivain et du gérant de la revue.

Quant à la correspondance, que peu de critiques reversent dans l’œuvre de Péguy, on ne s’étonnera pas de n’en trouver ici nulle mention : les correspondances de Péguy éditées sont très nombreuses, les recueille la grande bibliographie de Péguy référencée ci-dessus. Qui plus est, elles n’abordent guère le thème de la digression, même lorsque Péguy en vient à mettre ses amis au fait de la rédaction de ses œuvres. Malgré l’invite de Péguy en personne : « On pourrait même y ajouter la publication de mes propos, de mes paroles complètes »[3], je n’ai pas ajouté les entretiens de Péguy à son œuvre.


1.1.1. Éditions originales

 

Figurent ici les éditions originales des œuvres de Péguy, à l’exclusion des éditions posthumes. Je mentionne les pseudonymes sous lesquels parurent certaines œuvres de Péguy (l’absence de pseudonyme indique donc par défaut que l’article est publié sous le nom de Charles Péguy) : le lecteur n’aura jamais pris suffisamment garde aux personnalités[4] que s’attribua Péguy au cours de sa carrière polyphonique, de « Pierre Deloire » à l’emprunt du « Jules Durel » de son ami Joseph Lotte en passant par Pierre Baudouin.

 

1.1.1.1. Prose

 

J’ai dans cette rubrique appliqué aux textes péguiens la discrimination traditionnelle en bibliographie entre « articles » (entre guillemets français) et œuvres (en italiques), discrimination sujette à caution, faute que la question générique dans l’œuvre de Péguy ait été sérieusement débattue. Ce critère a le mérite de la simplicité : œuvre sera l’écrit qui compose à lui seul tout un cahier ou qui lui donne son titre ; article, l’écrit inférieur en volume à un cahier.

On pourra s’offusquer des conséquences de ce classement : « De la raison » n’est-il qu’un article ? Oui, et son genre primitif n’était-il pas celui de l’« avertissement » ? Le statut d’article n’est d’ailleurs nullement déshonorant. Un grand nombre de faits ou de passages vient d’ailleurs corroborer, dans chaque cas, cette bipartition apparemment sévère.

J’ai pris au sérieux les suites : dans les Situations de 1906-1907, dans L’Argent et L’Argent suite, dans les Communications et les Nouvelles communications[5] ou les Mystères de Jeanne d’Arc – regroupés par des chiffres romains entre crochets. Mais les deux Notes ne font corps qu’imparfaitement, à cause de la mort prématurée de Péguy.

Au lecteur de décider parfois ce que les titres enseignent de l’architecture globale de l’œuvre péguienne : simple allusion intertextuelle d’un titre l’autre (comme semblent l’indiquer les cicéroniens « Pour ma maison » et « Pour moi »), parties fondamentalement liées (comme les dialogues « de la grippe ») ? Pour distinguer les articles portant un titre semblable (dans le cadre d’une rubrique, plus que comme œuvre en plusieurs volets), j’ai adjoint à ce titre – qui prend presque valeur de rubrique – une lettre spécifique entre crochets.

Les rares références dont je n’ai pas réussi à établir la pagination, malgré des consultations tant au Centre Charles Péguy d’Orléans qu’à la Bibliothèque nationale de France en passant par la Médiathèque d’Orléans, sont soulignées, à l’attention des chercheurs futurs.

 


 

1.1.1.1.1. Période antérieure aux Cahiers de la quinzaine (1897-1899)

 

 

 

Péguy journaliste s’engage alors dans de longues collaborations, sous divers pseudonymes, pour La Revue socialiste (févr. 1897 – févr. 1898) puis pour La Revue blanche (nov. 1898 – nov. 1899) : une période de collaboration d’un an semble le maximum qui puisse convenir aussi bien à un auteur qui mûrit et dont les convictions évoluent qu’à une revue qui doit abriter un chroniqueur tout sauf commode ou accommodant, aux points de vue idéologique comme stylistique…

 

 

 

1896-1897

 

 

Péguy est alors étudiant. Comme il se passionne de plus pour la politique, son rythme de vie et d’écriture reste calqué sur l’année universitaire et parlementaire, l’été faisant forte césure dans l’année civile. À preuves, un article comme « La rentrée », la signature « Charles Péguy » apparue publiquement dans la Presse en octobre 1898 ou le passage de la La Revue socialiste à la La Revue blanche, courant 1898 certes, mais de part et d’autre de son été.

Péguy donne donc d’abord trois coups d’essai.

 

 

·    C. P., « Un économiste socialiste, M. Léon Walras », L.R.S., n° 146, 15 févr. 1897, p. 174-186

·    Pierre Deloire, « À propos des affaires d’Orient », L.R.S., n° 147, 15 mars 1897, p. 258-261

·    Pierre Deloire, « Revue des livres » [A], L.R.S., n° 151, 15 juill. 1897, p. 121

 

 

 

 

1897-1898

 

 

Sans faire véritablement œuvre, les articles suivant s’enchaînent et commencent de se rappeler les uns les autres : Marcel poursuit ou peaufine « De la cité socialiste », ce dernier titre trouvant écho dans « De la récente action socialiste ».

 

 

·    Pierre Deloire, « De la cité socialiste », L.R.S., n° 152, 15 août 1897, p. 186-190

·    Pierre Deloire, « Revue des livres » [B], L.R.S., n° 155, 15 nov. 1897, p. 635-636

·    Pierre Deloire, « Revue des revues. Littérature et philosophie », L.R.S., n° 157, 15 janv. 1898, p. 95-98

·    « Lettre à Émile Zola », L’Aurore, n° 97, 23 janv. 1898, p. 3

·    « De la récente action socialiste », L’Essor, n° 7, 6 févr. 1898, p. 12-14

·    Jacques & Pierre Deloire, « Revue des livres » [C], L.R.S., n° 158, 15 févr. 1898, p. 252-253

·    Pierre Baudouin, Marcel. Premier dialogue de la cité harmonieuse. De la cité harmonieuse, Librairie Georges Bellais, juin-1898

 

 

 

 

 

 

1898-1899

 

 

D’autres articles s’enchaînent cette année encore : « La Crise et le Parti socialiste », « La Crise du parti socialiste et l’Affaire Dreyfus », « L’Affaire Dreyfus et la Crise du parti socialiste », formant série et constituant comme des rebondissements de la rubrique « La Crise et le parti socialiste » de La Petite République Socialiste[6]

 

 

·    Charles Péguy & Jules Riby, « Tribune libre » [A], L.P.L., n° 74, 16 oct. 1898 (la pagination n’apparaît pas sur les photocopies disponibles au C.P.O. et le numéro n’est localisé – d’après le Catalogue collectif de France – qu’à la B.N.F., où il est hors d’usage)

·    Charles Péguy & Jules Riby, « Tribune libre » [B], L.P.L., n° 78, 20 oct. 1898 (même remarque)

·    « Tribune libre » [C], L.P.L., n° 89, 31 oct. 1898 (même remarque)

·    Jacques Daube, « La rentrée », L.R.B., n° 131, 15 nov. 1898, p. 464-466

·    Jacques Laubier, « Défaites en échelons », L.R.B., n° 132, 1er déc. 1898, p. 539-541

·    Jacques Laubier, « Règlement de juges », L.R.B., n° 133, 15 déc. 1898, p. 627-628

·    Jacques Laubier, « Flétrissures », L.R.B., n° 134, 1er janv. 1899, p. 61-63

·    Jacques Laubier, « La Ligue de la patrie française », L.R.B., n° 135, 15 janv. 1899, p. 129-131

·    « Service militaire », L.R.B., n° 136, 1er févr. 1899, p. 217-219

·    « Quelques égarés », L.R.B., n° 138, 1er mars 1899, p. 382-384

·    « Dessaisissement », L.R.B., n° 139, 15 mars 1899, p. 449-450

·    « L’Opinion publique », L.R.B., n° 140, 1er avr. 1899, p. 539-540

·    « L’enquête publiée », L.R.B., n° 141, 15 avr. 1899, p. 623

·    « Associations », L.R.B., n° 143, 15 mai 1899, p. 142-143

·    « Enseignements », L.R.B., n° 144, 1er juin 1899, p. 211-213

·    « [annonce de la huitième édition de l’Histoire des variations de l’État-Major] » (sera relégué en notes dans la Pléiade), feuille volante que je date de la fin juin-1899, insérée dans Jean Jaurès, Action socialiste, 30 juin-1899

·    « Action socialiste par Jean Jaurès », La Petite République Socialiste, n° 8484, 7 juill. 1899, p. 2

·    « La Crise et le Parti socialiste », L.R.B., n° 147, 15 juill. 1899, p. 462-468

·    Jacques Laubier, ‘Die Krise in der französischen sozialistischen Bewegung’ (« La crise du mouvement socialiste français »), Sozialistische Monatshefte. Internationale Revue des Sozialismus, trad. allemande de Wally Zepler, Berlin, août 1899, p. 372-375 (le texte n’exista que sous cette forme, en allemand, jusqu’à sa traduction – qui ne rend pas les manifestes néologismes péguiens – pour la Pléiade en A 1581-1585)

·    « La Crise du parti socialiste et l’Affaire Dreyfus », L.R.B., n° 149, 15 août 1899, p. 626-632

·    « L’Affaire Dreyfus et la Crise du parti socialiste », L.R.B., n° 151, 15 sept. 1899, p. 127-139

·    « Les Récentes Œuvres de Jaurès » [I], L.M.S., nos 20 & 21, 1er-15 nov. 1899, p. 537-552 et 600-606

·    « Le Ravage et la Réparation », L.R.B., n° 155, 15 nov. 1899, p. 417-432


1.1.1.1.2. Période des Cahiers de la quinzaine (1900-1914), par série

 

 

Péguy commença à publier tous les quinze jours ses Cahiers de la quinzaine, dans la première série, qui concordait avec l’année civile et le tournant du siècle dans l’esprit de beaucoup de gens (même si, comme l’on sait, c’est 1901 qui commence en réalité le XXe siècle). Dès 1900, Péguy publie un Cahier de la quinzaine par mois, dans une série qui finit avec l’année scolaire.

Quoi qu’il en soit de ces bouleversements, le prosateur Péguy n’enfreindra que rarement une règle nouvelle : ne plus publier que dans sa propre revue[7]. Ce n’était pas encore l’époque de préciser : ne plus publier que dans sa propre revue en premier lieu, tant on était loin encore de songer à une anthologie ou à la parution d’extraits de ses œuvres dans d’autres revues. La Note fut prépubliée à La Grande Revue et la N.R.F. faillit ainsi publier en prépublication la Note conjointe sur Descartes et la philosophie cartésienne, n’était la mort de Péguy, qui mit fin au projet.

La liste qui suit propose tous les textes de prose donnés dans le corps ainsi que dans les notes des volumes de la Pléiade, en excluant strictement tous les textes publiés après la mort de Péguy. Ce classement diffère donc de celui pratiqué par l’édition de la Pléiade, qui regroupait d’abord les textes majeurs, anthumes ou posthumes, dotés d’une table pour chaque volume, puis dans la partie des « Notices, notes et variantes », les textes mineurs – qu’ils fussent, de même, anthumes ou posthumes. Une table très commode regroupe toutes ces notes des trois volumes[8]. Aussi peut-on espérer que mon classement sera utile à tout un chacun.

À la différence de R. Burac, je suis, dans la description de chaque cahier, cet ordre matériel : première puis deuxième de couverture, corps du cahier, troisième et, enfin, quatrième de couverture. Si mon lecteur s’y perd, qu’il soit indulgent : c’est le lot de tout lecteur des Cahiers de la quinzaine que de se perdre dans cette revue foisonnante…

 

 

 

Ire série : 1900

 

 

Péguy s’efforce bien seul de lancer une revue polyphonique, d’où les pseudonymes transparents dont il s’affuble encore ; d’où également ses contributions personnelles dans chaque numéro des Cahiers. Déjà, son écriture fantaisiste n’hésite pas à prendre un tour débridé, surtout eu égard à la sérieuse matière dont il traite : la politique socialiste…

 

I-1, 5 janvier 1900

Le Provincial, « Lettre du Provincial » [I] ; « Réponse » [II] ; « Le Triomphe de la République » ; « L’Affaire Liebknecht »

 

I-2, 20 janvier 1900

Le second provincial, « Du second provincial » [III] (en A 1598, R. Burac juge qu’elle peut être de Paul Collier et seulement remaniée par Péguy) ; « Réponse provisoire » [IV] ; « La préparation du congrès socialiste national » [A]

 

I-3, 5 février 1900

« La préparation du congrès socialiste national » [B] – une première version d’une partie de ce texte (le portrait de Jean Jaurès) en avait été prépubliée en allemand (trad. du Doktor Hermann Rösemeier) sous le titre « Jean Jaurès » dans les Sozialistische Monatshefte. Internationale Revue des Sozialismus, Berlin, oct. 1899, p. 530-537

I-4, 20 février 1900

« De la grippe » [I] ; « [… Je rappelle, pour mémoire…] » (relégué en notes dans la Pléiade ; mots pris comme titre par R. Burac)

 

I-6, 20 mars 1900

« Encore de la grippe » [II]

 

I-7, 5 avril 1900

« Toujours de la grippe » [III] ; « Annonce au provincial » (relégué en notes) [V]

 

I-8, 20 avril 1900

« [… la périodicité de ces cahiers…] » (relégué en notes ; mots pris comme titre par R. Burac) ; « Première annonce » [I] ; « Deuxième annonce » [II] ; « [À la même date vingt-huit étudiants…] » (relégué en notes ; mots pris comme titre par R. Burac)

 

I-9, 5 mai 1900

« Entre deux trains » ; « [Je prie la personne qui s’est en vain présentée…] » (relégué en notes ; mots pris comme titre par R. Burac) ; « Rectifications » (relégué en notes) [A]

 

I-10, 20 mai 1900

Pierre Le Febvre, René Lardenois, Cyprien Lantier, Marc Meunier, Édouard Laubier et Jean Terrier (tous pseudonymes), Communications [I]

 

« Réponse au citoyen Lafargue » [I], L.P.R., 18 juin 1900 – sera repris [II] dans le cahier I-11, le 4 juillet 1900

 

I-11, 4 juillet 1900

« Réponse brève à Jaurès » [II] ; « Comparaison » (note reléguée en notes !) ; « [Il serait personnellement avantageux…] » (relégué en notes ; mots pris comme titre par R. Burac)

 

I-12, 16 novembre 1900

« Deuxième série au Provincial » [VI] ; « [Notre ami Charles Amey…] » (relégué en notes ; mots pris comme titre par R. Burac) ; « [La même liberté…] » (relégué en notes ; mots pris comme titre par R. Burac) ; Nouvelles communications [A] [II] (y compris le texte rejeté en notes et titré par R. Burac : « [Un républicain bourgeois d’Orléans…] ») ; « Demi-réponse à M. Cyprien Lantier » [III]

 

 

IIe série : 1900-1901

 

L’écrivain n’apparaît pas toujours dans cette série : comme si le cercle des collaborateurs permettait au gérant de ne plus commettre trop de « personnalités » de son crû dans des Cahiers indépendants de tout, y compris de leur fondateur. C’est l’impression que laisse le premier semestre, avant une fin d’année où Péguy tient à commenter l’actualité socialiste.

 

II-1, 29 novembre 1900

« Ajournement » ; Nouvelles communications [B] [III] (y compris les textes rejetés en notes et titrés par R. Burac : « [Note à une lettre de Marius Moutet] » et « [Notes à une lettre de Louzon] ») ; « Nos annonces » [A] (rejeté en notes) ; « Nos comptes rendus » (rejeté en notes) ; « [Annonce d’une leçon de Duclaux] » (relégué en notes et titré par R. Burac)

 

II-3, 21 décembre 1900

« Pour ma maison » [I] ; « Administration » (relégué en notes) ; « Pages libres » (relégué en notes) ; « Rectifications » [B] ; « [Présentation d’une conférence de Jaurès] » (relégué en notes et titré par R. Burac)

« Pour prendre date », L’Aurore, n° 1170, 1er janv. 1901, p. 1

 

II-5, 28 janvier 1901

« Pour moi » [II] ; « [Compte rendu administratif] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « [Présentation du Courrier de Chine] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « [Bibliothèque socialiste] » (relégué en notes et titré par R. Burac)

 

II-7, 2 mars 1901

« Casse-cou » ; « Librairie des Cahiers » [A] (relégué en notes)

 

II-9, 19 mars 1901

« Procès-verbaux » (relégué en notes) [A] ; « Librairie des Cahiers » [B] (relégué en notes)

 

II-10, 4 avril 1901

« Procès-verbaux » (relégué en notes) [B] ; « Pour les étudiants russes » (relégué en notes) ; « Nos annonces » (relégué en notes ; comprend les deux annoncées données séparément par R. Burac en notes) [B] ; « [… La révolution sociale sera morale, ou elle ne sera pas.] » (dernière phrase prise comme titre par R. Burac) ; « Nous prions ceux de nos correspondants…] » (relégué en notes ; mots pris comme titre par R. Burac)

 

II-11, 25 avril 1901

« Compte rendu de mandat » [I] ; « Librairie des Cahiers » [C] (relégué en notes) ; « [… il y a une école socialiste…] (relégué en notes et pourvu par R. Burac du titre « École socialiste »)

 

II-12, 11 juin 1901

« Préface de l’éditeur » ; « [Comme gérant des Cahiers…] » (relégué en notes ; incipit pris pour titre par R. Burac) ; « [Compte rendu sténographique non officiel] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « [Nous sommes heureux d’annoncer…] » (relégué en notes ; mots pris pour titre par R. Burac)

 

II-13, 22 juin 1901

« Librairie des Cahiers » [D] (relégué en notes) ; « Compte rendu de mandat » [II] (mentionné en notes) ; « Immense victoire socialiste » ; « Jean Coste » (relégué en notes ; article à ne pas confondre avec le Jean Coste d’Antonin Lavergne, II-12) ; « [Le Palais du Peuple] » (note reléguée en notes et titrée par R. Burac)

 

II-14, 6 juillet 1901

« [Nous avons annoncé…] » (relégué en notes) ; « [J’avais comme tout le monde…] » (relégué en notes ; incipit pris comme titre par R. Burac) ; « [… nous inclinons à croire…] » (relégué en notes ; mots pris comme titre par R. Burac) ; « Vers l’unité » (relégué en notes) ; « Dernière heure » (relégué en notes) ; « Émouvant débat socialiste » [I]

 

II-15, 23 juillet 1901

« Préface du gérant » (relégué en notes) ; « [Une atteinte particulièrement grave…] » (relégué en notes ; incipit pris pour titre par R. Burac ; je comprends par ce titre le texte titré par le même : « [Conformément à la méthode historique…] ») ; « [Jaurès et les libertés de la vie privée] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « [Brunetière et la liberté professionnelle] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « [Hervé et l’action joyeuse] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « Sanglante bataille socialiste » [II]

 

II-16, 13 août 1901

« [On a ici le texte même du cinquième congrès…] » (relégué en notes ; incipit pris comme titre par R. Burac) ; « [… une sérieuse traduction du Manifeste…] » (relégué en notes ; mots pris comme titre par R. Burac) ; « Nouvelle arme socialiste » [III]

 

IIIe série : 1901-1902

 

L’écrivain reste présent dans ses Cahiers, adoptant la posture du préfacier pour défendre ses idées, et prenant plaisir à invoquer à sa décharge que « tout est lié à tout »[9].

Depuis la parution des Œuvres en prose complètes dans la Pléiade, un texte de Jean-Pierre paru pendant cette série et signé « Pierre » a été attribué à Péguy, mais ne semble pas lui appartenir[10].

 

III-1, 1er octobre 1901

« Compte rendu de congrès » [III] ; « Bilan » [I] (relégué en notes) ; « [Nous avons tenu à reproduire…] » (relégué en notes ; incipit pris comme titre par R. Burac) ; « [... que les cahiers nivernais naissent…] » (relégué en notes ; mots pris comme titre par R. Burac)

 

III-2, 17 octobre 1901

« Vraiment vrai »

 

III-3, 26 octobre 1901

« [… j’ai vu Jaurès tout récemment…] » (relégué en notes ; mots pris comme titre par R. Burac)

 

III-4, 5 décembre 1901

« De la raison »

 

III-5, 19 décembre 1901

« [Juifs] » (titre du cahier pris comme titre de l’avertissement par R. Burac) ; « L’affaire Hervé » [I] ; « [Lettre à M. Charles Guieysse] » (titre courant pris comme titre par R. Burac) ; « [… le premier numéro de Jean-Pierre…] » (relégué en notes ; mots pris comme titre par R. Burac)

 

III-6, 28 décembre 1901

« [La grève] » (titre du cahier pris comme titre de l’avertissement par R. Burac) ; « Racine » ; « L’affaire Téry » [II]

 

III-7, 16 janvier 1902

« [Le deuxième tirage du roman de Tristan et Iseut] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « Réponses particulières » [IV] ; « Bilan bref » [II] ; « [Les deux premiers numéros du Mouvement socialiste] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « [Le restaurant coopératif] » (relégué en notes et titré par R. Burac)

 

III-8, 13 février 1902

« [Jean Coste] » (titre courant pris comme titre par R. Burac)

 

III-9, 22 février 1902

« [Avertissement] » (titre courant pris comme titre par R. Burac) [A]

 

III-12, 5 avril 1902

« [… Moi qui ne mets jamais les pieds au théâtre…] » (relégué en notes ; mots pris comme titre par R. Burac) ; Personnalités

 

III-14, 22 avril 1902

« [Gémier et les représentations populaires] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « [Nous devons nous préparer aux élections] » (phrase initiale prise comme titre par R. Burac) ; « Une citation » ; « [… Je suis très fatigué…] » (relégué en notes ; mots pris comme titre par R. Burac) ; « [La papeterie des Cahiers] » (relégué en notes et titré par R. Burac)

 

III-16, 24 mai 1902

« [Encore sur les suspensions des représentations de 14 juillet] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; Les élections ; « [Nous avons reçu deux désabonnements…] » (relégué en notes ; incipit pris comme titre par R. Burac) ; « Emprunt des Cahiers » (relégué en notes) ; « [… un coup de force…] » (relégué en notes ; mots pris comme titre par R. Burac)

 

III-18, 10 juin 1902

« [M. Urbain Gohier a quitté L’Aurore…] » (relégué en notes ; incipit pris comme titre par R. Burac) ; « [Sur un manifeste de la Ligue des droits de l’homme] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « [Sur l’élection Beauregard] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « [Sur les élections dans l’Yonne] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « [Note sur Le Mouvement socialiste] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « [… En Belgique il y a un roi…] » (relégué en notes ; mots pris comme titre par R. Burac) ; « [Ces éditions d’art…] » (relégué en notes ; incipit pris comme titre par R. Burac) ; « [Suite de la polémique avec Téry] » [III] (relégué en notes et titré par R. Burac)

 

III-20, 22 juillet 1902

« Cahiers de la quinzaine » (relégué en notes) [A] ; « [… nous n’admettons pas que la modestie des situations…] » (relégué en notes ; mots pris comme titre par R. Burac)

 

III-21, 16 août 1902

« [Le livre pour tous] » (début du texte pris comme titre par R. Burac) ; « [Présentation de « Pour et contre les congrégations »] » (relégué en notes et titré par R. Burac ; à bien distinguer du texte au titre paronymique dans le même cahier) ; « [Présentation de la consultation de Bernard-Lazare] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « La loi et les congrégations »

 

« [Circulaire] » [texte relégué en notes et titré par R. Burac, qui hésite sur sa datation ; je le date de septembre 1902]

 

 

 

IVe série : 1902-1903

 

 

Peu d’articles substantiels cette année-là, à cause d’une remarquable pause dans les contributions aux Cahiers (quatre numéros, plus de deux mois de silence). Mais Péguy commence d’écrire de véritables œuvres.

Depuis la parution des Œuvres en prose complètes dans la Pléiade, un autre texte de Jean-Pierre paru pendant cette série et signé « Pierre » a été attribué à Péguy, mais ne semble guère lui appartenir[11].

 

 

IV-1, 7 octobre 1902

« [Une citation] » (relégué en notes et titré par R. Burac)

 

IV-3, 4 novembre 1902

De Jean Coste

 

 

 

IV-4, 20 novembre 1902

« Subventionné » ; « Le Mouvement socialiste » (relégué en notes) ; « Une rectification de M. Émile Terquem » ; « M. Georges Colomb » ; « Désabonnements » ; « [Je suis heureux de noter…] » (relégué en notes ; incipit pris comme titre par R. Burac)

 

IV-5, 4 décembre 1902

« [Sur un article de Gabriel Trarieux] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « [Complément à la reproduction des Récentes œuvres de Zola] » [II] (relégué en notes et titré par R. Burac)

 

IV-6, 18 décembre 1902

« [Nous sommes à 1400…] » (relégué en notes ; incipit pris comme titre par R. Burac)

 

IV-7, 23 décembre 1902

« [Présentation de cinq contes des Tharaud] » (relégué en notes et titré par R. Burac)

 

IV-9, 13 janvier 1903

« [Je rappelle, pour mémoire…] » (relégué en notes ; incipit pris comme titre par R. Burac)

 

IV-11, 3 février 1903

« [Présentation d’un essai de Berth] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « [Présentation d’un Courrier de Bretagne ] » (relégué en notes et titré par R. Burac)

 

IV-12, 17 février 1903

« [Présentation d’un fragment d’un article de Bergson] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « [Présentation d’extraits d’un ouvrage de Michel Ostrogorski] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « Cahiers de la quinzaine » [B] ; « [Une habitude vicieuse de la librairie bourgeoise] » (3e de couv. reléguée en notes et titrée par R. Burac)

 

IV-13, 24 février 1903

« [Un accident de machine…] » (relégué en notes ; incipit pris comme titre par R. Burac)

 

IV-18, 12 mai 1903

Débats parlementaires [I] ; « [Présentation et suite du Dossier de l’affaire Dreyfus ] » [I] (relégué en notes et titré par R. Burac)

 

IV-19, 26 mai 1903

« [Présentation du cahier de Gaston Raphaël] » (relégué en notes et titré par R. Burac)

 

IV-20, 16 juin 1903

Reprise politique parlementaire [II] ; « Dossier de l’affaire Dreyfus depuis son recommencement] » [II] (relégué en notes et titré par R. Burac [« Dossier de l’affaire Dreyfus , suite »]) ; « [À propos d’un livre de Léon Chaine] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « [Cette lettre…] » (entrefilet nommé « [Sans titre] » par R. Burac) ; « Dossier de l’affaire Dreyfus depuis son recommencement] » [III] (relégué en notes et titré par R. Burac [« Dossier de l’affaire Dreyfus, suite »]) ; « Emprunt des Cahiers » (3e et 4e de couv. reléguées en notes)

 

IV-22, 25 août 1903

« […Nos vient de paraître…] » (relégué en notes ; mots pris comme titre par R. Burac)


 

Ve série : 1903-1904

 

Une année véritablement creuse, pendant laquelle l’éditeur Péguy s’astreint à ne plus écrire que des avertissements et autres préfaces. Lisant ces fréquentes autojustifications, le lecteur reprend son souffle ; il en aura besoin.

 
V-3, 10 novembre 1903

« [… nous ferons un cahier de Renan…] » (relégué en notes ; mots pris comme titre par R. Burac)

 

V-5, 8 décembre 1903

« [Présentation d’un discours de Clemenceau] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « [Présentation d’un article de Clemenceau] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « [Présentation d’un article de Hervé] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « [Sur les abus du gouvernement] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « Les libertés internationales » (relégué en notes et titré par R. Burac « [Les libertés internationales : présentation] ») ; « Bernard-Lazare et Trarieux » ; « Cahiers d’étrennes » (3e et 4e de couv. reléguées en notes)

 

V-7, 5 janvier 1904

« Cahiers de la quinzaine » [C] ; « [Annonce d’une conférence de Péguy] » (relégué en notes et titré par R. Burac)

 

V-8, 19 janvier 1904

« [Présentation d’extraits de Maximilien Robespierre] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « [Annonce des deuxième et troisième conférences de Péguy] » (relégué en notes et titré par R. Burac)

 

V-11, 1er mars 1904

« Avertissement » [B]

 

V-12, 15 mars 1904

« Avertissement » [C] à « La France vue de Laval » ; « Avertissement » [D] à « Orléans vu de Montargis » ; « Cahiers de la quinzaine » [D]

 

V-13, 29 mars 1904

« [Présentation de trois articles de Clemenceau] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « Avertissement » [E] (relégué en notes)

 

V-14, 12 avril 1904

« [Présentation de deux études de Gaston Paris] » (relégué en notes et titré par R. Burac)

 

V-16, 24 mai 1904

« Avant-propos » [A] ; « [La propriété littéraire aux Cahiers] » (3e de couv. reléguée en notes et titrée par R. Burac)

 

V-18, 28 juin 1904

« Avertissement » [F] (sans titre pour Burac, qui le rejette en notes ; titré par Péguy lui-même en A 1838) ; « [… à ceux de nos abonnés qui passeront par Paris…] » (relégué en notes ; mots pris comme titre par R. Burac)

 

V-19, 12 juillet 1904

« [… nous n’accordons aucun tour de faveur…] » (relégué en notes ; mots pris comme titre par R. Burac) ; « [… neuvième chambre correctionnelle…] » (relégué en notes ; mots pris comme titre par R. Burac)

VIe série : 1904-1905

 

Plus que jamais dans cette série Péguy est l’homme à tout faire : éditeur, gérant, critique littéraire, observateur politique… Du même coup, sa production en prose s’émiette et perd parfois de sa fantaisie.

Envoyé à diverses personnes susceptibles de s’abonner, un petit texte de publicité, qui ne fait pas véritablement partie des livraisons des Cahiers sur abonnement, appartient bien pour cette série aux textes de gérance.

 

VI-1, 27 septembre 1904

« Quelques mots » ; « [La propriété littéraire aux Cahiers] » (relégué en notes et titré par R. Burac)

 

VI-2, 11 octobre 1904

« Pour la rentrée » [A] ; « Avis important de l’administration » (relégué en notes) ; « [Il est impossible de suivre honnêtement…] » (4e de couv. reléguée en notes ; incipit pris comme titre par R. Burac)

 

VI-3, 25 octobre 1904

Zangwill

 

VI-4, 8 novembre 1904

« Un essai de monopole » ; « [Pour le Journal d’agriculture tropicale] » (4e de couv. reléguée en notes et titrée par R. Burac)

 

VI-5, 22 novembre 1904

« Testament politique » (relégué en notes et titré par R. Burac « [Annonce d’un cours de Romain Rolland] ») ; « Cahiers de la quinzaine » [E]

 

VI-6, 6 décembre 1904

« Cahiers de la quinzaine » [F] ; « [Sur les sommaires des Cahiers] » (relégué en notes et titré par R. Burac)

 

VI-7, 20 décembre 1904

« Les Primitifs français, cahier de Noël de la sixième série » (relégué en notes et titré par R. Burac « [Présentation des Primitifs français] »)

 

VI-8, 10 janvier 1905

« Cahiers de la quinzaine » [G]

 

VI-9, 24 janvier 1905

« Textes formant dossier » (relégué en notes) ; La Délation aux Droits de l’homme [I] (interventions au dossier du même titre, reléguées en notes)

 

VI-10, 7 février 1905

« Un nouveau Jean Coste » ; La Délation aux Droits de l’homme [II] (relégué en notes)

 

VI-11, 21 février 1905

La Délation aux Droits de l’homme [III] (relégué en notes) ; « [Notre ami Pierre Deloire nous écrit…] » (relégué en notes ; incipit pris comme titre par R. Burac)

 

VI-12, 7 mars 1905

« [Présentation d’une réponse pleine de philosophie] » (relégué en notes et titré par R. Burac)

 

VI-13, 21 mars 1905

« Je ne sais pas tout » (A 1867)[12] – début mars 1905

« [Présentation d’un fragment de Tolstoï] » (relégué en notes et titré par R. Burac)

 

VI-14, 4 avril 1905

« Avant-propos » [B] (relégué en notes) ; La Délation aux Droits de l’homme [IV] (relégué en notes)

 

VI-16, 9 mai 1905

« Libres entretiens » (relégué en notes)

 

VI-17, 23 mai 1905

« Bibliothèques publiques » (relégué en notes)

 

 

VIIe série : 1905-1906

 

Notre patrie revient sur ce qui fut un tournant dans la pensée politique de Péguy et paraît à un moment où l’écrivain Péguy renaît de ses préfaces. Désormais, elles gagneront en volume et en profondeur de réflexion ; parfois aux dépens des œuvres préfacées…

 

VII-1, 1er octobre 1905

« Aduertissement » (relégué en notes) ; « Pour la rentrée » [B] ; « Cahiers de la quinzaine » [H] ; « [Abonnements sur whatman] » (relégué en notes)

 

VII-3, 22 octobre 1905

Notre patrie

 

VII-4, 5 novembre 1905

« Cahiers de la quinzaine » [I]

 

VII-5, 19 novembre 1905

« Courrier de Russie » ; « Cahiers de la quinzaine » [J] (relégué en notes)

 

VII-6, 26 novembre 1905

« [Présentation d’un cahier de Pierre Mille] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « Cahiers de la quinzaine » [K] (relégué en notes)

 

VII-7, 17 décembre 1905

Les Suppliants parallèles ; « [… un très beau cahier d’étrennes…] » (relégué en notes ; mots pris comme titre par R. Burac, qui n’indique pas qu’il s’agit d’une citation de Péguy)

 

VII-8, 31 décembre 1905

« Louis de Gonzague » ; « Cahiers de la quinzaine » [L]

 

VII-9, 14 janvier 1906

« Bibliothèques » (relégué en notes)

 

VII-10, 28 janvier 1906

« Cahiers de la quinzaine » [M]

 

 

 

VII-12, 25 février 1906

« [Présentation d’un cahier de Challaye] » (relégué en notes et titré par R. Burac) ; « Note du gérant » [A] (relégué en notes)

 

VII-13, 11 mars 1906

« [Tout ce qu’il faut] » (relégué en notes et titré par R. Burac d’après le titre courant)

 

 

 

 

VIIIe série : 1906-1907

 

Péguy livre deux Situations à dates rapprochées et poursuit la pensée qui l’y avait engagé.

 

VIII-3, 4 novembre 1906

De la situation faite à l’histoire et à la sociologie dans les temps modernes [I]

 

VIII-5, 2 décembre 1906

De la situation faite au parti intellectuel dans le monde moderne [II]

 

VIII-11, 3 février 1907

« Cahiers de la quinzaine » [O]

 

VIII-12, 17 février 1907

« Note du gérant » [B] (relégué en notes)

 

VIII-14, 17 mars 1907

« Note du gérant » [C] (relégué en notes)

 

« Une lettre de Charles Péguy », Pages libres, 29 juin 1907 (reléguée, dans les notes, en A 1455-1456)

 

 

IXe série : 1907-1908

 

Péguy le gérant se spécialise dans les notes et l’écrivain s’enfonce dans le mutisme. Apparemment seulement : on le constate au vu des inédits écrits pendant la même période.

 

IX-1, 6 octobre 1907

De la situation faite au parti intellectuel dans le monde moderne devant les accidents de la gloire temporelle [III]

 

IX-4, 17 novembre 1907

« Note du gérant » [D] (relégué en notes) ; « [Annonce du Pays lorrain] » (relégué en notes et titré par R. Burac)

 

IX-5, 1er décembre 1907

« Post-scriptum à ce post-scriptum et note du gérant » [E] (ainsi en italiques ; relégué en notes)

 

 

 

Xe série : 1908-1909

 

Le gérant se fait cette année-là très discret : il peine à sortir du cadre de pensée des Situations ; il conserve inédits ses manuscrits ; il échafaude le projet d’éditer Polyeucte pour fêter les dix ans des Cahiers

 

X-1, 18 octobre 1908

« Dix ans déjà passés » (relégué en notes) ; « Décennale des Cahiers de la quinzaine » (relégué en notes) ; « [… de quoi se compose une collection des Cahiers…] » (relégué en notes ; mots choisis comme titre par R. Burac) ; « [Éditions antérieures] » (relégué en notes et titré par R. Burac)

 

X-3, 15 novembre 1908

« [Les Cahiers et l’Union pour la vérité] » (relégué en notes et titré par R. Burac)

 

X-9, 21 février 1909

« [Annonce d’un volume de Romain Rolland] » (relégué en notes et titré par R. Burac)

 

X-13, 20 juin 1909

À nos amis, à nos abonnés

 

XIe série : 1909-1910

 

Année de silence prosaïque – et quel silence éloquent que celui qui suit À nos amis, à nos abonnés ! Étonnant Péguy, qui sort de cet appel au secours pour écrire une mise au point retentissante sur l’Affaire, avant de se lancer dans Victor-Marie, comte Hugo. On comprend que Maurice Barrès, rendu encore plus favorable par le Mystère de la charité de Jeanne d’Arc, promette au prosateur l’Académie française pour bientôt.

 

XI-12, 17 juillet 1910

Notre jeunesse

 

XIIe série : 1910-1911

 

Année où la prose même célèbre les alexandrins, que Péguy expérimente.

 

XII-1, 23 octobre 1910

Victor-Marie, comte Hugo

 

XII-2, 20 novembre 1910

« Annexe au cahier II » (relégué en notes) ; « Les Amis des Cahiers »

 

XII-10, 25 juin 1911

« Cahiers de la quinzaine » [P]

 

XIIIe série : 1911-1912

 

Absorbé par la poésie et les Mystères, Péguy délaisse sa prose pour éditer celle des autres. Non sans avoir assommé au préalable le digne directeur de La Revue hebdomadaire.

 

XIII-2, 24 septembre 1911

Un nouveau théologien, M. Fernand Laudet

 

XIII-3, 8 octobre 1911

« Note » (relégué en notes)

 

 

XIVe série : 1912-1913

 

L’Argent est l’œuvre d’une année, diptyque qui célèbre le retour de Péguy à l’honnête prose.

 

XIV-6, 16 février 1913

L’Argent [I]

 

XIV-9, 27 avril 1913

L’Argent suite [II]

 

 

 

 

XVe série (interrompue) : 1913-1914

 

Les Mystères marquent le pas, Péguy souffre de l’incompréhension qui entoure son Ève massive : le poète s’y est-il noyé ? Le prosateur se perfectionne-t-il ? Son écriture en prose, en tous les cas, évolue encore, à coups de paragraphes brefs – vers l’aphorisme ?

 

Jules Durel, « L’Ève de Péguy », Bulletin des professeurs catholiques de l’Université, n° 31, 20 janv. 1914

 

« Note de l’auteur », La Grande Revue, 25 avr. 1914, p. 613-631 (relégué en notes)

 

XV-8, 26 avril 1914

Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne

 

XV-10, 12 juillet 1914

« [Les poèmes que l’on va lire…] » (relégué en notes ; incipit pris comme titre par R. Burac). – Constitue le dernier texte de Péguy paru de son vivant.


1.1.1.2. Pièces

 

Le dramaturge Péguy n’a pas été apprécié de son vivant, lui qui rechercha en vain à mettre en scène son Mystère de la charité de Jeanne d’Arc en 1910-1911. Il suscite aujourd’hui davantage de « lectures » publiques (plus ou moins mises en musique) que de mises en scène proprement dites.

Autre signe que le dramaturge Péguy n’est pas pris au sérieux : ses œuvres théâtrales, conformément au vœu de Charlotte Péguy, trouvèrent abri dans un tome intitulé Œuvres poétiques complètes et couramment nommé « volume Poésie ».

Enfin, les critiques s’accordent à reverser l’unité d’écriture de ces œuvres au genre du « vers libre » (manière de revenir à la poésie), à la « prose poétique » (solution intermédiaire, plus prudente mais guère satisfaisante) voire au « verset » (encore une solution intermédiaire, mais de parti pris).

Reconnaissons l’unité de l’écriture de Péguy pour mieux être à même de distinguer en genres ses nombreuses œuvres. Oui, Péguy est bien reconnaissable dans les trois ordres : prose, poésie, théâtre. À un certain niveau d’analyse, telle œuvre se montre forcément ou bien poème, ou bien prose, ou bien pièce.

 

 

 

Marcel & Pierre [Charles Péguy] Baudouin, Jeanne d’Arc (drame), Librairie de la Revue socialiste, 1897

 

Mystères de Jeanne d’Arc

 

Le Mystère de la charité de Jeanne d’Arc (mystère), C.Q. XI-6, 16 janvier 1910 – Mystère de Jeanne d’Arc [I]

 

Le Porche du mystère de la deuxième vertu (mystère), C.Q. XIII-4, 24 septembre 1911 – Mystère de Jeanne d’Arc [II]

 

Le Mystère des saints Innocents (mystère), C.Q. XIII-12, 24 mars 1912 – Mystère de Jeanne d’Arc [III]

 


1.1.1.3. Poésies

 

Choix a été fait d’ordonner les poèmes de Péguy non suivant leur stricte chronologie mais par recueil, appliquant secondairement l’ordre chronologique à l’intérieur d’un même recueil – quitte à décider de façon téléologique que tel texte, publié avant parution du recueil entier, lui appartient déjà.

Revient, au niveau de la matière poétique, le problème qui se posait pour la prose d’essayiste de Péguy : tels vers sont-ils une pièce séparée, devant – typographiquement – figurer entre guillemets, ou un poème à valeur d’œuvre, devant figurer en italiques ? Bien ou mal, j’ai tranché en conscience, d’autant plus difficilement que se pose à une occasion la question, propre à la poésie, du recueil : classons ensemble « L’épave », « L’urne », « L’aveugle » I et II, « Les Sept contre Thèbes » par égard envers leur publication groupée dans Le Correspondant mais en reconnaissant qu’ils n’y paraissent que sous la commune rubrique « Poésies » (notez le pluriel) et non comme recueil autonome.

À ma connaissance, aucune liste équivalente n’existe pour l’heure et celle qui suit permet de corriger la très fautive édition de la « Bibliothèque de la Pléiade ». Puissé-je ainsi me dédouaner de renvoyer à cette édition défectueuse, qui a d’ailleurs le mérite d’unifier fort commodément (du moins depuis l’édition de 1975) les références textuelles. Éditions pré-originales et originales sont parfois difficiles à trouver.

Seront référencées, en plus des éditions originales, les parutions pré-originales, soulignées.

 

 

La Chanson du roi Dagobert, 1903

 

Pierre Baudouin, La Chanson du roi Dagobert. Première chansonnée, C.Q. IV-15, 26 mars 1903

 

 

« L’épave », « L’urne », « L’aveugle » I & II, « Les Sept contre Thèbes », 1912

 

« L’épave », « L’urne », « L’aveugle » I & II, « Les Sept contre Thèbes », Le Correspondant, 10 nov. 1912, p. 600-603

 

 

La Tapisserie de sainte Geneviève et de Jeanne d’Arc, nov.-déc. 1912

 

[8e jour] de La Tapisserie de sainte Geneviève et de Jeanne d’Arc (désigné comme « Huitième jour de la neuvaine de Sainte Geneviève pour le Vendredi 10 Janvier 1913 » dans le B.P.C.U. le 20 mars 1913), B.P.C.U., 20 nov. 1912, p. 1-4

[7 premiers jours] de La Tapisserie de Sainte Geneviève et de Jeanne d’Arc : I, II, III, IV, V, VI & VII, Le Correspondant, 25 nov. 1912, p. 801-804

[9e jour] de La Tapisserie de Sainte Geneviève et de Jeanne d’Arc, La Grande Revue, 25 nov. 1912, p. 225-229

La Tapisserie de sainte Geneviève et de Jeanne d’Arc, C.Q. XIV-5, 1er déc. 1912

 

« Les Sept contre Paris », mars 1913

 

« Les Sept contre Paris » : « I. — Paris » & « II. — La banlieue », La Grande Revue, 10 mars 1913, p. 5-9

 

 

La Tapisserie de Notre Dame, mars-mai 1913

 

Présentation de la Beauce à Notre Dame de Chartres [avec 88 des 89 quatrains définitifs], suppl. au B.P.C.U., 20 janv. 1913, p. 1-2

« Présentation de Paris à Notre-Dame », L’Opinion. Journal de la semaine, 1er mars 1913, p. 270

« Présentation de Paris à Notre Dame », suppl. au B.P.C.U., 20 mars 1913, p. 1

« Trois sonnets » : « Paris vaisseau de charge », « Paris double galère », « Paris vaisseau de guerre », Le Temps présent, 2 avr. 1913, p. 329-330

La Tapisserie de Notre Dame : « Paris vaisseau de charge », « Paris double galère », « Paris vaisseau de guerre », suppl. au B.P.C.U., 20 avr. 1913, p. 1

« Paris vaisseau de charge », N.R.F., 1er mai 1913, p. 879

La Tapisserie de Notre Dame : « Présentation de Paris à Notre Dame », « Paris vaisseau de charge », « Paris double galère », « Paris vaisseau de guerre », « Présentation de la Beauce à Notre Dame de Chartres », C.Q. XIV-10, 11 mai 1913

 

 

Les Quatre prières dans la cathédrale de Chartres, avr.-mai 1913

 

Les Quatre prières dans la cathédrale de Chartres : « 1. prière de résidence » [avec un choix par Péguy de 34 des 62 quatrains définitifs], « 2. prière de demande », « 3. prière de confidence », « 4. prière de report », suppl. au B.P.C.U., 20 avr. 1913, p. 1-2

Les Quatre prières dans la cathédrale de Chartres, C.Q. XIV-10, 11 mai 1913

 

 

« Châteaux de Loire », mai 1913

 

« Châteaux de Loire », Le Correspondant, 10 mai 1913, p. 602. – Faussement attribué par Marcel Péguy (P 826) à L’Opinion. Journal de la semaine (à la date du lundi 25 novembre 1912, alors que L’Opinion paraît le samedi !), apparemment par confusion avec les sept premiers jours de La Tapisserie de Sainte Geneviève et de Jeanne d’Arc.

 

 

Sainte Geneviève patronne de Paris, août 1913

 

Sainte Geneviève patronne de Paris, Le Figaro, 16 août 1913, p. 1. – N’appartient pas au supplément littéraire du même jour.

 

 

Ève, déc. 1913

 

Ève, C.Q. XV-4, 28 déc. 1913

 


1.1.2. Éditions de référence

 

Pourquoi ne pas renvoyer aux textes édités par Péguy lui-même, que ce soit aux Cahiers de la quinzaine ou chez d’autres éditeurs (et sous son contrôle), puisque les éditions anthumes en question sont presque dépourvues de coquilles ? Renvoyer aux œuvres dans leur pagination originale n’aurait présenté aucun intérêt si, à qualité égale dans l’établissement de leur texte, elles se trouvaient plus récemment dans des éditions moins rares en bibliothèque et moins chères en librairie. C’est justement le cas. J’ai donc simplifié le plus possible le système de renvois, à défaut de l’uniformiser.

 

 

1.1.2.1. Rappel des premières éditions posthumes (œuvres en prose)

 

Certaines œuvres, si elles restèrent inédites du vivant de Péguy, ont déjà donné lieu à plusieurs éditions posthumes. Sans donner un panorama complet du choix des éditions qui s’offre au chercheur pour ces œuvres posthumes, il ne faudrait pas laisser injustement croire que, entre les éditions originales anthumes et l’édition de R. Burac, il n’y avait rien.

Figurent ici toutes les premières éditions posthumes à donner le texte intégral de l’œuvre en question, même fautivement. Le lecteur trouvera donc ici les éditions posthumes antérieures à l’édition de R. Burac, défectueuses en de nombreux endroits (nous les soulignons en ce cas) et l’édition par R. Burac des œuvres de Péguy restées inédites jusqu’alors.

Toutes les éditions sont classées par ordre chronologique de rédaction des textes originaux. Entre crochets figurent les coordonnées des cahiers pour lesquels la parution des œuvres était prévue. Les titres sont ceux de l’édition de R. Burac ; en cas de divergence entre les éditions posthumes, je donne les divers titres prêtés à l’œuvre. Je ne donne la pagination que si l’œuvre ne remplit pas le volume entier.

 

 

1897

 

Ébauche d’une étude sur Alfred de Vigny, dans Œuvres complètes de Charles Péguy, t. X, éd. de Marcel Péguy, Gallimard, « Collection Blanche », 1934, p. 293-326

 

 

1898

 

« L’Épreuve », Cahiers de la quinzaine, éd. M. Péguy, Éditions Saint-Michel, 1931, p. 49-59

« Lettre à Franklin-Bouillon », éd. Aug. Martin, Labergerie, « L’Amitié », 1948, p. 33-53

 

 

1899

 

Pierre Baudouin, Pierre. Commencement d’une vie bourgeoise, éd. M. Péguy, Desclée de Brouwer & Cie, 1931

 

 

1901

 

« L’intellectualité française » (R. Burac), sous le titre « L’Intellectualité. Réponse à M. Bjoernstjerne Bjoernson » [C.Q. II-11] dans Les Œuvres posthumes de Charles Péguy, éd. J. Viard, C.A.C.P., n° 23, 1969, p. 35-43

« Compte rendu des congrès » [C.Q. III-1], dans Les Œuvres posthumes de Charles Péguy, J. Viard, C.A.C.P., n° 23, 1969, p. 46-63

 

 

1902

 

« Témoignage : le cas Hervé » (R. Burac), sous le titre « Le cas Hervé » [C.Q. III-6] dans Les Œuvres posthumes de Charles Péguy, éd. J. Viard, C.A.C.P., n° 23, 1969, p. 64-72

 

 

1903

 

« Sous la domination » [C.Q. IV-22], dans Les Œuvres posthumes de Charles Péguy, éd. J. Viard, C.A.C.P., n° 23, 1969, p. 76-80

Bernard-Lazare [C.Q. IV-22] : partie dans Œuvres complètes de Charles Péguy, t. XVI, éd. de Pierre Péguy, Gallimard, « Collection Blanche », 1952, p. 211-257, et partie dans Les Œuvres posthumes de Charles Péguy, éd. J. Viard, C.A.C.P., n° 23, 1969, p. 86-90

 

 

1904

 

« Suite posthume » (R. Burac) à « Cahiers de la quinzaine » [C] [C.Q. V-7], sous le titre « De l’entraînement » dans Les Œuvres posthumes de Charles Péguy, éd. J. Viard, C.A.C.P., n° 23, 1969, p. 93-110

« Le Mouvement socialiste », dans Les Œuvres posthumes de Charles Péguy, éd. J. Viard, C.A.C.P., n° 23, 1969, p. 152-157

 

 

1905

 

Par ce demi-clair matin, dans Œuvres en prose complètes de Charles Péguy, éd. R. Burac, t. II, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1988, p. 86-223

Heureux les systématiques (R. Burac), sous le titre « L’Esprit de système » dans Œuvres complètes de Charles Péguy, t. XVII, éd. P. Péguy, Gallimard, « Collection Blanche », 1953, p. 9-136

 

 

1906

 

« Hervé traître » (R. Burac), sous le titre « Hervé » dans Œuvres complètes de Charles Péguy, t. XVI, éd. P. Péguy, Gallimard, « Collection Blanche », 1952, p. 261-285

« Cahiers de la quinzaine » [N ; févr. 1906], dans Œuvres en prose complètes de Charles Péguy, éd. R. Burac, t. II, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1988, p. 454-476

« Il ne faut pas dire » (R. Burac), dans Œuvres en prose complètes de Charles Péguy, éd. R. Burac, t. II, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1988, p. 565-575 = « De la situation…, fin » (J. Viard), dans Les Œuvres posthumes de Charles Péguy, éd. J. Viard, C.A.C.P., n° 23, 1969, p. 203-211

Brunetière, dans Œuvres en prose complètes de Charles Péguy, éd. R. Burac, t. II, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1988, p. 576-641

 

 

 

1907

 

« Du cas éminent de M. Théodore Reinach » (R. Burac), sous le titre « Théodore Reinach » dans Œuvres complètes de Charles Péguy, t. XVI, éd. P. Péguy, Gallimard, « Collection Blanche », 1952, p. 289-293

Un poète l’a dit, dans Œuvres complètes de Charles Péguy, t. XVIII, éd. P. Péguy, Gallimard, « Collection Blanche », 1953, p. 9-236

 

 

1908

 

Deuxième élégie XXX contre les bûcherons de la même forêt, dans Œuvres en prose complètes de Charles Péguy, éd. R. Burac, t. II, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1988, p. 936-1050

 

 

1909

 

De la situation faite à l’histoire dans la philosophie générale du monde moderne, dans Œuvres en prose complètes de Charles Péguy, éd. R. Burac, t. II, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1988, p. 1053-1267

[Nous sommes des vaincus…], dans Œuvres complètes de Charles Péguy, t. XVIII, éd. P. Péguy, Gallimard, « Collection Blanche », 1953, p. 239-290

 

 

1911

 

[… Restait M. Lavisse…] : partie sous le titre « [Il me plaît…] » dans Œuvres en prose 1909-1914 de Charles Péguy, éd. M. Péguy, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1961, p. 879-892, et partie dans la réédition du même tome en 1968, p. 892-894

 

 

1912

 

Dialogue de l’histoire et de l’âme charnelle, dans Œuvres en prose complètes de Charles Péguy, éd. R. Burac, t. III, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1992, p. 594-783

 

 

1913

 

Clio. Dialogue de l’histoire et de l’âme païenne, dans Œuvres complètes de Charles Péguy, t. VIII, éd. de Charlotte Péguy, La Nouvelle Revue Française, 1917, p. 9-342

 

 

1914

 

[Victor Hugo classique], dans Œuvres en prose complètes de Charles Péguy, éd. R. Burac, t. III, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1992, p. 1237-1245

Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne, dans Œuvres complètes de Charles Péguy, t. IX, éd. de Charlotte Péguy, La Nouvelle Revue Française, 1924, p. 59-331

 


1.1.2.2. Éditions de référence des textes posthumes et des textes édités du vivant de Charles Péguy (œuvres en prose)

 

Le nombre des éditions antérieures aux Œuvres en prose complètes de Péguy établies par R. Burac en 1987-1992, le fait que certaines œuvres ne sont disponibles que depuis cette édition obligent à ne renvoyer qu’à elle, la plus complète et la meilleure, même si ont été discutés certains critères du choix des textes du gérant et plus encore la répartition des textes entre corps du volume et notes, et même si, en de très rares points, elle est prise en défaut.

En attendant la refonte du volume des Œuvres poétiques et l’amendement des quelques imperfections des trois volumes d’Œuvres en prose à l’occasion d’un retirage, les progrès de l’exégèse péguienne sont manifestes : le volume de 1975 propose un texte à peine sûr, guère complet des variantes et brouillons, muni de commentaires succincts ; les volumes des années 1987-1992 sont sûrs, bien complets, assortis de commentaires érudits, d’éclairages souvent nouveaux, de précieuses précisions.

L’édition dite des Œuvres poétiques complètes, mise au point par Pierre Péguy, a paru pour la première fois en 1941 ; l’essentiel de la maquette du volume actuel des Œuvres poétiques complètes, due à Marcel Péguy et remontant à 1957, aura bientôt 50 ans ; la dernière révision de ces Œuvres poétiques complètes remonte à 30 ans (1975). Son mérite est de donner une vue générale sur la création poétique péguienne ; aussi renvoyons-nous dès que possible, en complément, à ces fines éditions critiques dont le manque dessert tant les études sur Péguy. J’ai pu consulter l’édition critique par J. Bertrand-Sabiani des Vers inédits et posthumes de Charles Péguy en m’interdisant d’y renvoyer étant donné le caractère confidentiel de ce travail inédit.

 

Charles Péguy, Œuvres poétiques complètes, édition de Marcel Péguy, introduction de François Porché, chronologie de la vie et de l’œuvre par Pierre Péguy, notes de Marcel Péguy, édition et annotation de la Ballade par Julie Bertrand-Sabiani, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1975 (nombreux retirages)

 

Charles Péguy, Œuvres en prose complètes, édition de Robert Burac, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade » :

·   t. I : « Période antérieure aux Cahiers de la quinzaine (1897-1899) ; période des six premières séries des Cahiers de la quinzaine (1900-1905) », 1987.

·   t. II : « Période des Cahiers de la quinzaine de la septième à la dizième série (1905-1909) », 1988.

·   t. III : « Période des Cahiers de la quinzaine de la onzième à la quinzième et dernière série (1909-1914) », 1992.


1.1.2.3. Textes en prose inédits (1898-1914), par année et série

 

Les titres et les datations sont de moi sauf indications contraires ; je ne fais que suivre le plus souvent les avancées de R. Burac. Est indiquée la datation des dernières retouches, suffisamment imprécises à elles seules pour que l’on ne tente pas d’enserrer l’exacte période d’écriture.

Sera dit « achevé » le texte qui se finit par un point et autonome du point de vue du sens ; « inachevé », celui qui n’est pas clos par un point et qui reste en soi, du moins pour une part, incompréhensible.

 

 

1898

 

Il est nécessaire d’exclure des œuvres la lettre de Péguy à Franklin-Bouillon (du 23 octobre 1898), comme inclinait à le faire – semble-t-il[13] – R. Burac, qui respecta cependant la tradition éditoriale instaurée par l’Amitié Charles Péguy depuis 1948.

1898 marque donc le début des inédits de Péguy : le journaliste ne trouva pas à publier ce bref pamphlet qui sonnait avec ses « Nous avons vu » comme un « J’accuse ».

 

 

 

1899

 

Première œuvre de poids écartée de la publication du vivant de Péguy. Première œuvre inachevée également.

 

 

 

Ire série : 1900

 

L’éditeur doit rapidement laisser de côté plusieurs projets. Le lancement de la revue rendait inévitables ces textes inaboutis. Encore sont-ils toujours très courts. La proportion des textes de Péguy publiés par rapport aux inédits est très forte. Les forces de l’écrivain sont bien employées.

 

·      « Note » (titre de R. Burac en A 1603 et C 1831) pour la publication d’un portrait de Jean Jaurès (A 1603), écartée du cahier I-3 (5 févr. 1900) – janv. 1900

·      « Fin de la grippe » (A 1614), dialogue destiné à clore la série dont venait de paraître « Toujours de la grippe » (C.Q. I-7, 5 avr. 1900), dialogue prévu pour le cahier I-10 – avr. 1910

·      « Contre-façon et façon droite » (A 1628), republication annotée de deux articles politiques (le premier du royaliste Frédéric Amouretti et le second de Jean Jaurès) – juill. 1900

·      « [… Nous devons aimer la vieille république des lettres…] » (A 1625-1626 ; mots pris comme titre par R. Burac, qui y voit une suite de la « Réponse au citoyen Lafargue » [II] mentionnée ci-dessus) – juill. 1900

·      « Le Socialisme et les Intellectuels »[16] (A 1626-1627), inédite réponse à Lafargue où Péguy loue la présente République des lettres (texte prévu pour le cahier I-13, lui-même prévu pour août 1900) – fin juill. 1900

 

 

IIe série : 1900-1901

 

Remarquons encore le très petit nombre d’inédits que Péguy garde, lors de la IIe série, dans ses « tiroirs », des boîtes à chaussures en l’occurrence.

 

·      « Nos communications » (A 1664), précision d’éditeur prévue pour paraître dans le cahier II-9 puis dans le II-11 mais restée finalement inédit – mars 1901

·      « L’intellectualité française » (A 766-777), « Réponse à M. Bjoernstjerne Bjoernson » inachevée, commencée après lecture d’un article du 15 avril 1901 et prévue pour paraître dans le cahier II-13 (22 juin 1901), rédigée « depuis près d’un an » déclare Péguy le 5 avril 1902 (A 919) – printemps 1901

 

 

IIIe série : 1901-1902

 

Péguy n’a pas réussi à faire passer dans cette série deux textes importants et s’est astreint à deux patients résumés d’un entrefilet à l’intérêt moindre. Collaborateur parmi d’autres, Péguy s’inquiète moins de voir ses propres textes s’entasser inédits que de constater que l’actualité politique lui impose d’accomplir son travail de gérance dans l’urgence[17]. C’est cette rapidité de la « démagogie politique et sociale » qui impose une lutte où des textes commencés en position avancée se retrouvent, quelque temps après, dépassés par l’offensive socialiste.

 

·      « Compte rendu des congrès » (A 803-826), dialogue inachevé, rédigé « depuis plus de six mois » déclare Péguy le 5 avril 1902 (A 919) – sept. 1901[18]

·      « Témoignage : le cas Hervé » (A 868-880), commencé après le cahier III-5 du décembre 1901 (A 869), rédigé « depuis plus de trois mois » déclare approximativement Péguy le 5 avril 1902 (A 919), daté par erreur « octobre 1902 » dans les titres courants en A 1703-1704 alors que le livre de Téry auquel Péguy fait allusion (A 875) date du début janvier 1902 (Les Cordicoles, Cornély ; A 1712), le texte est achevé mais le manuscrit n’a pas la marque typographique d’achèvement – janv. 1902

·      « [J’avais envoyé cette interview…] » (A 1725), ébauche d’une réponse de Pierre Baudouin à une consultation de Péguy au sujet du 14 Juillet de Romain Rolland, apparemment délaissée au profit de la rectification en nom propre à la 2e page de couverture du cahier III-16 (24 mai 1902) – mai 1902

·      « [Un ami du Mouvement nous écrit…] » (A 1728-1729), première version (longue) d’un entrefilet évoquant le désabonnement du journaliste Charles Paix Séailles – mai 1902

·      « [M. Charles Paix-Séailles…] » (A 1727-1728), deuxième version (courte) du même entrefilet, qui deviendra dans le cahier III-16 le texte « [Nous avons reçu deux désabonnements…] » mentionné plus haut (et encore plus court) – mai 1902

 

IVe série : 1902-1903

 

C’est encore une fois pendant la seconde année civile de la série que Péguy ne parvient pas à publier tout ce qu’il écrit en réaction à l’année parlementaire écoulée. Il s’agit là d’ailleurs de projets mineurs jetés sur le papier, non de gros manuscrits.

 

·      « [J’ai lu ce premier numéro…] » (A 1764), note de gérance peut-être prévue pour le cahier IV-13 (24 févr. 1903) – févr. 1903

·      « Dimanche 22 février 1903 » (A 1764-1765), ébauche d’un compte rendu prévu pour le cahier IV-13 (24 févr. 1903) – 22 févr. 1903

·      « Sous la domination » (A 1202-1207), travail « modeste » prévu sous le titre « Sous la domination des radicaux » en février 1903 (A 1095), dont manque une partie centrale entre deux moments de rédaction (le début – analysant le début du ministère Combes [7 juin 1902 – 18 janvier 1905], où six ministres sur onze étaient radicaux – date de juillet 1903 ; mais la fin ?) – août 1903 ?

 

Ve série : 1903-1904

 

J’exclus de l’œuvre un texte édité pourtant dans l’édition de référence des Œuvres en prose complètes : « De l’anarchisme politique », conférence tenue en plusieurs séances (1re séance le 19 janvier 1904, 2e séance le 26 janvier 1904, 3e et dernière séance le 2 février 1904) et que Péguy désigne lui-même comme « un simple énoncé » ou comme « leçons », n’a été rédigée que pour son introduction, sous le titre De l’anarchisme politique. Essai d’une méthode pour commencer à travailler dans les études sociales[19]. Péguy comptait le publier après la Ve série mais n’a pas corrigé le reste de la conférence, dont le texte est resté, de son vivant, à l’état dactylographié[20].

 

·      Bernard-Lazare (A 1207-1245), hommage rendu à Bernard-Lazare mort le 1er septembre 1903, œuvre écrite sur le coup de ce deuil et que Péguy déclare le 15 mars 1904 (A 1361) vouloir achever sous le titre Le Portrait de Bernard-Lazare et publier. Notre jeunesse, qui ne cesse d’évoquer la mémoire de Bernard-Lazare, fera pardonner à Péguy d’avoir rompu, avec Zangwill (qui est cependant une préface) et surtout avec Notre patrie (qu’impose l’événement), ce vœu qu’il fait en 1904 de ne rien publier de soi « comme auteur, avant le cahier de ce portrait ». – sept. 1903

·      « [… deux ordres nouveaux se sont constitués…] » (A 1781-1782), suite immédiate de « Bernard-Lazare et Trarieux » écartée du cahier V-5 (8 déc. 1903) et reportée à « un prochain cahier » (A 1253) mais finalement restée inédite et inachevée[21] – 3-8 déc. 1903

·      « Emprunt des cahiers. De l’entraînement » (A 1271-1282), d’après le titre de Péguy (A 1271), texte qui a reçu bien d’autres appellations[22] – janv. 1904 (estimation plus prudente que décembre 1903)

·      « [Il ne s’agit pas de Jaurès…] » (A 1786-1793), texte inachevé nommé « Contre l’entraînement » par R. Burac (C 1834), variante écartée de la précédente suite inédite, faute de place (A 1783-1784) – déc. 1903

·      « Le mouvement socialiste » (A 1365-1372), note de gérance achevée, destinée au cahier V-16 puis écartée sans doute parce que ce cahier parut plus tard que prévu (le 24 mai 1904) à cause du dossier sur le Congrès de Dresde, après le numéro du Mouvement socialiste (celui du 15 mai 1904) dont il prophétisait le contenu (A 1368-1369) sans que la réalité lui eût donné raison (A 1834-1835) – avr.-mai 1904

 

 

VIe série : 1904-1905

 

J’exclus de l’œuvre, encore une fois, un texte édité dans l’édition de référence des Œuvres en prose complètes. Il s’agit d’un mémoire dicté par Péguy à son ami et administrateur André Bourgeois. Daté du 24 juin 1905 et relatif à l’Affaire de la Société Nouvelle de Librairie et d’Édition, ce document est purement juridique de forme et de fond[23].

 

·      « […nos amis sont des amis vrais] » (A 1842), variante écartée de « Pour la rentrée » [A] (C.Q. VI-2, 11 oct. 1904) – début oct. 1904

·      « […Chad Gadya ! … ce poème unique…] » (A 1847) fin du manuscrit de Zangwill (C.Q. VI-3, 25 oct. 1904) écartée – fin oct. 1904

·      « [La méthode de la centralisation…] » (A 1853), première variante écartée de « Cahiers de la quinzaine » [F] (C.Q. VI-6, 6 déc. 1904) – début déc. 1904

·      « […cette grande force roide… de l’État…] » (A 1853), seconde variante écartée de « Cahiers de la quinzaine » [F] (C.Q. VI-6, 6 déc. 1904) – début déc. 1904

 

 

VIIe série : 1905-1906

 

Commencement des grands inédits de la période charnière des Cahiers de la quinzaine.

 

·      Par ce demi-clair matin (B 86-223), fin de Notre patrie écartée du cahier VII-3 (22 oct. 1905) puis reportée à décembre 1905 (B 1375), date à laquelle Les Suppliants parallèles (C.Q. VII-7, 17 déc. 1905) lui prendront la place dans l’architecture des Cahiers ; mais œuvre à part entière et achevée textuellement (non typographiquement : B 1375) – déc. 1905[24]

·      Heureux les systématiques (B 223-311), suite d’une partie du précédent manuscrit, œuvre dont la fin est perdue ou inachevée (B 1375 ; j’incline pour cette dernière hypothèse), finie d’écrire après le 4 septembre 1905 (B 310) mais pas forcément après les derniers ajouts du précédent manuscrit – fin déc. 1905

·      « [… le sophisme bourgeois…] » (B 1393), variante achevée écartée du précédent manuscrit – fin déc. 1905

·      « Les tragédies parallèles » (B 1410), variante inachevée, écartée de « Cahiers de la quinzaine » [L] (C.Q. VII-8, 31 déc. 1905) – fin déc. 1905

·      « Hervé traître ; le traître Hervé » (B 437-454), ce titre est certes celui d’une sous-partie, à laquelle s’ajoute un « Sophisme de la filiation du dreyfusisme à l’hervéisme » (B 439) ; texte achevé, suite exacte des « Cahiers de la quinzaine » [M], écartée du cahier VII-10 (28 janv. 1906) – fin janv. 1906

·      « Cahiers de la quinzaine » [N] (B 454-476), seul élément ainsi titré qui soit posthume, ce qui fait de tous les articles en « Cahiers de la quinzaine » une manière de chronique fidèle ; texte inachevé prévu un temps pour passer dans le cahier VII-12 (25 févr. 1906), écrit après la mi-janvier 1906 (B 1423) et probablement après le troisième cahier sur whatman – soit le cahier VII-10 du 28 janvier 1906 (B 455) – févr. 1906

 

 

VIIIe série : 1906-1907

 

Seul grand inédit pour cette série, le manuscrit de l’été 1906 évoque notamment la personne de Brunetière.

 

·      « [Il ne faut pas dire…] » (B 565-575), texte achevé (mais sans signe typographique d’achèvement) prévu d’abord pour le cahier VIII-3 (4 nov. 1906) – 1906

·      Brunetière (B 576-641), manuscrit doublement inachevé même s’il peut paraître textuellement achevé : non seulement Péguy déclare encore le 27 avril 1913 (cité en B 1444) vouloir « l’achever, et le publier » indépendamment vers 1916-1921 mais il l’a déjà utilisé pour la Deuxième élégie XXX contre les bûcherons de la même forêt (voir ci-après), suite et fin du manuscrit de l’été 1906, porteur de corrections que R. Burac place après 1906 (B 1444) – fin de l’été 1906

·      « [… Ceux qui veulent parler plusieurs langages…] » (B 1445-1448), longue variante inachevée écartée du [Brunetière], difficilement datable (B 1444) – été 1906

·       « [… respect superstitieux des puissances temporelles…] » (B 1437), courte variante achevée, écartée du cahier De la situation faite au parti intellectuel dans le monde moderne (C.Q. VIII-5, 2 déc. 1906), partie des ajouts au placard difficilement datables, sinon à les situer bonnement entre l’été 1906 (début du manuscrit du cahier) et le 27 novembre 1906 (bon à tirer du cahier) – fin 1906

·       « Du cas éminent de M. Théodore Reinach » (B 674-676), texte inachevé destiné (B 1462-1463) au cahier VIII-14 (17 mars 1907) – début 1907

 

 

IXe série : 1907-1908

 

Un seul grand inédit pour cette série : le manuscrit de l’été 1907 évoquant, dans le prolongement du Brunetière, la situation faite au parti intellectuel dans le monde moderne devant les accidents de la gloire temporelle. Un cahier (C.Q. IX-1, 6 oct. 1907) permet à Péguy d’en publier certaines pages au début de cette IXe série.

Les autres inédits sont des variantes du manuscrit, modestes en volume.

 

·      « [… cette capitulation totale des arts et des lettres aux mains des puissances d’argent…] » (B 1467-1468), longue variante inachevée, écartée avant le 14 septembre 1907 où Péguy en est aux deuxièmes épreuves (B 1465) du manuscrit De la situation faite au parti intellectuel dans le monde moderne devant les accidents de la gloire temporelle (C.Q. IX-1, 6 oct. 1907) – été 1907

·      « [… Le monde moderne avilit…] » (B 1469-1470), variante inachevée, écartée du même manuscrit que précédemment et assortie de notes – été 1907 de même

·      « [… Prenez garde, mon ami, vous retardez…] » (B 1477-1478), courte variante inachevée, écartée du manuscrit d’Un poète l’a dit (voir ci-après) – été 1907 de même

·      « [… le commencement de l’avènement du monde moderne…] » (B 1479-1480), courte variante achevée, écartée du même manuscrit que précédemment et assortie de notes – été 1907 de même

·      « [… on peut blaguer… avec les nommées sciences,… aucunement avec les arts…] » (B 1484-1485), variante inachevée, écartée du même manuscrit que précédemment – été 1907 de même

·      « [… il y a des questions qui sont nouvelles…] » (B 1487), variante inachevée, écartée du même manuscrit que précédemment – été 1907 de même

·      « [… dans la commode… philosophie des écoles…] » (B 1490), courte variante inachevée, écartée du même manuscrit que précédemment – été 1907 de même

·      « [… le travail se fait aux pièces, l’événement se fait à l’heure…] » (B 1492-1493), variante inachevée, écartée du même manuscrit que précédemment – été 1907 de même

·      Un poète l’a dit (B 774-933), suite exacte du manuscrit de l’été 1907 De la situation faite au parti intellectuel dans le monde moderne devant les accidents de la gloire temporelle, œuvre achevée (même si le feuillet 480 du manuscrit est perdu ; B 804) dont on peut seulement affirmer que deux passages proches de la fin, évoquant l’un (B 928) le bombardement de Casablanca[25] et l’autre (B 931) le 7e congrès socialiste international de Stuttgart (18-24 août 1907), sont postérieurs à août 1907 – fin de l’été 1907

 

 

 

 

Xe série : 1908-1909

 

Beaucoup d’inédits durant cette série, à commencer par le manuscrit de l’été 1908 qui s’égarait fréquemment dans de mauvaises directions : Péguy dut domestiquer son inspiration au prix de coupes nombreuses rarement susceptibles de reprise ultérieure. Parfois brutales, ces interruptions n’empêchaient pas la plume de reprendre son cours frénétique. Les variantes sont souvent plus longues que celles de l’été 1907.

 

 

·      Deuxième élégie XXX contre les bûcherons de la même forêt (B 936-1050), œuvre inachevée, datable d’après une coupure de presse du 30 août 1908 (B 1530) et surtout d’après un brouillon, qui mentionne le nom d’Hart O’Berg (B 1529) – oct. 1908

·      « [… une basse petite histoire de garnison…] » (B 1532-1535), longue variante inachevée, écartée du même manuscrit que précédemment et datable d’après une lettre de Péguy à Louis Boitier (citée en B 1533) – fin août 1908

·       « [Senteur du bois merveilleuse et profonde…] » (B 1502-1505), longue variante achevée, écartée du même manuscrit que précédemment – sept. 1908

·      « [… Le mode de l’équivalence a remplacé le mode de l’égalité…] » (B 1506-1507), longue variante inachevée, écartée du même manuscrit que précédemment – sept. 1908

·      « [… broussailles géométriques…] » (B 1509-1510), variante inachevée, écartée du même manuscrit que précédemment – sept. 1908

·      « [… double face du monde moderne…] » (B 1510), courte variante achevée, écartée du même manuscrit que précédemment – sept. 1908

·      « [… une plaidoirie permanente…] » (B 1511), courte variante achevée, écartée du même manuscrit que précédemment – sept. 1908

·      « [… un vaisseau fantôme…] » (B 1512-1519), longue variante inachevée, écartée du même manuscrit que précédemment et assortie de notes – sept. 1908

·      « [Ô thèse resplendissante en Sorbonne…] » (B 1521), courte variante inachevée, écartée du même manuscrit que précédemment et assortie de notes – oct. 1908

·      « [… Nous gueulions à tort et à travers…] » (B 1522), variante inachevée, écartée du même manuscrit que précédemment – oct. 1908

·      « [… ces flots mouvants des manifestants…] » (B 1523), variante inachevée, écartée du même manuscrit que précédemment – oct. 1908

·      « [… les métaphores les plus incohérentes et en même temps les plus savantes…] » (B 1524-1525), variante achevée, écartée du même manuscrit que précédemment et assortie de notes – oct. 1908

·      « [grands chars trapèzes…] (B 1525), courte variante inachevée, écartée du même manuscrit que précédemment – oct. 1908

·      « [… ce paysage est parfaitement classique, étant parfaitement noble…] » (B 1526), courte variante achevée, écartée du même manuscrit que précédemment – oct. 1908

·      « [… un paysage tout de taille et de creuse…] » (B 1526-1527), variante inachevée, écartée du même manuscrit que précédemment et assortie de notes – oct. 1908

·      « [… toute cette bande de petits arrivistes…] » (B 1527), courte variante inachevée, écartée du même manuscrit que précédemment – oct. 1908

·      « [Un paysage fin…] » (B 1528), variante achevée, écartée du même manuscrit que précédemment – oct. 1908

·      « [… un monument éternel éphémère…] » (B 1528-1529), variante achevée, écartée du même manuscrit que précédemment – oct. 1908

·      « [… dans le système de la compétence…] » (B 1556-1558), variante inachevée des notes pour sa thèse, datable d’après une lettre de Péguy à Daniel Halévy du 5 février 1909 (B 1547) – févr. 1909

·      De la situation faite à l’histoire dans la philosophie générale du monde moderne (B 1053-1267), notes pour une thèse principale de doctorat sous la forme d’un brouillon plus ou moins rédigé, dont la fin est datable d’après une demande d’aide de Péguy à Charles Lucas de Pesloüan le 14 février 1909 (pour se voir le jeudi 18 février) et d’après une confidence d’André Bourgeois du 27 février 1909 (B 1547) – fin février 1909[26]

·      [Nous sommes des vaincus…] (B 1315-1351), texte achevé, parti d’un feuillet d’À nos amis, à nos abonnés (X-13, 20 juin 1909) dont il constitue une suite abandonnée, manuscrit difficile à dater par rapport à la période de Péguy (28 avr. – 19 mai 1909) sinon comme finie après le cahier X-11 du 28 mars 1909 (B 1568) – printemps 1909

 

 

 

 

XIe série : 1909-1910

 

Péguy ne rejette dans ses boîtes à chaussures, pendant cette série, que quelques variantes.

 

 

·       « [… les mots du génie sont presque dignes d’être des mots d’enfant…] » (C 1659), variante inachevée, écartée du manuscrit du Dialogue de l’histoire et de l’âme charnelle (voir ci-après, XIVe série) et assortie de notes – été 1909

·      « [… Quel âge ?…] » (C 1660-1661), variante achevée mais écartée du manuscrit du Dialogue de l’histoire et de l’âme charnelle (voir ci-après, XIVe série) – été 1909

·      « [brute virilité…] » (C 1662), courte variante inachevée, écartée du manuscrit du Dialogue de l’histoire et de l’âme charnelle (voir ci-après, XIVe série) – été 1909

·      « [ville musulmane…] » (C 1663-1664), longue variante inachevée, écartée du manuscrit du Dialogue de l’histoire et de l’âme charnelle (voir ci-après, XIVe série) – été 1909

·      « [… le divin silence…] » (C 1664), variante inachevée, écartée du manuscrit du Dialogue de l’histoire et de l’âme charnelle (voir ci-après, XIVe série) – été 1909

·      « [… les héritiers des antiques fondateurs…] » (C 1667), courte variante achevée, écartée du manuscrit du Dialogue de l’histoire et de l’âme charnelle (voir ci-après, XIVe série) – été 1909

·      « [… la musique des cœurs chrétiens…] » (C 1671), courte variante inachevée, écartée du manuscrit du Dialogue de l’histoire et de l’âme charnelle (voir ci-après, XIVe série) et assortie de notes – été 1909 ? (le doute vient de ce que le passage peut provenir de retouches tardives)

·      « [… un problème tout nouveau…] » (C 1672-1674), longue variante inachevée, écartée du manuscrit du Dialogue de l’histoire et de l’âme charnelle (voir ci-après, XIVe série) – été 1909 ? (même remarque)

·      « [… il y a deux textes de Victor Hugo…] » (C 1725-1728), longue variante inachevée, écartée du manuscrit de Clio (voir ci-après, XIVe série) – été 1909


XIIe série : 1910-1911

 

Deux inédits dans cette série, mais un texte majeur.

 

 

·      [… Un secret si bien gardé…] (C 1537), un des ajouts à la 11 (pour leur datation, C 1530) des placards de Victor-Marie, comte Hugo (C.Q. XII-1, 23 oct. 1910), supprimé (« vers le 25 août », C 1531) sur les instances de Daniel Halévy lui-même, qui ne voulait pas voir les Cahiers publier un de ses propos confidentiels – début août 1910

·      [… Restait M. Lavisse…] (C 376-391), appartenait dans l’esprit de Péguy non à la XIIIe série mais bien à la 12e, puisqu’il est une suite posthume à l’ajout daté 20 juin 1911 (C 1591), retranché en raison de sa taille (et de son propre inachèvement) pour permettre la publication du déjà gros cahier XII-10 (25 juin 1911, 180 pages) ainsi que le montre l’absence de signe typographique d’achèvement de ce dernier (C 1587) – fin juin 1911

 

 

 

 

XIIIe série : 1911-1912

 

Un seul inédit dans cette autre série, mais encore un texte majeur.

 

 

·      Dialogue de l’histoire et de l’âme charnelle (C 594-783), seconde partie du Dialogue charnel initial (lui-même suite de deux ajouts aux placards d’À nos amis, à nos abonnés), commencée donc vers le 15 juin 1909 (date de ce cahier X-13), retouchée au printemps 1910 (B 1656) puis en juin 1912 pour parution dans La Grande Revue (une lettre à Paul Crouzet, citée en B 1657, détermine le terminus ad quem de ces retouches), non utilisée pour la composition de Clio (voir ci-dessous), œuvre sans début textuel reconstituable ni fin – 26 juin 1912

 

 

 

 

XIVe série : 1912-1913

 

Clio, d’abord prévue pour la XIVe série, aurait été travaillée jusqu’« à partir de la fin de juin 1913 », soit juillet 1913[27] et, quoi qu’il en soit, rien n’attesterait d’un travail sur le manuscrit en 1914. Aussi l’avons-nous classée comme de cette XIVe série (finie le 29 juin 1903) plutôt de la 15e (commencée seulement le 26 octobre 1913), même si Péguy songeait encore le 27 février 1904 publier Clio aux Cahiers[28].

 

 

·      Clio. Dialogue de l’histoire et de l’âme païenne (C 997-1214), peut-être le second exemple après « L’Épreuve » d’un texte de Péguy non publié bien qu’achevé (deux faits à l’appui de ce jugement : la remarquable chute du texte et l’absence de tout travail sur le manuscrit en 1914) – juill. 1913

 

 

 

 

 

 

 

XVe série : 1913-1914

 

En 1914, le prosateur commente le poète et publie la Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne. Restent cette année beaucoup d’inédits, à la différence des années précédentes : la mort brusque de Péguy explique ce fait. Ces inédits appartiennent-ils à la XVe série ? La série n’était-elle pas au contraire terminée ?

[Victor Hugo Classique], commencé d’écrire au cours de la XVe série, devait ensuite suivre la Note conjointe et aurait pu finalement se trouver édité dans une revue (La Grande Revue ?) avant de l’être aux Cahiers[29]. Le caractère hypothétique de ces tergiversations m’a déterminé à classer [Victor Hugo Classique] dans la XVe série.

De même, la Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne devait paraître à la rentrée 1914, donc dans la XVIe série. Mais Péguy mit la dernière main le 30 juillet 1914 à son manuscrit[30], auquel porta le signe d’achèvement la main de Charlotte Péguy : « samedi 1er août 1914 ». Aussi reversons-nous la Note conjointe à la XVe série.

 

·      [Victor Hugo Classique] (C 1237-1245), inachevé en tant qu’œuvre (mais le début immédiat de sa deuxième note a été publié à part sous le titre de Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne ; C 1764, 1769) – mi-mars 1914

·      [La création a eu besoin de son Créateur] (C 1792-1793), « début primitif de la Note conjointe » (C 1836) – mai 1914

·      [Les prophéties sont une annonce] (C 1804), page écartée du manuscrit de la Note conjointe – juill. 1914

·      Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne (C 1278-1477), inachevé – 30 juill. 1914


1.1.3. Éditions numérisées

 

 

Du fait des prorogations dues aux années de guerre (Première et Seconde Guerre mondiale) et eu égard au fait que Péguy est mort pour la France, les droits d’auteur courent encore pour longtemps et protègent son œuvre de toute divulgation publique sauvage.

Quelques textes de Péguy furent néanmoins numérisés par l’équipe de Frantext et, repris par l’American and French Research on the Treasury of the French Language Project (C.N.R.S. et Université de Chicago), ont intégré un énorme corpus de textes littéraires français numérisés (2 000 textes du XIIIe au XXe siècles), base de données lexicologiques (plus de 100 millions de mots) interrogeable moyennant finance et à des fins de recherche. Se trouvent ainsi disponibles des éditions dépassées, à la fois erronées, lacunaires et mal structurées. Aussi ne mentionné-je ici que pour mémoire ces textes (entre crochets figurent les abréviations utilisées par la base), impropres à un véritable travail de recherche.

La présente thèse a permis en outre de numériser Notre jeunesse, [Victor Hugo classique], la Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne et la Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne, aux fins d’analyses textuelles.

 

 

À l’adresse www.lib.uchicago.edu/efts/ARTFL/databases/TLF/restricted/search.form.html sont disponibles à l’interrogation, dans les Œuvres poétiques complètes de Charles Péguy (édition de François Porché, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1941) :

- les Quatrains [Quatr],

- le Mystère de la charité de Jeanne d’Arc [MysCh],

- le Porche du mystère de la deuxième vertu [PoMys],

- La Tapisserie de Notre Dame [TapND],

- Ève [Eve] ;

 

et dans les Œuvres en prose de Charles Péguy, t. II : « 1909-1914 », édition de Marcel Péguy, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1961 :

- Victor-Marie, comte Hugo [VMHug],

- L’Argent [Argen].


1.2.Études stylistiques

 

Les publications de l’association « l’Amitié Charles Péguy » fournissent une somme considérable d’études sur Péguy et son œuvre. J’ai systématiquement dépouillé les 216 Feuillets mensuels (1948-1977) et les Bulletins d’informations et de recherches qui en ont pris la suite (plus de 100 numéros parus depuis 1978). La collection, aujourd’hui éteinte, des Cahiers comprend pour sa part 28 volumes plus gros (1947-1983) consacrés à des aspects particuliers de l’œuvre péguienne.

Mais il faut prendre garde que la richesse de ces parutions ne dissimule au chercheur d’autres livres. Les nombreux comptes rendus bibliographiques dispersés dans les publications péguistes doivent être lus d’abord ; ils ne sauraient suffire à couvrir l’ensemble des études relatives à Péguy.

Aussi convient-il de se rendre au Centre Charles Péguy d’Orléans. Ses fichiers, très clairement conçus, y permettent de découvrir non seulement un très grand nombre d’ouvrages sur Péguy, mais aussi des travaux universitaires issus des quatre coins de France et venus de l’étranger.

Le niveau souvent honorable des mémoires de recherche m’a en effet incité à les introduire dans la présente bibliographie : cette richesse du C.P.O. permet de pallier l’absence, en France, de fichier central des mémoires ; de nombreux travaux universitaires ont cependant dû échapper au présent recensement.

La part des études rhétoriques ou stylistiques dans ces publications péguistes peut sembler maigre. Sur ce point précis, Péguy n’attire pas autant les commentaires que d’autres auteurs ; sans doute, au contraire, se contente-t-on souvent d’idées reçues. Les critiques, non l’écrivain, sont ici pris en défaut. Voici tout de même une volumineuse bibliographie spécifiquement stylistique de Péguy.

 


1.2.1. Articles publiés de son vivant : 1896-1914

 

Jean Bastaire a déjà présenté, à deux reprises, la réception de Péguy à la Belle époque[31]. Je me suis donc contenté de relever, dans l’argus de la presse conservé au Centre Charles Péguy, quelques articles concernant la digression péguienne, dont on ne prétendra pas qu’ils sont les seuls à aborder la digression. Mon choix s’est voulu drastique ; suffit un aperçu significatif de ce que la critique de son époque pensait du style de Péguy.

Le volumineux argus de la presse conservé au C.P.O., classé chronologiquement, constitue pour le chercheur une mine de précieux renseignements sur la réception de l’œuvre de Péguy à toutes les époques du XXe siècle. Son catalogue donne tous les articles faisant référence à Péguy ou aux Cahiers de la quinzaine du vivant de Péguy (un prolongement existe même jusqu’en 1918). Les articles sont classés par l’ordre chronologique des œuvres qu’ils mentionnent.

Tous ont été lus par Péguy, comme en témoignent les marques autographes « vu ».

 

s. n., « La crise du français », Le Thyrse, Bruxelles, juill. 1911, p. 437.

s. n., « Péguy (Charles). – Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne », rubr. « Philosophie », Que lire ?, n° 9, juill. 1914, p. 95 – supplément à un double numéro du Bulletin de la Société bibliographique et des publications populaires (nos 7-8, juill.-août 1914).

s. n., « Les livres de nos morts », L’Intransigeant, 17 oct. 1915.

 

ARNAULD Michel, « Les Cahiers de Charles Péguy », La N.R.F., 1er nov. 1909, p. 258-283.

B[EBEL] A[uguste], « Bulletin bibliographique », L.M.S., n° 35, 1er juin 1900, p. 703.

BOURGIN Hubert, « Index bibliographique », L.M.S., n° 53, 1er mars 1901, p. 319-320.

BOURGIN Hubert, « Bulletin bibliographique », L.M.S., n° 56, 15 avr. 1901, p. 511.

CHALLAYE Félicien, « Notre jeunesse, par Charles Péguy », La Revue du Mois, 10 oct. 1910, p. 508-509.

CHALLAYE Félicien, « Œuvres choisies de Charles Péguy », La Revue du Mois, 14 oct. 1911, p. 512.

DUMESNIL Georges, « Art catholique », L’Amitié de France, août-sept.-oct. 1912, p. 208-209.

G[HÉON] H[enri], « Victor-Marie, comte Hugo, le dernier cahier de Charles Péguy », La N.R.F., 1er déc. 1910, p. 795-798.

GIDE André, « Journal sans dates », p. 399-410 dans La N.R.F., 1er mars 1910.

GOURMONT Jean de, « Littérature », Mercure de France, 16 oct. 1911, p. 827-830.

HALÉVY Daniel, « Les Cahiers de Charles Péguy », p. 3 in Le Temps, n° 17 699, 12 déc. 1909.

HAVARD de la MONTAGNE Robert, « Ernest Psichari », Nouvelliste de Bordeaux, 20 nov. 1914.

JOHANNET René, « Péguy et ses Cahiers », Les Lettres, 15 janv. 1914.

LOTTE Émile-Joseph, « Simple causerie », Journal de Coutances, n° 29, 13 avr. 1910, p. 4.

MARTIN Georges, « Charles Péguy. Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne », Renaissance contemporaine, 24 mai 1914.

QUIRIELLE Pierre de, La République française, 40e année, n° 14330, 6 janv. 1911.

RECLUS Maurice, « La philosophie et l’art de Charles Péguy », p. 251-253 dans Le Foyer, 15 juin 1911.

SOUDAY Paul, « Charles Péguy », L’Opinion, 9 avr. 1910, p. 468-470.

SOUDAY Paul, « Les livres », Le Temps, 25 sept. 1912. – Repris dans Les Livres du temps, 2e éd., Émile-Paul, 1913.

TRUC Gonzague, « Charles Péguy », p. 577-593 in Pages libres, 2e série, n° 96 (n° 553), 10 oct. 1913.

VINCENT Francis, « Charles Péguy. Essai sur sa pensée religieuse », p. 296-315 in Revue pratique d’apologétique, 15 mai 1912.

VUILLAUME Maxime, « Charles Péguy », L’Aurore, 8 mai 1911.

 


1.2.2. Premiers articles et livres posthumes : 1914-1944

 

Même si Jean Sauvenay a dressé un « Bilan du péguisme depuis l’Armistice (1940-1944) »[32], nul n’a jamais vraiment tenté de périodiser l’histoire du péguisme ou, plus particulièrement, les parutions consacrées à Péguy. Un bond quantitatif s’observe dès l’Occupation. Une précision qualitative dans les écrits se remarque à la Libération. L’Amitié Charles Péguy naît dans ces années 1940 (naissance officieuse en 1942, officielle en 1946) et publiera les Feuillets à partir de 1948. Le public de cette association se renouvelle peu à peu après la Seconde Guerre mondiale, avec l’arrivée de péguistes qui n’ont pas connu le maître.

Conscients de ces rythmes divers, choisissons 1944 comme terminus ad quem de cette partie pour marquer le climat différent des lectures politiques et polémiques faites de Péguy avant la Libération, qui est aussi la libération – presque une panthéonisation – de Péguy par les péguistes de la France libre. L’on put enfin lire des études littéraires sur cet auteur.

 

s. n., « Une œuvre inédite de Charles Péguy », Le Temps, 24 juin 1919.

s. n., « La promenade de deux amis », Les Feuilles libres, 15 juill. 1919.

s. n., « Le style de M. Bourget », Aux écoutes, 27 juill. 1919.

s. n., « Expérience de vacances », L’École et la vie, 16 août 1919.

s. n., « [… Péguy fut pris dans un remous…] », Journal du Loiret, 27 août 1919.

s. n., « Derniers livres parus », Le Journal, 21 juill. 1924.

 

J. B. (initiales non résolues), « Charles Péguy », Le Temps, 11 sept. 1924, p. 1. – Article repris de nombreuses fois, notamment par Pierre Valjean dans « [On a célébré à Meaux…] », La Semaine littéraire, Genève, 20 sept. 1924.

 

ARNAULD Michel, « Clio, dialogue de l’histoire et de l’âme païenne », La N.R.F., 1er août 1919, p. 440-455.

AUREL (pseudonyme de madame Alfred Mortier, née Marie-Antoinette-Aurélie de Faucamberge), « Péguy et son action », Nouvelle Revue critique, 15 juin 1924, p. 281-292 (repris dans F.A.C.P., n° 175, mars 1972, p. 16-24).

BACHELIN Henri, « Des mots et des phrases », La Gerbe, 5 sept. 1940.

BarrÈs Maurice, « Introduction » aux Œuvres complètes de Charles Péguy, t. II, 1920.

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THIBAUDET Albert, « Le style de Péguy », Nouvelles littéraires, 28 févr. 1931.

 


1.2.3. Articles et livres récents : de 1944 à nos jours

 

La périodisation de l’histoire du péguisme dégagerait sans doute une nouvelle ère depuis le début des années 1980, renouvelant le champ des études péguiennes et accentuant la présence universitaire au sein de l’Amitié Charles Péguy, à une époque où les péguistes « historiques » ont tous disparu ; mais il semble y avoir continuité dans les études littéraires et leurs problématiques. Aussi la difficulté de périodiser l’histoire du temps présent m’a-t-elle conduit à englober ci-après toutes les études de l’après-guerre jusqu’à aujourd’hui (vœu peut-être pieux d’une bibliographie qui se veut actuelle). Regroupement général qui montre aussi l’absence de projet d’ensemble à long terme : la recherche péguiste est individuelle et se développe sans aide universitaire ni institutionnelle autre que celle reçue en 1967 par l’équipe d’une Recherche Coopérative sur Programme du C.N.R.S. (R.C.P. 161) et celle reçue encore aujourd’hui par le Centre Charles Péguy d’Orléans dans son travail d’archivage.

 

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[1] Pia Italia Vergine, Studi su Charles Péguy. Bibliografia critica ed analitica : 1893-1978 et Supplemento alla Bibliografia di Charles Péguy : 1979-1983, Lecce, Milella, 1982 et 1985 ; en italien.

[2] R. Burac, M.-Cl. Hubert & P. I. Vergine, Charles Péguy, Rome, Memini, « Bibliographie des écrivains français ».

[3] C 42.

[4] Maurice Laugaa, La Pensée du pseudonyme, PUF, « Écriture », 1986.

[5] Bien que ces dernières ne donnent pas leur titre au cahier I-12 ni n’en constitue l’intégralité.

[6] Cf. nos 8485, 8488, 8492, 8509 par exemple, respectivement 8, 11, 15 juillet et 1er août 1899, p. 3, 3, 1 et 2.

[7] Exceptions : la lettre « Pour prendre date » paraît dans L’Aurore (1er janvier 1901), que nous ne reversons pas à la correspondance de Péguy, non plus que la polémique avec Le Progrès du Loiret ; l’article « L’Ève de Péguy ».

[8] C 1831-1836.

[9] C 781.

[10] Dans « Jean-Pierre », journal socialiste pour enfants. 1901-1904 (mémoire de maîtrise, Univ. d’Orléans, 1993 ; C.P.O.), Bernadette Sigüenza Ortega attribue à Péguy « Une histoire de loups » (Jean-Pierre, n° 5, 1re année, 1er févr. 1902, p. 74-77) – anecdote signée « Pierre » mais bien peu dans le style péguien.

[11] Dans « Jean-Pierre », journal socialiste pour enfants (op. cit.), B. S. Ortega attribue à Péguy « Jacques et Jean » (Jean-Pierre, n° 12, 2e an., 3 mai 1903, p. 568-570) – anecdote signée « Pierre » mais ne rappelant en rien le style de Péguy.

[12] « Prospectus » selon R. Burac, mot qu’emploie Péguy pour désigner la « Décennale des Cahiers », que R. Burac appelle pour sa part « circulaire » (B 1542).

[13] A 1567.

[14] R. Burac indique (A 50) le seul millésime là où le texte est clairement daté « 26 février 1898 ».

[15] R. Burac date l’œuvre « fin 1898 – début 1899 » (A 1572) et arrête sa rédaction à « janvier 1899 » (titre courant, A 146). Il ressort d’une lettre de Péguy à Romain Rolland (cité en A 1561) que Péguy prévoyait de ne pas achever Pierre avant les vacances de l’été 1899 ; Péguy indique par ailleurs le 5 avril 1902 (A 921) Pierre inachevé « depuis plus de trois ans ». J’arrête donc l’œuvre à la seule approximation qui ne soit pas hasardeuse.

[16] La conférence de Paul Lafargue le 14 décembre 1900 eut pour titre « Les Intellectuels et le socialisme », d’après R. Burac en A 1616 ; Péguy retourne donc ce titre dès son dossier du cahier I-11 du 4 juillet 1900.

[17] A 920-921.

[18] Et non octobre comme compte R. Burac : A 804, 1690.

[19] A 1795-1796. Citations respectives de la quatrième de couverture du C.Q. V-8 (19 janv. 1904) et de A 1827.

[20] A 1795-1827.

[21] R. Burac date de « novembre-décembre 1903 » (C 1834) ce texte qui ne peut qu’être postérieur à L’Aurore du 3 décembre 1903 (A 1247).

[22] R. Burac le nomme tantôt simplement « Posthume » (A 1271), tantôt avec insistance « Suite posthume » (titres courants en A 1271 sqq. et A 1787 ; titre en A 1931) tantôt « Cahiers de la quinzaine » (titres courants en A 1273 sqq.). J’adopte bien sûr le titre de l’auteur lui-même. Certes, « Emprunt des cahiers. De l’entraînement » n’était au guère au départ qu’une sous-partie de l’article « Cahiers de la quinzaine » [B] du cahier V-7 (5 janvier 1904) et une sous-partie qui devait lui servir de suite immédiate dans un des cahiers de cette 5e série. Le lecteur trouve de telles sous-parties dans le même article, sous la même forme typographique (A 1254-1255). – Le texte étant achevé, on ne sait pourquoi il ne fut pas publié. Faute de place dans les cahiers suivants : le Robespierre et des Jean-Christophe ?

[23] A 1857-1860.

[24] Étant donné les nombreuses références internes faites au cahier VII-5 du 19 novembre 1905, la datation semble plus prudente que « novembre 1905 », qu’indique R. Burac.

[25] Douze Européens (dont huit Français) furent massacrés à Casablanca le 30 juillet 1907. Le 4 août 1907, des troupes débarquèrent. Casablanca fut bombardée le 6 août 1907. Péguy mentionna ces faits peu de temps après.

[26] Un indice interne encore inaperçu de la progression interne de la thèse : le cri de Paris « du mouron pour les petits oiseaux » cité en B 1205 propose à la vente les graines du mouron blanc, en pleine fructification en novembre et dont raffolent en hiver moineaux, pinsons et autres merles.

[27] C 1724-1725 et titre courant en C 998.

[28] Confidence à Joseph Lotte citée ibidem.

[29] Les premiers mots de [Victor Hugo Classique] remonteraient selon R. Burac (C 1765) à la fin du mois de février et au début du mois de mars 1914.

[30] R. Burac, Charles Péguy. La révolution et la grâce, op. cit., p. 300.

[31] Jean Bastaire, « Les premiers lecteurs de Péguy (1898-1914) », p. 33-45 in Péguy écrivain. Actes du colloque du centenaire (Orléans, 1973), Klincksieck, 1977 ; « Péguy vu par Proust », p. 183-186 in B.A.C.P., n° 35, juill.-sept. 1986.

[32] Pages 148-156 dans Daniel Halévy, Proudhon d’après ses cahiers inédits (1843-1847), Sequana, 1944.